Publié par Magali Marc le 7 décembre 2016

Avant que le Président Trump n’ait eu l’opportunité de corriger le tir, les responsables du Home Land Security (HLS), sous l’Administration Obama, ont octroyé la citoyenneté à des centaines d’immigrants sans vérifier leurs antécédents.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ce texte de Christine Williams, paru le 6 décembre sur le site de Jihad Watch.

« L’administration Obama ne fait aucune vérification de sécurité pour les immigrants à partir des bases de données du FBI et leur octroie la citoyenneté.

Cela n’a rien de surprenant! En fait, c’est typique de l’administration Obama. Il est apparu en juin qu’un «criminel de guerre» musulman travaillait à la sécurité de l’aéroport international de Dulles; et en août, le Département de la sécurité intérieure a donné à des musulmans somaliens des visites de sécurité dans les coulisses de l’aéroport parce qu’ils se sentaient harcelés et victimes de profilage racial.

Ajoutons à cela l’absence de vérification en ce qui concerne l’afflux de réfugiés musulmans accueillis par l’Administration Obama et la frontière au Sud des États-Unis par laquelle des millions de personnes ont réussi à se faufiler.

Stephen Dinan, du Washington Times a fait état, dans un article paru le 4 décembre dernier, du fait que l’Administration Obama a admis ce week-end que quelques 175 immigrants avaient reçu la citoyenneté américaine même si leurs noms n’avaient pas été vérifiés à l’aide des bases de données du FBI, faute d’alerte qui auraient pu les disqualifier pour la naturalisation.

Les responsables de Homeland Security ont blâmé des problèmes de code informatique qui auraient touché environ 15.000 demandes au total.

La situation a été jugé suffisamment importante pour que le gouvernement suspende toutes les cérémonies de naturalisation déjà en préparation et interdise aux fonctionnaires des services de la Citoyenneté et de l’Immigration des États-Unis d’approuver de nouvelles demandes de citoyenneté à partir du 29 novembre lorsque les fonctionnaires ont reconnu le problème dans un email interne qui a été plus tard obtenu par le président du Comité Judiciaire de la Chambre des représentants, Bob Goodlatte.

Dans ce courriel interne, Daniel M. Renaud, directeur adjoint aux Services de la citoyenneté et de l’immigration des États-Unis, a ordonné à tous les officiers de « ne plus octroyer la citoyenneté et de ne plus permettre les serments des cas de naturalisation passés par le système ELIS» ( faisant référence à l’«Electronic Immigration System».
«À ce stade, nous ne sommes pas convaincus que les vérifications à l’aide des bases de données du FBI ont été exécutées de manière appropriée pour certains cas gérés à l’aide d’ELIS. Nous sommes encore incertains de la portée du problème », at-il écrit.

C’est une nouvelle gaffe de la part du United States Citizenship and Immigration Services (USCIS) qui, plus tôt cette année, avait admis avoir accordé la citoyenneté à des centaines de criminels qui auraient dû être interdits mais ne l’ont pas été parce que l’agence n’avait pas correctement vérifié leurs empreintes digitales. Des dizaines de milliers d’empreintes digitales sont conservées dans des dossiers en format papier, et l’agence n’a vérifié que les documents électroniques, selon un audit interne.

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M. Goodlatte s’est dit stupéfait que l’USCIS ne l’ait pas informé, en tant que président du comité qui supervise l’agence, du nouveau problème. Il ne l’a appris qu’après qu’une source lui ait fourni le courriel interne de M. Renaud.
Homeland Security a déclaré que le problème se posait dans le cadre de la poussée actuelle vers le traitement numérique des demandes de citoyenneté.
Environ 15 000 demandes ont été touchées, dont environ 175 personnes qui ont été approuvées malgré le fait que leurs noms n’avaient pas été vérifiés , a indiqué le ministère. Les noms de ces personnes ont tous été renvoyés au FBI pour une mise à jour.
Les contrôles des noms par le FBI sont une partie essentielle du processus de demande, donnant aux agents d’immigration un aperçu des antécédents criminels potentiels ou d’autres alertes de sécurité nationale qui rendraient quelqu’un inadmissible à la citoyenneté.
M. Goodlatte a demandé à l’USCIS de préciser quand elle a découvert le problème et combien de cas ont été touchés, et a déclaré que l’agence devrait prendre des mesures pour retirer la citoyenneté à quiconque n’aurait pas dû être approuvé.

Le porte-parole de la Sécurité intérieure, Aaron Rodriguez, a déclaré que le ministère répondrait directement à M. Goodlatte, mais il a insisté pour que les responsables prennent le processus au sérieux.
Le porte-parole a déclaré que la vérification des noms par le FBI est la première des nombreuses étapes du processus, chacune visant à éliminer les mauvaises demandes de citoyenneté.

Mais M. Rodriguez a dit que la vérification des noms constitue une partie essentielle du processus, et doit être complétée avant que quiconque soit autorisé à venir pour une entrevue de naturalisation.

«Les demandes de naturalisation représentent une part importante de la charge de travail de l’USCIS et, comme tout changement majeur dans le système, certaines difficultés étaient inévitables à mesure que nous passions au traitement électronique du N-400. Nous continuerons à employer des contrôles de qualité multiples pour assurer l’intégrité du processus de naturalisation », a déclaré le porte-parole. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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