L’opération a été déclenchée le 1er décembre 2016 à Alger. Tous les quartiers où vivent les migrants subsahariens ont été encerclés par la police. Les rafles n’épargnent ni les femmes, ni les enfants. Un syndicat autonome algérien, le Snapap, dénonce «la plus grande chasse à l’homme noir depuis l’indépendance».
Les indésirables sont regroupés dans un camp insalubre à la périphérie Ouest d’Alger. Plusieurs centaines d’entre eux ont déjà été transférés à Tamanrasset, une ville du Sud, située à 2000 km de là.
Dans la capitale algérienne, les migrants subsahariens ont été arrêtés à leurs domiciles, sur leurs lieux de travail ou sur le chemin du retour à leur domicile. Ceux qui ont échappé aux rafles vivent désormais cachés, la peur au ventre.
«On ne peut plus aller au travail, on a peur de sortir parce qu’on va nous arrêter», raconte à RFI une Ivoirienne qui attend avec inquiétude des nouvelles de son mari.
«Dès que tu ouvres la porte, on t’embarque. On m’a pris avec tous mes bagages, tout m’a été volé: l’ordinateur, les choses de la maison, le réfrigérateur, l’argent, ils ont tout pris», témoigne un migrant encore sous le choc. Il fait partie de ceux qui ont été transférés et enfermés dans un camp de Tamanrasset.
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L’Algérie sur la route de l’Europe
Le 30 septembre, Amnesty International avait tiré la sonnette d’alarme sur la situation des migrants subsahariens en Algérie. Ils seraient près de 150.000, selon la gendarmerie algérienne. Ils viennent majoritairement du Nigeria, du Niger, du Libéria, du Cameroun, du Mali et de la Guinée.
La plupart ont afflué en Algérie dans l’espoir de rejoindre l’Europe en passant par le Maroc ou par la Libye. Mais faute de moyens, ils ont posé leurs maigres balluchons et opté pour une vie clandestine.
Sur le site des Observateurs de France 24, un migrant guinéen vivant à Alger témoigne de leurs conditions de vie déplorables. Contraints de travailler dans l’illégalité pour des employeurs sans scrupules.
«Ici, il y a des chantiers partout. On loge dans des chantiers abandonnés, on travaille dans des chantiers en cours: notre vie se résume à ça. On transporte des sacs de sable, des pierres. On fait tout ce que personne ne veut faire. Les patrons nous appellent “camarades”, on a l’impression que ça veut dire “esclaves”. Mais on n’a pas le choix, ce sont les seuls qui acceptent de faire travailler les clandestins», raconte-il, résigné.
«Ils nous prennent pour des putes»
Livrés à eux-mêmes, ces migrants sont aussi rejetés et victimes de racisme. Même les femmes ne sont pas épargnées. Les Algériens voient d’un mauvais œil l’installation des communautés subsahariennes dans leurs quartiers. Des insultes fusent à longueur de journée, témoigne une migrante qui a échoué dans un quartier populaire d’Oran.
«Ils nous prennent pour des putes. Ils nous demandent toujours combien c’est pour coucher avec eux», déplore-t-elle dans un reportage publié par Courrier international. On y découvre des migrants subsahariens marginalisés par les autorités, ostracisés par la population. Cette année encore, ils ont été victimes de violences dans les villes de Ouarga, Béchar et Tamanrasset.
«Les voyous en ont profité pour tout leur prendre»
La communauté subsaharienne a été traumatisée par les expulsions musclées qui ont visé des milliers de migrants dans la ville d’Oran à la fin de l’année 2014. Une opération qui visait au départ les seuls migrants nigériens.
«La nuit du 24 au 25 décembre, les forces de police ont ramassé tous les Noirs de la ville. Ils étaient très mal renseignés. Pourtant, il était facile de savoir où dormaient les Nigériens. Ils ont même arrêté les étudiants subsahariens en situation régulière. Les voyous en ont profité pour tout leur prendre», se souvient le père Thierry Becker du diocèse d’Oran dont le témoignage est rapporté par Courrier International.
Les dernières expulsions de migrants subsahariens remontaient au mois d’août. Plus de 400 migrants maliens vivant à Tamanrasset avaient été rapatriés à Bamako où ils ont dénoncé des traitements inhumains.
«Les Maliens sont considérés comme des bêtes en Algérie», avait dénoncé Boubou Camara, l’un des expulsés en présence du représentant d’Amnesty International-Mali, El Béchir Singaré, qui se demandait comment un pays africain pouvait «se comporter de cette manière avec les ressortissants d’un autre pays africain?»
L’Algérie n’est plus un pays de transit
L’expulsion collective en cours de 1400 migrants ouest-africains confirme la volonté du gouvernement algérien de mettre un terme à l’immigration clandestine y compris par la manière forte. Faire comprendre aux aventuriers que l’Algérie ne doit plus être considérée comme un pays de transit pour les migrants subsahariens.
Reste à savoir si la politique du bâton suffira à enterrer le rêve européen des migrants. La plupart restent déterminés et sont prêts à tout pour ne pas rebrousser chemin. «A quoi bon rentrer et vivre la vie que j’ai déjà vécue et qui m’a fait fuir», lance une migrante dont les propos sont rapportés par Courrier International.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Geopolis
Les algériens ont toujours été racistes et ont toujours considérés les noirs comme des inférieurs.
Avant 1830 les noirs étaient leurs esclaves qu’ils émasculaient pour ne pas faire souche dans le pays. La France a interdit cette pratique courante en pays arabisés dès son arrivée.
Pour cette raison, vous remarquerez qu’il n’y a pas de noirs algériens.
En 1962 ils ont chassés tous les ceux qui n’étaient pas musulmans, juifs et chrétiens, en leur laissant choisir entre la valise ou le cercueil.
Chassez le naturel, il revient au galop.
Vous avez parfaitement raison , il suffit de relire l’histoire mais , pas celle que l’on apprend à l’école car elle est tronquée !
Il faut se rappeler que, lors du débarquement français en 1830 sur les côtes d’un pays qui n’existait pas encore, une centaine d’esclaves noirs se sont enfuis de chez les arabes pour trouver protection chez les Français. Après négociations avec abd el kadder, selon lesquelles ces personnes pouvaient venir récupérer leur famille, leurs biens et repartir, les Français ont accepté ce deal. Sauf que abd el kadder (ce fameux grand homme de paix!) les a tous fait passer par le fil du sabre: les 100 furent décapités.
Si l’esclavage (des noirs par les musulmans, les derniers esclaves blancs ont été libérés par ce débarquement) a été aboli dès 1830 dans les plus grandes villes dont Alger, tout en laissant se perdure cette “tradition” dans les campagnes, c’est en 1848 que l’abolition complète de l’esclavage a été décrétée par la France. Notamment en raison de sa pratique sauvage dans ce qui était alors devenu l’algérie.
Depuis toujours, les Berbères égorgent, écorchent, émasculent et décapitent comme d’authentiques barbares.
Mon com n’est pas politiquement correct, je sais, mais c’est pourtant la vérité.
Quant aux Ottomans au temps de la Régence d’Alger, ils suspendaient vivants leurs victimes, à des crochets sur les murs d’enceintes de la ville.
Le monde musulman est un monde de brutes sadiques.
Les Européens ont abandonné ce genre de supplices depuis longtemps ! L’écartèlement et le supplice de la roue ne sont plus dans nos moeurs depuis des siècles.
“chassez l’arabe du tunnel il revient au bungalow !….”
Euh, ce serait plutôt le nègre, non?
Oups, j’ai utilisé un mot blasphématoire interdit par la Très Sainte Inquisition Antiraciste! Honte sur moi.
«la plus grande chasse à l’homme noir depuis l’indépendance».
Ah bon, alors avant l’indépendance, le gouvernement français organisait périodiquement des ‘chasses à l’homme noir” en Algérie ? Encore quelque chose que j’ignorais.
Atikva, j’ai écris : “Avant 1830 les noirs étaient leurs esclaves qu’ils émasculaient pour ne pas faire souche dans le pays. La France a interdit cette pratique courante en pays arabisés dès son arrivée”. En clair les noirs étaient des esclaves avant 1830, donc avant l’arrivée des français en Algérie. Ce qu’on appelait la barbarie était sous domination ottomane. Est-ce plus clair ainsi.
Vous n’êtes pas en cause, je faisais référence aux termes du “syndicat autonome algérien, le Snapap” cités dans cet article.
Atikva, je vous demande pardon pour la cofusion.
Pas de problème, et bonne journée!
Dans quel pays vit-on mieux, la Bible ou le coran?
argile, et de LOIN …… la Bible, c’est une évidence !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L’Algérie raciste intensifie la chasse aux noirs pendant que les musulmans accusent Israël d’Apartheid
Depuis des années, ces “RATS” se préparent à faire la même chose en Europe ….!
Ce n’est pas avec des barbares que l’on construit un pays !!!!
A suivre….
bravo! rien à rajouter
Comme les algeriens sont blonde, alors, chasse aux noirs !!
Rien de nouveau sous le soleil, le Maghreb après l’islamisation forcée des Berbères a toujours cherché ses esclaves au Sud du Sahara où il y avait une source inépuisable.
Avec les millions d algeriens plus les autres , les blancs , en france , vont subir le meme traitement .En 2022 , avec la charia qui sera votee ….
D’accord c’est inhumain et profondément degueulasse ; mais en définitive qui va en hériter ? …vous avez trouvé j’en suis sûr….donc vous proposez quoi ?
Au milieu des années 2000 , le musulman MALEK CHEBEL a avoué qu’il existait encore entre 2,5 millions et 3 millions d’esclaves en terre d’islam …
Quand, enfin, arrivera le jour où les dirigeants politiques europeens et surtout francais parleront vrai ?
Selon les historiens 17 millions de noirs ont subits un véritable génocide durant le trafic et l’esclavage par les arabes. Ils étaient enlevés sur les côtes africaines puis acheminés enchaînés dans le désert saharien pour approvisionner les galeres et les marchés d’esclaves des ottomans et des terres conquises par les arabes. Plus de la moitié y perissait durant ce voyage de plusieurs mois, vous imaginez sans mal dans quelles conditions. Si vous avez visité ces contrées vous aurez remarqués qu’ils n’y a aucuns autochtones noirs.