Publié par Salem Ben Ammar le 16 février 2017
Maison des Saoud

Si j’étais Donald Trump, je ne me serais pas contenté des mesures héritées de la précédente administration.

J’aurais frappé très fort d’emblée en mettant hors d’état de nuire les deux têtes du serpent wahhabite : le Qatar et l’Arabie Saoudite et les principaux pays pourvoyeurs de terroristes en Syrie, Irak et Libye et en premier chef la Tunisie.

Si besoin, rappeler les ambassadeurs américains dans tous les pays musulmans sauf l’Égypte pour faire comprendre à ces pays qu’ils sont tous responsables de la propagation du virus djihadiste. S’ils voulaient réellement l’éradiquer, ils auraient pu se doter d’une véritable force d’intervention en Syrie et en Irak pour lutter contre Daech et protéger ainsi les populations civiles.
Leur silence est le meilleur allié des escadrons de la mort djihadiste.

De la même façon, Donald Trump devrait demander à la justice américaine de lancer des mandats d’arrêts internationaux contre les cheikhs enturbannés qui financent les mouvements terroristes au monde.

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Il serait aussi opportun d’ouvrir une enquête sur les implications de l’Administration d’Obama et de l’Union européenne notamment la France et la Belgique ainsi que la Grande Bretagne. dans l’explosion du phénomène djihadiste et la tragédie des peuples syriens et libyens.

Le vrai changement aura du sens lorsque toute la lumière sera faite sur les collusions criminelles entre l’Occident et les oligarchies wahhabites.

On ne frappe pas le mal à ses racines en décrétant l’interdiction du territoire américain aux ressortissants des pays pris dans la tourmente de la guerre comme le Yémen, la Syrie et la Libye, qui sont les premières victimes de cette agression multipartite contre leurs pays.

Même si cette mesure est fondée d’un point de vue juridique, diplomatique et sécuritaire, il n’en demeure pas moins que pudiquement, elle reste timorée.

Tant que l’on ne met pas nommément en cause les vrais artisans des malheurs des peuples depuis les attentats du 11 septembre 2001, et qu’on ne prend pas toutes les mesures de rétorsion à leur égard, on ne pourra jamais parler de rupture totale entre Trump et Obama. Et le terrorisme aura encore de l’avenir devant lui.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.

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