Mensonges là bas, Perversion ici.
Finalement il faudrait être admiratif d’Abou Mazen. Ceux qui veulent s’appeler Palestiniens ne devraient pas vouloir faire des élections et changer un dirigeant qui bien que non légitime, aussi corrompu que ses prédécesseurs, sans vision, a réussi depuis 20 ans à faire échouer toutes les tentatives de règlement de la situation pour aboutir, au final, à un consensus contre Israël à l’ONU. Il n’est pas sûr, toutefois, que cela soit bénéfique pour la population qui aspire à un développement économique et à la sécurité quotidienne au-delà des considérations idéologiques.
Depuis que les instances internationales et les grandes puissances se penchent sur ce coin de terre, que d’occasions perdues, que de morts de part et d’autre sans bénéfice.
Quelles que soient les propositions faites par les Israéliens, elles ont toutes été refusées.
Mais au-delà de la posture victimaire des populations arabes, comment expliquer cette majorité d’intérêts et de pensées pour un lopin de terre sans enjeux économiques naturels, et sans aucun intérêt pour eux jusque dans les années 40. Si l’intérêt ne réside pas dans les territoires eux-même, c’est qu’il réside dans la population qui y vit. Or depuis 4000 ans, fait attesté par les recherches historiques, la population juive y est de façon constante, avec des hauts et des bas, mais s’y maintient en dépit des invasions étrangères.
Un peu d’histoire
- Dans l’Antiquité, cette région s’appelait Judée Samarie jusqu’à l’invasion romaine et la destruction du deuxième temple par Titus, qui pour définitivement bannir l’individualité et la spécificité juive de cette région, la baptisa Palestine.
- De multiples invasions égyptiennes, arabes, syriennes, ottomanes eurent lieu au fil des temps, mais aussi les croisades et les expéditions napoléoniennes.
- Au cours du XIXe siècle, l’Empire ottoman contrôlait toute cette région. Les Anglais et les Français, à la suite des bouleversements économiques du percement du canal de Suez et de la montée des tensions à la veille de la Première Guerre mondiale, se partagèrent cette région sur un plan économique.
- À la veille de la Première Guerre mondiale, ce qui était appelé Palestine comprenait le territoire actuel de la Jordanie et d’Israël.
- En 1914 cette région comptait 500 000 habitants, dont 85 000 juifs. 60 % de la population non juive était nomade.
- Avec l’effondrement de l’Empire ottoman, les cartes sont redistribuées et les ambassadeurs Sykes et Georges Picot tracent le 16 mai 1916 les frontières des pays qu’ils veulent redessiner, en tirant une ligne allant de Haïfa à Mossoul. Ils décident que la France prendrait possession de ce qui est au nord de cette ligne, c’est-à-dire la Syrie, le Liban et le nord de la Palestine, et la Grande-Bretagne ce qui est au sud de cette ligne : la Jordanie et l’Irak.
- Devant le flou de ces accords et leurs difficultés d’application, Sykes propose un plan à Lord Balfour qui aboutit à la déclaration dite Balfour de novembre 1917.
- En octobre 1918 les accords Sykes-Picot sont modifiés en secret et la France cède à la Grande-Bretagne la région de Mossoul et la totalité de la Palestine, en échange du contrôle direct sur l’ensemble de la Syrie. (Il est à noter est que Haïm Weizmann et le roi Ibn Hussein de Jordanie ont signé ensemble à un document sur la coexistence des juifs et de la population musulmane le 3 janvier 1919).
- À la fin de la guerre, le traité de San Remo du 25 avril 1920 attribue à l’Angleterre le mandat sur la Palestine, et sur l’Irak le 10 août 1920. Le traité de Sèvres confirme que le pays mandataire de la Palestine sera responsable d’appliquer la déclaration Balfour. Ce traité est approuvé par le congrès des États-Unis et le président Wilson le 20 septembre 1920.
- Le 24 juillet 1922, la Société des Nations attribue officiellement le mandat sur la Palestine à la Grande-Bretagne. Et la Société des Nations décidera en 1922 que la création du foyer national juif ne s’applique pas dans les zones situées à l’est du Jourdain.
- En 1925, le Larousse nous dit que «La Palestine est un Etat Juif dont la capitale est Jérusalem, et qui est actuellement sous mandat de l’Angleterre».
- En novembre 1947, l’ONU vote la création d’un foyer national juif à l’ouest du Jourdain.
- A la création de l’Etat juif, en 1948, l’ensemble des pays arabes alentour attaquent le nouveau petit pays, échouent dans leur projet de le détruire, et en 1949 une ligne d’armistice est établie.
- En 1956, devant la nationalisation du canal de Suez par Nasser, les Anglais et les Français demandent à Israël de les aider dans la reprise de son contrôle. Pour la 1ere fois, les blindés israéliens arrivent sur les berges du canal. Au final cette expédition sera un échec en raison des menaces russes et américaines. C’est aussi la 1ère fois qu’on voit à l’évidence les Américains trahirent leurs alliés, et on aurait du garder ce fait en mémoire pour les années à venir.
- De 1956 à 1967, Israël doit faire face aux attentats et aux incursions des fedayins arabes.
- Dès 1949 la Jordanie a annexé les zones situées à l’ouest du Jourdain, détruit les synagogues et les églises.
- En 1967, devant la fermeture du détroit de Tiran et l’expulsion des observateurs de l’ONU, une nouvelle guerre éclate, et Israël récupère les territoires compris dans l’esprit de la déclaration de 1947, plus le Sinaï.
Jamais, jusqu’alors avait-on entendu parler de «Palestiniens».
A telle enseigne qu’en 1977, Zahir Muhsein, membre du Comité exécutif de l’OLP, déclare dans une interview au journal néerlandais «Trouw» que «le peuple palestinien n’existe pas. Mais la création d’un Etat palestinien est le seul moyen de continuer la lutte contre Israël».
- En 1973 l’Egypte, l’Irak et la Jordanie déclenchent la guerre de Kippour qui amena pour la 3e fois les blindés de Tsahal sur le canal de Suez et cette fois-ci sur les deux rives. En dépit de ces attaques, des pourparlers directs et indirects s’instaurent, mais….
- En 1999 Ehud Barak avait été élu avec la promesse de faire la paix. En 2000 il rencontre Yasser Arafat à Camp David et offre 92 % de la rive ouest du Jourdain, Gaza et Jérusalem-Est comme capitale et même le retour de 200 000 réfugiés sur le territoire israélien ainsi que la création d’un fonds international pour dédommager ceux qui veulent se faire appeler palestiniens. Arafat rejeta l’offre.
- Ultérieurement, Clinton proposera une amélioration de ce plan en ajoutant aux 97 % de la rive ouest du Jourdain la totalité de la bande de Gaza ainsi qu’une bande de territoire entre les deux ainsi que Jérusalem est comme capitale. Barack accepta ce plan mais là encore Arafat refusa. C’est à cette époque que fut lancée la deuxième intifada entre 2000 et 2005 qui aboutit aux meurtres de 1500 israéliens.
- En 2005, sous la direction d’Ariel Sharon, Israël évacue la totalité de la bande de Gaza de façon unilatérale, sans aucune contrepartie.
- En 2008 Ehud Olmert, alors Premier ministre, offre à Mahmoud Abbas 93,7 % de la rive ouest du Jourdain, les 6,3 % restants faisant l’objet d’échanges de territoires. Il offre aussi la possibilité d’absorber 5000 réfugiés par an, un comité international supervisera les lieux saints de Jérusalem et un fonds international de milliards de dollars administrés par les Norvégiens pourrait compenser les réfugiés palestiniens. Cette offre est refusée par Mahmoud Abbas qui l’admet officiellement dans une interview au Washington Post en mai 2009.
- En 2009, Benjamin Netanyahu accepte un gel des implantations pour 10 mois. Au terme de ce délai, l’autorité palestinienne refuse la prolongation que Nétanyahou associait à la reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif.
- En 2013, Obama propose un nouveau plan de paix acceptée par le gouvernement israélien et refusé par les Palestiniens.
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Mais au cours de ces années, on a vu apparaître la généralisation de l’idée qu’il s’agit d’un pays agresseur, d’un pays qui refuse. Sur le plan économique et culturel c’est l’apparition, le développement et l’extension du boycott officiellement condamné et interdit dans de nombreux pays mais officieusement soutenu et toléré par de nombreux gouvernements dont celui de la France. Mieux encore pour notre beau pays, le site du gouvernement (www.gouvernement.fr) fait l’apologie d’une pièce de théâtre racontant «le parcours tragicomique de trois jeunes désireux de rejoindre la Syrie».
C’est donc là qu’il faut rechercher l’origine des mouvements actuels.
Tout est bon pour pervertir l’histoire, qu’elle soit ancienne en dépit des preuves archéologiques récentes, en dépit des écrits et traités internationaux dont les parties sont signataires, et de grandes puissances garantes. Mais ces dernières semblent détourner un regard pudique quand ces traités sont bafoués. Politiques et médias en donnent une version pervertie.
Comment expliquer ce succès indéniable de la communication des prétendus palestiniens ? Parce qu’elle est réclamée globalement par toutes les presses et médias bien-pensants adeptes du politiquement correct, mais aussi de la perversion de la pensée, des faits et de l’histoire.
Ceux qui voudraient s’appeler Palestiniens sont les dignes élèves de Goebbels : plus le mensonge est gros mieux il est accepté. Nier le Traité de San Remo de 1920, nier la résolution 80 de la Charte des Nations Unies, nier la résolution 242 du Conseil de Sécurité et mieux vous délégitimerez l’existence de juifs à l’ouest du Jourdain. Ce qui remarquable, c’est que les signataires et garants de ces traités, chartes ou résolutions se laissent aisément convaincre que leur signature ne les engage pas.
En définitive, le point commun de toutes ces attitudes, c’est qu’en dépit des pétitions de principe, des déclarations ronflantes sur la condamnation du racisme et de l’antisémitisme, nous assistons à la plus forte poussée d’antisémitisme depuis le Moyen-Age, et comme l’écrivait récemment Richard Prasquier dans la revue du Keren Ha Yessod «vous n’avez plus à chercher, l’ennemi c’est le yahoud».
Heureusement pour nous et malheureusement pour eux, nous sommes décidés à ne plus être des dhimmis, que ce soit au Moyen-Orient sur la terre d’Israël ou ailleurs, et dans ce combat, notre allié objectif est la Chrétienté, pourvu qu’elle en prenne conscience.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Patrick Bloch pour Dreuz.info.
Il reste de moins en moins de chrétiens. les tenants des “traditions” françaises des crèches de Noël et autres fadaises sont prêts à voter FN. Autrement dit, les pro islam. Seuls les dix jours qui nous séparent de l’entrée dans le bureau ovale de Donald Trump laissent encore espérer que demain sera mieux qu’aujourd’hui…. Il n’y a plus qu’à souhaiter que cet espoir ne soit pas déçu.
La parole donnée en politique n’est qu’une gesticulation qui permet de préserver les intérêts momentanés des dirigeants, rien de plus…..
Monsieur le président Trump ne sera pas contre les juifs comme le fut son prédécesseur Hussein Obama.
Bon article. Quelques précisions toutefois :
– Il n’y a jamais eu, après l’exil des juifs en l’an 135 par les Romains, une quelconque entité étatique dans la Palestine, nom grec du Pays d’Israël donné par l’empereur Hadrien. La Palestine (plus exactement le 1/8 de la Palestine historique, celle située à l’ouest du Jourdain) est devenue en 1948 l’Etat d’Israël.
– Malgré les vagues successives d’envahisseurs, il y a eu une présence juive continue dans le Pays d’Israël.
– Le précédent souverain, de 1517 à 1917, a été l’empire Ottoman, disloqué par les Grandes Puissances.
– Les arabes demeurant en Israël sont pour 90% d’entre eux des nomades regroupés en tribus et descendants des migrants de travail arabes (tiens, tiens…) venus des pays environnants au début du XXème siècle, attirés par l’espoir de meilleures conditions économiques avec la création d’établissements agricoles. Egypte, Syrie, Abou Dhabi, Liban, Soudan, Bosnie, etc…
– Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de “peuple palestinien”, invention en 1968 du KGB et d’Evgueni Primakov. But : transformer les Israéliens en colonisateurs de leur terre ancestrale.
– La Judée-Samarie, cœur historique et biblique du Pays et du peuple d’Israël (5.500 km²) n’a jamais appartenu à la Jordanie, créée artificiellement en 1927 et qui l’a occupé illégalement de 1948 à 1967. Cette petite région était partie intégrante des différents plans de partition de la Palestine historique, plans qui n’ont jamais été – jusqu’aujourd’hui – acceptés par les pays arabes.
– En effet, l’islam considère que toute la terre d’Israël est “Dar es Salam”, espace islamique … au même titre que l’Espagne, le sud de la France et les Balkans.
– Les pays arabes ennemis d’Israël instrumentalisent tout simplement le bon vieux antisémitisme atavique des Européens pour entraver son retour. Rappelons Danny Danon, ambassadeur d’Israël à l’ONU : “L’antisionisme = antisémitisme 2.0”.
Vous avez tout bon.
Sauf que l’antagonisme des Européens envers Israël est basé bien plus sur leur indécrottable gauchisme que sur leur antisémitisme. J’étais encore en France dans les années 60, et je me souviens très bien de l’enthousiasme de la population relayé par la presse entière lorsque fut connue l’issue de la Guerre des 6 Jours. La propagande islamo-socialiste anti-Israël n’a vraiment commencé à influencer la population que vers 1975 – après les accords Eurabia.
Vous avez raison, jusqu’aux années 60.
Un changement radical a été opéré à partir de la trahison d’Israël par de Gaulle en 1967, qui dérivait de son antisémitisme atavique “built-in” (ré-écouter entièrement sa fameuse conférence de presse) et le choix délétère d’une politique arabe qui a conduit la France à la dramatique situation qu’elle connaît actuellement. L’antisionisme de gauche a dérivé justement de l’invention diabolique en 1968 par Evguénei Primakov (nom d’origine : Yona Finkelstein, oui, oui…) d’un non-peuple arabe soi-disant “colonisé” par les Israéliens. Cette époque, après les accords d’Evian, a été caractérisée par une doxa anti-colonialiste qui a servi de carburant à l’antisionisme, jusqu’à aujourd’hui.
Shalom David !
Merci pour ces précisions. 🙂
Merci pour la précision concernant Evguénei Primakov/Yona Finkelstein, que je ne connaissais pas, mais je vais me renseigner. Pour le reste, j’ai fait les mêmes constatations.
L’extraordinaire, c’est que les Français et le reste des Européens se soient laissés intoxiquer si longtemps par cette propagande mensongère sans jamais penser à vérifier les faits. Il est vrai qu’on les poussait du côté qu’ils penchaient, mais quand même, c’est énorme cet abrutissement général!
Très simple :
https://en.wikipedia.org/wiki/Yevgeny_Primakov
Primakov was born in Kiev in the Ukrainian SSR and grew up in Tbilisi in the Georgian SSR. His mother Jewish.[1] His father, according to most records, was repressed in the Gulag. His mother was a doctor and cousin of the famous physiologist Yakov Davidovich Kirshenblat.
http://www.economist.com/node/165483
His background would certainly provide intriguing material for Mr Le Carré. Despite Jewish origins (a grave disadvantage in Communist times), and the sudden disappearance of his father, né Finkelstein, in a Stalinist purge,
De plus amples détails sur ses activités sont fournies dans l’Encyclopedia of Cold War Espionage, Spies, and Secret Operations, mise à jour en 2012, sur son rôle dans les affaires du Moyen Orient avant et après la Guerre froide.
Un triste sire qui a causé un dommage immense à l’Etat d’Israël et au peuple juif, parangon du classique Selbsthass.
Moi aussi caliostre
La guerre des six jours….
C’est là qu’ils quittaient les chaussures pour courir plus vite.
Mais, maintenant, on veut nous faire accroire que c’est Israël qui a agressé ses voisins….
Le monde arabe – contrairement à ce figure dans le Coran ! – ne peut structurellement accepter le fait de l’existence du peuple d’Israël sur la terre d’Israël. La doxa islamique, qui n’a pas été réformée depuis 14 siècles prétend que l’univers est composé de deux espaces :le “Dar ‘Es Salam”, l’espace de l’islam et le “Dar El ‘Harb”, l’espace du glaive, à conquérir pour imposer la “religion” de la “paix”. C’est le processus engagé actuellement en Europe.
Toutes les guerres entre Israël et ses voisins ont été du fait de ces derniers : 1948, 1956, 1967, 1973, 1982, etc…
Israël a intimé en 1967 à la Jordanie de ne pas se joindre à l’Egypte et à la Syrie. Elle a été également vaincue. Le résultat est connu.
La partie positive de l’histoire des offres de territoire aux Arabes palestiniens, c’est qu’elles ont été rejeté par les chefs arabes palestiniens, S’ils avaient été acceptées, Israel ne serait plus un refuge pour les Juifs du monde.
L’expulsion des Juifs de Gaza par Tsalhal a été une erreur parce Israel n’a pas exigé une concession de l’autorité palestinienne.
Israel paiera cher sa condamnation du militaire qui a achevé un terroriste, en démotivant les militaires qui assumeront que leur gouvernement applique la rectitude politique dans ses jugements; on met trop de judiciaire dans l’ affrontement Palestiniens vs Juifs.
L’ONU et les palestiniens sont des traites à l’humanité. Patrick Lévy.