Publié par Gaia - Dreuz le 22 février 2017

Thierry Légier et Catherine Griset se sont rendus ce mercredi matin à la Direction centrale de la police judiciaire. Tous deux ont été placés en garde à vue pour être entendus dans le cadre de l’enquête ouverte sur des soupçons d’emploi fictif qui pèsent sur le FN au Parlement européen. Marine Le Pen a dénoncé une “cabale politique.”

Deux jours après les perquisitions menées lundi au siège du Front national, à Nanterre, plusieurs personnalités du parti frontiste  vont être auditionnées par les enquêteurs, dans le cadre de l’affaire dite des assistants parlementaires. Les deux ex-assistants parlementaires ont été placés en garde à vue et vont devoir apporter des preuves de la véracité de leur emploi européen.

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En début de matinée, Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, s’est rendu à la Direction centrale de la police judiciaire, à Nanterre. Il a d’abord accompagné les enquêteurs à son domicile pour une perquisition, a indiqué une source judiciaire, et devrait être entendu plus tard dans la journée. Catherine Griset, elle, est arrivée à son tour peu avant 10 heures.

Une “cabale politique” pour Marine Le Pen

Interrogée en fin de matinée en marge d’un déplacement à Meaux, Marine Le Pen a réagi à cette affaire en estimant que le dossier était “vide”. D’après elle, les Français ne s’offusquent pas des différents dossiers judiciaires dans lesquels elle est impliquée “parce qu’ils font la différence entre les vraies affaires et les cabales politiques”.

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Thierry Légier, le garde du corps de la présidente du FN, et Catherine Griset, sa cheffe de cabinet à Nanterre, ont été employés en parallèle de ces fonctions comme assistants parlementaires de Marine Le Pen au sein de l’institution européenne. Mais le Parlement estime qu’ils travaillaient en réalité pour le parti. En mars 2015, le Parlement avait saisi la justice française, entraînant l’ouverture d’une enquête préliminaire.

340.000 euros réclamés

Le 15 décembre dernier, une information judiciaire a été ouverte par le pôle financier du parquet de Paris pour “abus de confiance” et recel de ce délit, “escroqueries en bande organisée”, “faux”, “usage de faux” et “travail dissimulé”. Les investigations reposent sur des soupçons d’emploi fictif au Parlement européen.

Au total, le Parlement européen a réclamé à Marine Le Pen le remboursement de 340.000 euros. Une somme qui correspond aux salaires versés à Thierry Légier et Catherine Griset, mais que la présidente du Front national a refusé de payer en temps voulu. Des sommes sont donc prélevées chaque mois sur ses indemnités de députée européenne.

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : Bfmtv

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