Publié par Guy Millière le 3 janvier 2017

Barack Obama a montré ces derniers jours qu’il était imprégné d’une haine radicale d’Israël. Ce n’est pas du tout une surprise.

Pour ce qui me concerne, j’ai dit qui était Obama dès novembre 2008. Je n’ai cessé de le redire. J’ai consacré trois livres au personnage, et je n’ai pas à changer une ligne à un seul d’entre eux. Obama est allé aussi loin qu’il était possible pour nuire à Israël depuis huit ans sans avoir à risquer d’avoir contre lui à la Chambre des représentants une majorité susceptible d’enclencher une procédure d’impeachment. Il a commis des délits et des violations de la Constitution qui auraient été suffisants, en soi, pour qu’une telle procédure s’enclenche, et il aurait mérité dix fois l’impeachment, mais laisser passer une motion comme celle du 23 décembre tant que son remplaçant n’avait pas été élu ? Non, cela aurait été impossible.

Depuis l’abstention américaine voulue par Obama au Conseil de Sécurité des Nations Unies, les grands médias américains ne parlent que de cela. La moitié des membres démocrates du Congrès énoncent leur déception, voire leur fureur envers Obama. Les Républicains sont, eux, plus que furieux. Les grandes organisations juives qui ont soutenu Obama sont dans un profond malaise.

Ce qui se dit à Washington est qu’Obama aurait l’intention d’aller plus loin, avec la complicité de la France, et grâce au zèle de John Kerry. La conférence organisée à Paris le 15 janvier pourrait être le prélude à une motion de l’ONU qui serait votée avant le 20 janvier, et qui reconnaîtrait un “Etat palestinien” dans les “frontières de 1967” (lignes d’armistice de 1949), confié à Mahmoud Abbas.

Ce qui s’ajoute à Washington est que dès que Trump sera président, et même si Obama ne va pas plus loin, les Etats-Unis pourraient envisager de cesser tout financement aux Nations Unies, et de claquer la porte.

Si Obama pouvait se permettre de rayer Israël de la carte en pensant parvenir à ses fins, il le ferait

Certains membres du Congrès, si Obama va plus loin, envisagent d’expulser l’ONU des Etats-Unis, et agitent cette possibilité comme une menace destinée à agir comme une arme de dissuasion.

Nul ne peut savoir ce qui va se passer. Je suis, pour ce qui me concerne, persuadé que si Obama pouvait se permettre de rayer Israël de la carte en pensant parvenir à ses fins, il le ferait.

J’ai dit dès novembre 2008 qu’Obama est un islamo-gauchiste. Je n’ai cessé de le redire, oui, et j’ai, souvent, suscité du scepticisme sur le sujet. J’ose espérer que le scepticisme se fait moindre dans le contexte actuel.

Fort heureusement, Donald Trump va prendre les commandes le 20 janvier, et pouvoir commencer à remédier aux dégâts. Il aura beaucoup à faire.

Si Obama se contentait de ce qu’il est en train de faire pour nuire à Israël, ce serait déjà extrêmement grave, et c’est extrêmement grave, mais il ne s’arrête pas là, et il faut ajouter certains points pour que soit comprise toute l’ignominie d’un homme qui n’aurait jamais du être président.

  • Obama n’a cessé ces derniers jours de lancer des provocations en direction de la Russie, et si Vladimir Poutine avait suivi les provocations, cela aurait pu conduire à une escalade grave à l’échelle planétaire.
  • Obama a signé des décrets par lesquels il a fait relâcher quelques-uns des djihadistes les plus dangereux qui étaient encore à Guantanamo. Il a, par le même biais, fait relâcher sur le sol américain plusieurs centaines de criminels condamnés à de lourdes peines pour crimes fédéraux.
  • Il a, ce qui peut sembler accessoire en ce contexte, signé d’autres décrets aux fins d’interdire toute exploitation des ressources énergétiques d’une multitude de territoires fédéraux, de l’Alaska au Nevada.

Il mène une politique de la terre brûlée.

Il ne s’attendait visiblement pas à ce que Hillary Clinton soit battue. Discerner que ce qu’il a mis en place va être aboli par Donald Trump le rend ivre de rage.

Il ne hait pas seulement Israël. Il hait son propre pays, car pour relâcher des djihadistes dangereux et de nombreux criminels, il faut haïr les Etats Unis. Il semble vouer une haine à la planète entière.

Il déteste à l’évidence Donald Trump, et entend tout faire pour qu’il échoue et trouve en arrivant à la Maison-Blanche une situation intérieure et extérieure abominable. Il entend, de manière ignoble et grotesque faire passer Donald Trump pour un agent russe.

Je l’ai comparé dans le passé à Hugo Chavez, et il y a en lui la dimension dictatoriale d’Hugo Chavez, sauf qu’il ne peut pas devenir président à vie des Etats-Unis, suspendre les institutions, déchirer complètement la Constitution.

Faute de pouvoir faire cela, il trépigne de rage.

Faute d’être président à vie des Etats Unis, il va se faire président à vie de l’islamo-gauchisme mondial

Les jours qui séparent le monde du 20 janvier vont être très longs. Chaque jour va réserver une mauvaise surprise. Et après le 20 janvier, ce ne sera pas fini.

Obama va continuer à résider à Washington, garder une équipe pour élaborer d’autres coups bas, émettre des communiqués perfides, et faute d’être président à vie des Etats Unis, il va se faire président à vie de l’islamo-gauchisme mondial.

Il est des gens qu’il ne faut pas laisser entrer dans certains lieux, sans quoi les conséquences sont très lourdes. Obama est entré à la Maison Blanche, il n’en sortira qu’en cassant tout ce qu’il peut casser, et en continuant à faire son possible pour casser tout ce qu’il peut après qu’il soit sorti.

Il est le pire président de l’histoire des Etats-Unis, et de très loin désormais. La comparaison avec Hugo Chavez est trop gentille. Obama est une sorte de Néron qui, à la place de brûler Rome, aimerait brûler Washington. Il est une sorte de Lénine frustré qui ne serait pas parvenu à ses fins car il n’a pu faire un putsch.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Je ne compte plus les morts qu’Obama a sur la conscience.

En mettant bout à bout toutes les guerres qu’il a suscitées ou laisser advenir, les massacres et les attentats découlant de sa malfaisance, on doit en être à sept cent mille, sans doute un peu plus.

La presse française, je sais, le trouve encore sympathique. Je n’ignore pas qu’en France un président des Etats-Unis anti-américain, socialiste, islamophile et désireux de détruire Israël ne peut qu’inspirer la sympathie de la quasi totalité des journalistes. C’est ce qui me déplaît absolument dans la presse française.

Je me souviens avoir participé il y a quelques mois à une émission où il s’agissait de faire le bilan des années Obama. Un reportage avait montré qu’Obama avait un pantalon dont les plis étaient impeccables, et le commentateur s’extasiait. Un des journalistes présents avait souligné qu’Obama dansait bien et qu’il était cool. J’avais dit qu’Obama était si cool qu’il arrêtait en général à peine une partie de golf pour parler d’un Américain découpé au couteau par un islamiste.

Je n’avais pas perturbé le débat. Les autres invités présents ont fait comme si je n’avais rien dit et m’ont ignoré. J’ai compris que je ne serais plus invité à l’émission. Je ne suis plus invité dans aucune émission de la télévision française. Je ne peux pas être un expert à la française : un expert à la française se trompe tout le temps, sur tous les sujets, j’ai le malheur de ne pas me tromper. Un expert à la française sait distinguer l’essentiel de l’accessoire. L’essentiel aux yeux d’un expert à la française est un pli de pantalon. L’assassinat d’un Américain par un djihadiste n’a aucune importance, et la réaction d’un président qui a un pli de pantalon impeccable n’a aucune importance non plus, du moment que le pli du pantalon est impeccable.

Une rétrospective Obama sera organisé sans doute à la télévision française. On y apprendra vraisemblablement le nom du dentifrice utilisé par Obama, et on saura si John Kerry lui prête son joli vélo rose. Ce sont là deux sujets d’une importance cruciale.

On ne parlera pas de la motion du 23 décembre à l’ONU, des milliards donnés par Obama à l’Iran, de la création de l’Etat Islamique grâce à Obama. On ne parlera pas des morts qu’Obama sur la conscience. Ces sujets n’ont aucune importance, cela va de soi.

Si un journaliste d’investigation apprend ce qu’est la couleur préférée de Michelle Obama ou quelle est la baballe favorite de Bo, le chien présidentiel, ce sera mentionné, j’en suis sûr.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading