Publié par Gaia - Dreuz le 15 janvier 2017

Voilà maintenant un an que l’opération intérieure Sentinelle a été lancée avec plus de 10.000 militaires affectés à la surveillance et à la protection des sites sensibles.
Au cours de ces derniers mois, plusieurs aspects de cette mission intérieure ont été évoqués sur ce site, que ce soit au sujet de ses conséquences sur la préparation opérationnelle des forces ainsi que sur le moral des soldats, de son impact sécuritaire et des conditions dans lesquelles elle a lieu, à commencer par la question de l’hébergement des troupes sollicitées.

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Quand un soldat enchaîne plusieurs missions de 6 semaines sur le territoire national, il peut s’attendre à avoir des conditions d’hébergement autres que celles qu’il a l’habitude de trouver au début d’une opération extérieure. « Il serait paradoxal qu’ils [les soldats] soient mieux installés à Gao qu’à Paris! », avait même résumé, en avril dernier, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT).

« À partir du moment où l’urgence fait place à la permanence, ils méritent des conditions décentes pour se reposer, s’alimenter et se détendre », avait encore avancé le général Bosser.
Depuis, des progrès ont certes été faits. Mais, visiblement, ils ne sont pas encore suffisants. Du moins si l’on en juge par les témoignages de soldats recueillis par France Info, ce 11 janvier.

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« J’ai vu des pièces insalubres, où on n’irait pas mettre des SDF ni des réfugiés, avec des rats qui passent partout, des fuites d’eau », a ainsi affirmé « Xavier », un militaire qui témoigné anonymement. Un de ses camarades, désigné par le prénom « François », a dit avoir vu, lors d’une mission dans l’est de la France, « deux douches pour 150 bonhommes, dans un batiment militaire désaffecté, avec du moisi sur les murs ».

Dans le 11e arrondissement de Paris, nous apprend France Info, des soldats ont même été obligés de s’inscrire à un club de sport, à leurs frais, non pas pour faire de la gonflette mais simplement pour avoir accès à des douches.

« Cette différence de traitement » avec les CRS et les gendarmes, qui logent à l’hôtel, finit par « agacer les soldats », avance Gaëlle Joly, qui a réalisé ce reportage sur l’opération Sentinelle.

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : Opex360

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