Publié par Jean-Patrick Grumberg le 25 janvier 2017

«Ce que les Américains doivent comprendre, c’est qu’il existe un effort organisé pour évincer Donald Trump de son poste,» expliquait Bill O’Reilly sur Fox News, citant la Marche des femmes qui a été organisée par des groupes d’extrême gauche et des activistes qui ont reçu des millions de George Soros.

Selon une étude de l’institut Media Research Center, Soros a versé 90 millions de dollars à environ 50 groupes et associations qui ont participé à la marche des femmes du week-end dernier.

«Certains des organisateurs de la marche sont des membres de l’administration sortante, certains font partie du staff de la campagne électorale d’Hillary Clinton et de Bernie Sanders,» explique O’Reilly qui ajoute «ça n’a pas été une protestation spontanée, mais un spectacle politique bien étudié pour dénigrer le Président, car s’il n’y a rien de condamnable dans le fait d’organiser une manifestation pacifique, le fait de lancer des ridicules accusations de fascisme, racisme ou homophobie entame le système démocratique qui garantit la liberté de manifester.»

Nous avons voulu vérifier, et en effet, O’Reilly a dit vrai.

La page Facebook de la Marche des Femmes prouve que la décision a été prise le 9 novembre 2016, le lendemain de la victoire de Trump. Pour de la spontanéité…

Voici ce qu’écrivait sur Facebook une des organisatrices, Cassady Fendlay le 24 novembre :

Cette marche sur Washington a commencé de façon organique [ça veut dire quoi organique, comme une carotte ?] comme une vague de fond le lendemain de l’élection de 2016, quand une grand-mère d’Hawaii a proposé à quarante de ses amies de marcher à Washington, D.C.

[…]

Dans cet esprit, et pour embrasser le désir d’avancer l’égalité et les droits de l’homme que nous appelons les gens à se joindre à cette marche des femmes sur Washington le 21 janvier 2017».

Ce que Fendlay et les organisatrices ont oublié de préciser, c’est d’une part que le maléfique Soros a déversé des millions– 90 selon le New York Times et Fox News– pour faire exister cette marche, et si en apparence la marché était ouverte à tous et n’avait pas de couleur politique, la réalité est que toutes les femmes n’étaient pas les bienvenues : les pro-vie ont été interdites de se joindre à la marche. Sous couvert d’inclusion et de tolérance, la gauche ne peut jamais résister à son côté totalitaire.

Voici la liste compilée par Asra Q. Nomani dans le New York Times des 56 organisations qui ont participé à la marche et ont été financées par Soros à hauteur de 90 millions de dollars.

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Parmi les associations «non partisanes» participantes de la marche qui ont reçu de l’argent de Soros, on peut trouver :

  • Planned Parenthood, qui milite contre la politique de limite à l’avortement de Trump,
  • Le Conseil de défense des ressources naturelles (Resource Defense Council), qui est opposé à la politique environnementale de Trump,
  • Women’s March et MoveOn.org (ouvertement pro-Clinton),
  • Le Réseau National d’Action (National Action Network) dont un des directeurs a été salué par la conseillère d’Obama Valerie Jarrett comme «un des leaders de demain»,
  • L’Union américaine des libertés civiques (American Civil Liberties Union),
  • Le Centre pour les droits constitutionnels,
  • Amnesty International,
  • Human Rights Watch,
  • CAIR, le Conseil des relations entre l’Amérique et l’islam qui soutient le Hamas,
  • Le Centre des droits des pauvres du Sud Southern qui a désigné Maajid Nawaz, un réformateur musulman, comme «extrémiste anti-musulam»,
  • L’Association Arabo-Américaine de New York, dont la directrice, Linda Sarsour, a coorganisé la marche et à des liens directs avec le Hamas, appelle les femmes à porter le voile, et demande l’application de la sharia en Amérique.

O’Reilly ajoute : «Il est clair que l’extrême gauche ne donnera aucun bénéficie du doute au président Trump, et qu’elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour le faire éjecter de son poste avant la fin de sa présidence.»

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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