Publié par Guy Millière le 19 février 2017

Quiconque veut comprendre l’importance de l’élection de Donald Trump, et l’hostilité à laquelle ce dernier se trouve confronté devrait regarder à nouveau la conférence de presse donnée par Donald Trump et Binyamin Netanyahu lors de la visite de ce dernier à Washington.

En quelques mots, Donald Trump a balayé la solution à deux Etats, et montré que les paramètres des relations entre Israël et les Etats-unis avaient changé et qu’ils n’étaient plus même ce qu’ils étaient avant Obama,puisque sous George Walker Bush, la solution à deux Etats n’était pas remise en cause.

Donald Trump a reconduit les choses là où elles étaient avant les accords d’Oslo, et avant même la présidence de George Herbert Walker Bush, au temps de Ronald Reagan.

Ses propos ont constitué une mise en avant de la perspective d’une solution à un Etat, Israël, quand bien même ils ont été enrobés d’une formulation diplomatique subtile (Donald Trump est bien plus intelligent que ne le disent les journalistes ignorants qui parlent de lui).

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Les dirigeants de l’entité terroriste appelée Autorité Palestinienne l’ont très bien compris et n’ont pas caché leur fureur.

Les multiples ennemis de Trump et d’Israël sur la planète et aux Etats-Unis l’ont très bien compris aussi et ont réagi en conséquence.

Binyamin Netanyahu sait qui est Donald Trump et ce que sera la doctrine Trump, et il ne cachait pas à Washington sa joie de voir un ami d’Israël à la Maison Blanche.

Ceux qui ont vu un changement de position chez Trump dans les propos qu’il tenu concernant la construction de nouvelles implantations ou le déménagement de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem feraient bien de se pencher sur la stratégie qui se met en place, et qui devrait consister à régler la question “palestinienne” dans le cadre d’un accord régional qui inclurait aussi la mise en place d’une alliance entre Israël et les pays arabes sunnites aux fins d’endiguer le régime des mollahs en Iran et de le faire tomber, si possible: différer quelques constructions ou un déménagement de quelques mois est un faible prix à payer si la contrepartie est ce qui se profile.

Les Démocrates aux Etats-Unis, et surtout tous ceux qui constituent le cabinet de l’ombre mis en place par Obama ne veulent absolument pas de la solution à un état et entendent soutenir l’Autorité Palestinienne jusqu’au bout. Ils ne veulent absolument pas que le régime des mollahs en Iran soit endigué, et ils veulent encore moins que le régime des mollahs tombe.

Ils feront donc tout pour que ce soit Trump qui chute.

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Les dirigeants européens sont presque tous sur les mêmes positions que les Démocrates aux Etats-Unis et que le cabinet de l’ombre mis en place par Obama.

J’ai déjà dit ici que le combat était entre Trump et les tenants de l’islamo-gauchisme. C’est même un combat plus vaste, puisque des Républicains américains se conduisent en compagnons de route de l’islamo-gauchisme, et puisque des dirigeants censés être au centre-droit en Europe, tels Angela Merkel ou ceux des Républicains en France se conduisent de la même façon.

L’élection de Donald Trump a constitué une opportunité presque inespérée de préserver les valeurs de la civilisation occidentale, de voir les Etats-Unis renouer une alliance forte avec la seule démocratie et le seul pays imprégné des valeurs de la civilisation occidentale au Proche-Orient, et de pouvoir faire reculer l’islamo-gauchisme et le terrorisme islamique.

L’hostilité à laquelle se trouve confronté Donald Trump tient à ce qu’il incarne et aux possibilités qui s’ouvrent avec lui.

Donald Trump semblait avoir sous-estimé la férocité et les capacités de déstabilisation de la coalition qui lui fait face, et il vient de traverser une période de turbulences.

Il est en train de reprendre la main.

La conférence de presse qu’il a donnée à la Maison Blanche, seul, face à une meute de journalistes hargneux, le lendemain du départ de Binyamin Netanyahu, a été absolument magistrale et a montré pourquoi Trump est unique et irremplaçable.

Pendant près de quatre vingt minutes, il a expliqué tout ce qu’il avait d’ores et déjà accompli, tout ce qu’il allait accomplir dès les prochaines semaines. Il a réfuté de manière cinglante, précise et pertinente toutes les rumeurs malsaines mises en circulation par la meute qui lui faisait face, qu’il s’agisse de l’influence de la Russie sur les élections américaines ou du départ du Général Flynn. Il a, enfin et surtout, remis la meute à sa place en lui disant qu’elle avait cessé d’informer et était au service de la désinformation.

Il s’est adressé directement au peuple américain comme il l’a fait tout au long de sa campagne victorieuse. Il n’a pas fléchi, et pas reculé, et il n’a évité aucune question.

A la fin de la conférence de presse, la meute semblait abasourdie, KO debout.

Trump, ce samedi a tenu une réunion publique à Melbourne, en Floride, devant une foule immense, et il a continué ce qu’il avait commencé avec sa conférence de presse de Washington. Ses propos ont été clairs, nets, précis sur tous les sujets qu’il a abordé.

La meute va sans doute continuer à aboyer, et à se comporter comme un ensemble de roquets enragés quand Trump ne sera pas là, mais quand elle sera en présence de Trump, elle sera renvoyée à la niche et elle ne pourra rien dire car elle n’a aucun argument pertinent.

Je n’avais jamais vu une conférence de presse comme celle qu’a tenu Trump à la Maison Blanche. Je ne connais aucun autre homme politique capable de ce genre d’exercice.

C’est parce qu’il est ce qu’il est que Trump a été élu (aucun autre candidat républicain n’aurait pu y parvenir, je pense), et c’est parce qu’il est ce qu’il est qu’il va accomplir beaucoup.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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