Publié par Jean-Patrick Grumberg le 15 janvier 2017
Pauvre type triste et impuissant. Son petit pouvoir provisoire lui a tellement monté à la tête qu’il en a perdu tout sens de la mesure

Dans son discours d’introduction à la Conférence de Paris sur la paix au Moyen-Orient, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a condamné la promesse faite par le futur président américain Donald Trump de déplacer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.

Ayrault, qui ne l’oublions pas est avant tout un ancien professeur d’allemand, avec toute l’autorité que le poste confère, a mis le milliardaire et président de la super puissance mondiale Donald Trump en garde que sa décision de déplacer l’ambassade «est une provocation qui sera lourde de conséquences».

Ayrault a également ordonné au futur Président américain de «créer les conditions de la paix». Sur un ton menaçant, il a donné une leçon de diplomatie à Trump en lui expliquant qu’il ne peut pas prendre une telle décision unilatérale :

«Je crois qu’il sera dans l’impossibilité de le faire… Quand on est président des Etats-Unis, et donc on va attendre le 20 janvier prochain, sur cette question comme pour les autres, on ne peut pas avoir une position aussi tranchée, aussi unilatérale, il faut chercher à contribuer à créer les conditions de la paix».

Accueil des hommes de paix à la Conférence de la paix

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Pris de panique face aux menaces du petit prof. d’allemand devenu ministre on ne sait pas trop comment, le futur président américain Donald Trump, qui n’a pas hésité à défier la Chine en acceptant un appel de félicitations de la présidente de Taiwan, qui a tenu tête à Boeing en exigeant qu’il revoie à la baisse le prix du futur Air Force One, à General Motors en les prévenant qu’ils risquent de devoir payer des taxes d’importation sur les véhicules fabriqués au Mexique qu’ils importent sur le marché américain, à Lockheed Martin concernant le prix qu’il juge excessif de l’avion de combat F-35, au Mexique à qui il va faire payer un mur de séparation, aux 14 poids lourds républicains qu’il a battus lors de la primaire présidentielle, à l’ensemble des médias américains ligués contre lui, aux puissants lobbies de Washington qu’il va mettre au pas, au président sortant, et à la puissante machine Clinton, a demandé que soient vérifiés les systèmes de défense américaine, et il a sollicité la protection de Vladimir Poutine contre les menaces de Jean-Marc Ayrault.

Il se dit également – mais cette information n’a pas été confirmée – que suite aux sévères mises en garde et remontrances du prof d’allemand, Trump aurait annulé toutes ses réunions pour les trois jours à venir et se serait barricadé chez lui pour retrouver ses esprits.

Photo des participants : «nous voulons faire revenir Palestiniens et Israéliens à la table des négociations, mais nous n’avons pas été capables de les faire venir lors de la séance de clôture de la Conférence

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

PS ce dimanche, pendant cette conférence, et selon nos sources, l’aviation militaire israélienne a survolé la Syrie et a détruit des missiles sol-air S-300 stockés à la base aérienne de Mazzeh près de Damas.

PS2 si vous voulez rire– ce n’est certes pas aussi bon que Louis de Funès– voici le discours du président normal du ministre évoqué ci-dessus – (quelle paire !) :

Source : diplomatie.gouv.fr

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