Nombre de dirigeants politiques en Europe occidentale ont aujourd’hui un penchant pour la Russie et voient en Vladimir Poutine un espoir de renouveau pour l’Europe, un sauveteur de la civilisation chrétienne, un allié pour le futur.
Cette vision est porteuse d’une myopie certaine, et d’une méconnaissance profonde de la réalité.
Vladimir Poutine est l’héritier d’une grande puissance totalitaire qui était en réalité un géant aux pieds de terre glaise, l’Union soviétique. Celle-ci était un pays à l’armée puissante, qui vivait de prédation et de conquête, mais reposait sur une économie asthénique, ce qu’avait très bien compris Ronald Reagan qui, en menant une politique de retour à la puissance américaine, en montrant que l’armée soviétique ne faisait plus peur, en empêchant toute nouvelle prédation et toute nouvelle conquête, et en conduisant l’économie asthénique vers l’asphyxie, a précipité la chute de la grande puissance totalitaire, et permis l’effondrement de l’empire de servitude qu’elle s’était constituée.
Quand la grande puissance est tombée, quand l’empire s’est effondré, des pays ont retrouvé la liberté. Sont restées une armée, une économie à bout de souffle, et une nostalgie pour les années pendant lesquelles l’Union soviétique faisait trembler le monde.
Après des années de débâcle au cours desquelles des membres de l’ancienne nomenklatura se sont enrichis en accaparant ce qu’ils pouvaient accaparer et en amassant parfois d’immenses fortunes est venue la reprise en main, et Vladimir Poutine l’a incarnée.
Vladimir Poutine fonctionne sur un mode autoritaire, et c’est logique : la Russie n’a jamais vraiment connu la démocratie à l’occidentale, puisqu’avant la prise de pouvoir par Lénine en octobre 1917, elle était une monarchie absolue où n’avaient émergé que quelques embryons de réforme et de pluralisme, sous Pyotr Stolypine, entre 1906 et 1911.
Vladimir Poutine n’est pas le chef d’Etat d’un pays prospère, car l’économie russe n’a pu passer de l’asthénie née de soixante-dix ans de gestion communiste et de son statut d’économie à bout de souffle au début des années 1990, à un fonctionnement de libre marché et de libre entreprise : la prédation pratiquée par l’ancienne nomenklatura a été elle-même logique, et il existe aujourd’hui une nomenklatura poutinienne. Il n’y a personne en Russie pour incarner le libre marché et la libre entreprise.
Vladimir Poutine a constitué une nomenklatura qui lui obéit en exigeant de ses membres qu’ils acceptent une remise en ordre opérée grâce à la police et à l’armée, et il a éliminé quiconque se posait en rival face à lui.
L’économie russe aujourd’hui est, c’est un fait, quasiment une économie du tiers monde producteur de gaz et de pétrole, et dépend presque entièrement du gaz et du pétrole.
L’armée reste forte.
Vladimir Poutine est imprégné de nostalgie. Il a vécu comme une tragédie la chute de l’empire. Il est patriote en ce qu’il a tenté d’éviter le naufrage de son pays, mais il n’a pu tenter d’éviter le naufrage qu’en usant des instruments qu’il avait, de la formation qui était la sienne et de l’économie russe telle qu’elle était.
Une démocratie capitaliste ne s’invente pas par magie, et ne peut que reposer sur une évolution, sur un humus culturel propice.
Vladimir Poutine a, en ce contexte, voulu préserver le glacis qui entoure la Russie, et la perte de l’Ukraine était insupportable d’un point de vue russe et de son point de vue, d’autant plus que Kiev a été le berceau de la Russie, et que l’Est de l’Ukraine, le Donbass était l’une des rares régions industrialisées de l’ancienne Union soviétique, d’autant plus aussi que Sébastopol et la Crimée représentent l’accès de la marine russe aux mers chaudes et à la Méditerranée.
En intervenant en Syrie, il a voulu sauver les bases russes de Lattaquié et de Tartous.
En s’alliant à l’Iran, il a voulu s’assurer une possibilité de pousser l’avantage russe jusqu’au Golfe arabo-persique.
En s’alliant à la Chine, il poursuit le projet eurasien théorisé par Alexandre Douguine, projet qui dit que qui tient l’île monde (Eurasie) tient le monde.
Il est confronté à la menace islamiste sunnite sur le territoire russe (la minorité musulmane est importante en Russie), et l’islamisme sunnite est pour lui une menace à endiguer, et il entend l’endiguer, quitte à s’appuyer pour cela sur l’islamisme chiite.
Il voit en les Etats-Unis une puissance essentiellement hostile, en Israël un pays qui peut représenter un pôle de stabilité au Proche-Orient, et il ne cherchera pas à détruire Israël, mais il ne soutiendra pas Israël non plus sur la scène internationale. Il voit en l’Europe une zone riche encore, mais décadente qu’il entend «protéger».
La Russie de Poutine doit dès lors être vue comme ce qu’elle est : un pays qu’on peut respecter, mais avec lequel il importe de maintenir des rapports de force, un pays qui n’a aucun dynamisme économique, et qui ignore largement ce que sont pluralisme et liberté individuelle, un pays où l’espérance de vie est basse et le niveau de vie lui-même assez bas, hors des grandes métropoles.
Elle n’incarne aucun espoir de renouveau pour l’Europe. Elle peut être une alliée dans le combat contre l’islamisme sunnite, mais l’alliance avec elle a des limites que montrent ses liens avec l’islamisme chiite et la Chine néo-communiste (la nomenklatura est toujours au pouvoir en Chine où devenir milliardaire implique de rejoindre le parti communiste), ainsi que le projet eurasien.
Elle n’est pas une sauveteuse de la civilisation chrétienne : Poutine est Chrétien, mais entend surtout sauver la Russie et préserver les intérêts géopolitiques de celle-ci. Elle peut être un allié dans le combat contre l’islamisme sunnite, oui, mais pas davantage. Et c’est ainsi que Donald Trump la voit.
Elle n’est pas une alliée pour le futur, car un pays en déclin ne peut être un allié pour le futur, et la Russie est en déclin.
Le futur de la civilisation occidentale se joue aux Etats-Unis, pas en Russie.
Vladimir Poutine a vécu comme une tragédie la chute de la grande puissance et l’effondrement de l’empire, ai-je dit. Ce fut effectivement une tragédie pour la Russie, mais la tragédie russe est, en fait, bien plus ancienne : la Russie a toujours été en périphérie de l’Occident, sans jamais parvenir à s’y intégrer pleinement, et elle a vécu avec lui un rapport de rivalité. Ce n’est pas fini.
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La puissance russe, il ne faut pas se leurrer sur ce point, n’a jamais été ce quelle semblait être, même au temps de la grande puissance et de l’empire, et elle n’est toujours pas aujourd’hui ce qu’elle semble être. Dissiper les illusions est un impératif. L’économie russe représente un treizième de l’économie américaine. L’armée russe est bien plus faible que l’armée américaine.
Seule la faiblesse désastreuse des années Obama, voulue par Obama, a pu cacher la réalité.
Les années Obama sont achevées.
Qu’après avoir laissé le champ libre à Poutine, Obama s’évertue dans sa fin de présidence à présenter, sur le mode de la rumeur et sans la moindre preuve, Donald Trump comme le candidat de la Russie est absolument lamentable, faux, et digne d’un pantin islamo-gauchiste sans scrupules.
Que des dirigeants politiques en Europe occidentale soient myopes au degré où ils semblent l’être est très inquiétant.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
du super Guy Milliere comme D`Habitude ,
Thank You ,moi aussi de Floride toujours a rever de la France de mon enfance,
mais on s approche de la guerre 2bad
Je ne vois pas non plus V.Poutine en croisé de la chrétienté, mais pas non plus en Gandhi ressuscité. Il fait avancer ses pions pour la Russie comme un autre chef d’état le ferait pour son pays. Il a su habilement exploiter la politique de gribouille du frère hussein. Disons que si des intentions belliqueuses de va-t’en-guerre irresponsables pouvaient être évitées, on ne peut qu’être soulagés. Ce qui n’empêche pas la vigilance.
Entre le prédateur coranique qui veut asservir le monde et le prédateur cyrillique qui se contente d’assurer sa survie et accessoirement son confort, je choisis le second car quand il est rassasié, il s’endort alors que le premier ne s’arrêtera que quand les proies auront totalement disparu.
Absolument d’acccord avec Oliange
Oui, mais Guy Millière voit plutôt le choix entre Russie et USA, si vous lisez bien :
“Le futur de la civilisation occidentale se joue aux Etats-Unis, pas en Russie.”
La question n’est pas, pour les Européens, de choisir entre la Russie et l’Arabie saoudite (dont personne de sensé ne peut vouloir !), mais bien entre se rapprocher des USA – de Trump, en l’occurrence – plutôt que de la Russie.
Personnellement, je suis pleinement d’accord avec M. Millière.
La double élection de Barak Obama montre également que l’Amérique n’est pas totalement fiable et pour ce qui de la défense des valeurs Chrétiennes, la Russie de Poutine n’a pas cédée aux tentations des progressistes délirants d’Outre Atlantique. Moralité, no white check to anybody!
Et puis arrêtons de se leurrer d’illusion, l’Amérique n’est pas libérale, structurellement. C’est ainsi.
N’est plus, car elle l’a été.
Merci M. Millière pour cette analyse lucide qui ne satanise pas Poutine mais le montre tel qu’il est.
Il peut être un allié contre les djihadistes sunnites et il maintient de bonnes relations avec les Israéliens émigrés de Russie.
Mais les Occidentaux doivent garder les yeux grand ouverts.
la démocratie n’existant pas on se demande a quoi vous rêvez et qu’est-ce que poutine vous a fait pour en faire un bouc émissaire ?
Il existe un mot en français pour définir ce que je viens de lire, c est ; torchon, et que l aveugle qui l a écrit ne s i quiète surtout pas, je ne partagerait en aucun cas ce ramassis de mensonges !
Comparé à des pantins et des bouffons, Putin est le stratège absolu.
Comparé à des pays en débâcle morale, la Russie est une grande puissance.
LOL
Et… RIEN à propos de l’aveuglement (et du suivisme) €UROpéen vis-à-vis de la dictature interplanétaire des u$$a bushomamaesques ?
Oui mais ,
“Il voit en ../…. Israël un pays qui peut représenter un pôle de stabilité au Proche-Orient, et il ne cherchera pas à détruire Israël, mais il ne soutiendra pas Israël non plus sur la scène internationale. Il voit en l’Europe une zone riche encore, mais décadente qu’il entend «protéger».”
Je crois qu’il voit aussi en Israel un pays qui pourrait être un concurrent pour livrer du gaz à l’Europe qui en a tant besoin.
Ne pas perdre de vue que la guerre en Syrie est déjà une histoire de marché gazier à protéger. Le Qatar et l’Arabie souhaitant un gazoduc et un pipeline pour inonder le marché Européen en gaz et pétrole.
La Russie a besoin d’Israel pour ses fruits , légumes et sa techno mais ne souhaite pas qu’Israel se développe sur la chasse gardée du gaz. L’Iran, indépendamment de sa religion sanglante et totalitaire, à les mêmes intérêts que les russes : stabilité du commerce gazier et développement à leurs profits.
Quelle vision hostile envers la Russie. Je sais maintenant que Dreuz est antirusse. Cela est utile de savoir à quoi s’en tenir.
La Russie en premier pourtant rappelle au monde occidental: l’importance de la souveraineté des nations, des États. La Russie de Poutine dit que les transnationales de l’économie n’ont pas à gouverner le monde.
La Russie de Poutine ne décrète pas que l’islam doit disparaître, elle demande un islam sous la supervision de l’État. L’islam en France, en Europe est dans une logique d’expansion qui se ris de l’État national sous l’orbite de Bruxelles.
La Russie de Poutine n’est pas le paradis. Ce qui ne signifie pas que la Russie actuelle ne se porte mieux à certains égards que les États-Unis d’Obama et Hillary enfoncés dans une globalisation de la société et de l’économie sans freins à part ce que peut permettre le changement de cap de Trump.
La Russie poutinienne attire parce qu’elle établit un équilibre international par son intervention en Syrie, parce qu’elle s’interdit une immigration qui ne ferait que la déstabiliser comme ce que subit l’Allemagne depuis novembre 2015 et la France depuis longtemps.
La Russie existe pour s’occuper d’elle même et affirmer son point de vue dans le monde tout comme l’Amérique de Trump s’occupera du peuple américain.
Le rappel des Poutine et Trump consiste à dire: retrouvez la souveraineté de vos nations, vous aurez les outils pour régler les problèmes. De messianisme russe il n’en n’est pas question et celui américain devrait être contenu par Trump s’il est vraiment le président plus isolationniste qu’il a promis d’être.
Un relatif succès populaire de Poutine en France s’accorde au refus de l’islamisation du pays.
Quelques points ressortent toujours et le succès des Trump et Poutine n’est jamais que réactions envers la décomposition d’autorités connue en Europe avec les mortifères Hollande et Merkel.
La Russie mérite respect et ce n’est pas le nain qu’en brosse le surfait et pitoyable Obama.
La Russie très faible sous l’alcoolique Eltsine et des magouilleurs américains n’existe plus. Ce serait le temps de le voir.
Je ne qu’être en plein accord avec Pierre Bouchard en attendant ce que va faire Trump
Tout cela est bien joli, mais on n’a jamais assisté à une tentative russe d’expansion du pacte de Yalta. On ne saurait en dire autant des USA qui viennent chatouiller les frontières russes par les bases OTAN. Est-ce bien raisonnable?
Votre portrait est fort juste.
Poutine n’est ni le sauveur, ni le diable. C’est quelqu’un qui joue avec son jeu et les outils dont il dispose. Reconnaissons toutefois qu’il manoeuvre magistralement bien par contraste avec les responsables politiques européens et Obama.
C’est un tigre quand il y a un âne en face de lui. Quoi de plus normal?
Nous verrons bien ce que cela donne avec Trump et la place que prendra le dragon chinois dans cette politique à bandes multiples.
D’origine slave, témoin de l’invasion soviétique (je dis bien soviétique, pas “russe”) en 1969, je n’arrive pourtant pas à partager entièrement le point de vue exprimé par l’article. Il faut considérer le phénomène Poutine bien dans le contexte russe donné. Certes, il n’est pas un démocrate humaniste au sens du terme occidental. Je doute qu’un démocrate humaniste au sens du terme occidental ait la moindre chance de réussir quoi que ce soit à la tête de la Russie, je me répète, dans le contexte donné, interne et international. En ce qui concerne la Crimée “ukrainienne”, la guerre de Crimée (1853 – 1856) qui opposa l’Empire russe à une coalition formée de l’Empire ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne n’est pas historiquement si loin. L’attitude de l’Occident lors du récent différend à ce sujet entre la Russie et l’Ukraine réveille de mauvais souvenirs chez les Russes, tout à fait compréhensibles. Voir en la Russie, à cause de Poutine, un adversaire, ne me semble pas un calcul géopolitique approprié. J’ai vu l’intervention poutinienne en Syrie comme une belle remise de l’Occident, aveuglement interventionniste et parfaitement contreproductif au Moyen-Orient, à sa place. C’est peut-être cynique, mais je n’ai pas encore réussi à distinguer autre chose que du cynisme dans le jeu mondial d’intérêts internationaux, de quelque camp vienne l’ingérence. Poutine est à coup sût loin d’un idéal. Mais désolé de le dire, Trump aussi, toute proportion gardée (ceci n’est nullement une approbation implicite en faveur des gens comme Hillary Clinton, sans parler de Hussein Obama).
Le Prof. Milliere voit juste :l’economie russe est dans un etat epouvantable et ne doit sa survie qu’au petrole et au gaz
Si Putine veut voir grandir son pays ,il a interet a ecarter certains oligarques et laisser la classe moyenne prendre les mannettes mais il ne la fera (probablement) pas ………..
On peut ajouter au constat fait par M. Millière sur l’état de l’économie russe, qui repose surtout sur le pétrole et le gaz, le chiffre du taux de fécondité : 1,61 en 2015 (1,87 aux USA) selon https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_taux_de_f%C3%A9condit%C3%A9
L’espérance de vie des Russes en 2015 est quant à elle de 70,5 ans (82,4 ans en France, et 82,5 ans en Israël par exemple).
Les Russes feraient bien d’essayer de développer une économie plus solide, moins dépendante du pétrole et du gaz, et de relancer leur natalité. Et accessoirement, de développer une culture démocratique digne de ce nom.
Jacques Andy: Quel est le taux de fécondité actuel des français d’origine européenne et des allemands actuellement ??
La France comprend environ 20% de musulmans, soit à peu près le même % que la Russie.
La France avec ses musulmans = 2,1 environ.
La Russie avec ses musulmans : 1,6.
Concluez vous -même.
La Russie de Poutine c’est :
– 2% de la population mondiale pour 21% de la consommation mondiale d’héroïne et 5% de la consommation mondiale d’opiacés
– un taux d’homicide annuel de 10,2 pour 100 000 habitants (contre 4,2 aux USA, 1,2 en France et 0,8 en Allemagne)
– 900 000 avortements par an, contre 220 000 en France, soit un taux deux fois plus élevé en Russie.
– Une proportion de population musulmane d’environ 15%, soit 50% plus élevée que dans les pays les plus “islamisés” d’Europe.
– le 148e rang au classement mondial 2014 de la liberté de la presse, contre 14e pour l’Allemagne, 39e pour la France, 33e pour le Royaume-Uni, 46e pour les USA (Source : Reporters Sans Frontières)
– le 140e rang au classement mondial 2014 de la liberté économique, contre 18e pour l’Allemagne, 70e pour la France, 14e pour le Royaume-Uni, 12e pour les USA (Source : Fondation Heritage)
– le 127e rang au classement mondial 2013 de la corruption contre 12e pour l’Allemagne, 22e pour la France, 14e pour le Royaume-Uni, 19e pour les USA(Source : Transparency International)
La prochaine fois que quelqu’un vous explique comme la Russie de Poutine va bien, comme elle est un exemple moral pour l’Occident décadent, vous n’aurez qu’à copier-coller ces données.
En général on vous répondra que ce sont des données occidentales donc forcément issues de la CIA, etc.
http://www.historionomie.com/
Non la russie ne va pas bien, depuis la révolution, depuis les génocides de Staline contre tous ce qui avait la capacité de créer on peut même s’étonner que le pays soit encore en vie particulièrement après Elstine et la ruée de la nomenklatura sur l’économie
Il est probable que Poutine fasse de son mieux en fonction de tous cela car en ce qui concerne à la fois l’Ukraine et la Géorgie que je connais aussi.
Même sans Poutine l’économie de ces pays n’est égale qu’à celle de la Russie….. sans les matières premières (pitoyable donc).
Il est probable que lui comme les gouvernements plus démocratiques ne puissent donc rien faire après 70 années de génocide communiste.
Comme il est probable qu’on ne pourrait rien faire de l’Europe si elle continue encore une vingtaine d’année dans cette direction mise à part s’en débarrasser afin qu’elle ne devienne pas un continent propagateur du nazislamiste par l’arme atomique.