Le PDG de LVMH est le premier grand patron français à rencontrer le président élu des Etats-Unis. Ils auraient parlé d’« emplois », selon ce dernier.
Lorsque Donald Trump est sorti, lundi 9 janvier, en fin de matinée, de l’un des quatre ascenseurs de la Trump Tower, les journalistes américains qui campent du matin au soir dans le hall de l’immeuble de la Ve Avenue à Manhattan, n’ont pas eu, dans un premier temps, énormément de considération pour le patron de LVMH qui l’accompagnait. « Vous connaissez M. Arnault… », a tenté le président élu sur un ton mi-interrogatif mi-affirmatif, avant de subir un flot de questions sur la façon dont il allait résoudre les problèmes de conflit d’intérêts entre sa société, la Trump Organization, et ses fonctions présidentielles.
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« On en parlera mercredi », a répondu le milliardaire. Une conférence de presse doit être organisée le 11 janvier, notamment sur ce sujet. « Tout ce que je peux dire, c’est que c’est très simple. C’est prêt depuis un moment et c’est très facile à faire », a-t-il affirmé. Coupant court à cette conversation qu’il n’avait visiblement pas envie d’aborder, M. Trump s’est ensuite tourné vers M. Arnault, en le présentant à la presse comme un « grand homme », avant de lui serrer la main en le remerciant de sa visite. « Ils aiment tous ce pays ! », a-t-il ajouté, faisant allusion également à Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, le géant chinois du commerce en ligne, qu’il a aussi rencontré lundi.
« Beaucoup d’emplois »
Le PDG de LVMH, qui dispose de l’un des magasins Vuitton les plus emblématiques de la marque à quelques dizaines de mètres de la Trump Tower, est ainsi le premier patron français à rencontrer le président élu. M. Arnault était accompagné de son fils, Alexandre, récemment nommé cogérant du malletier allemand Rimowa, racheté par LVMH en octobre 2016. Alors qu’on lui demandait, enfin, de quoi les deux hommes avaient discuté, M. Trump a déclaré : « De grandes choses, des choses merveilleuses. » Avant d’ajouter : « C’est-à-dire des emplois, beaucoup d’emplois. »
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Bernard Arnault a, ensuite, dit quelques mots avec un accent français assez marqué : « Nous voulons agrandir les usines que nous avons en Californie, en raison de l’immense succès des produits Louis Vuitton qui y sont fabriqués depuis vingt-cinq ans. » La marque possède en effet un atelier de fabrication à San Dimas. Le PDG a également évoqué un autre projet qui consiste à construire une nouvelle usine en Caroline (sans préciser s’il s’agit de la Caroline du Nord ou du Sud) ou au Texas. « Nous n’avons pas encore décidé, mais ce sera fait rapidement », a ajouté Bernard Arnault.
Il y a quelques semaines, M. Trump avait rencontré un autre patron étranger, le PDG du groupe japonais SoftBank, Masayoshi Son. A la suite de leur entrevue, le président élu avait écrit, sur son compte Twitter, sans détails précis, que le milliardaire nippon était « d’accord pour investir 50 milliards de dollars [47,2 milliards d’euros] aux Etats-Unis dans des entreprises et [créer] 50 000 nouveaux emplois ». Masayoshi Son avait, ensuite, précisé aux journalistes que les emplois seraient créés par le biais d’investissements dans des start-up, mais n’avait fourni aucun calendrier. Le 28 décembre 2016, M. Trump affirmait que l’opérateur de téléphonie mobile américain Sprint, filiale de SoftBank, allait prochainement rapatrier 5 000 emplois aux Etats-Unis.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Lemonde
Trump a l’air décidé à vraiment faire bouger les choses. Cela change des gauchobobos qui ont de grandes bouches mais ne font rien concrètement pour ceux d’en bas…
Il y a dans ce personnage tant critiqué par l’establishment bonobo comme une promesse, un espoir rafraichissant, un chalenge extraordinaire, qu’il s’impose à lui-même pour sortir les USA d’une apathie obaméniaquienne, qui fait plaisir à voir.
L’espoir renaît avec Trump, et ceux qui diront le contraire ne sont que des hypocrites de l’ancien régime, rouge virant vers le vert (socialiste fasciné par l’islamisme).
Après le destructeur des USA, un certain Hussein O (comme zéro) qui franchement n’a pas cassé la barack, enfin un vrai leader qui a les moyens de sa politique.
Merci monsieur Trump de donner une impulsion salvatrice à l’Amérique.