Le Parti démocrate américain connaît de sérieuses difficultés dont les médias traditionnels évitent de parler pendant qu’ils attaquent le président Trump, quoi qu’il fasse ou dise.
(Vendredi 24 février, le New York Times a publié un éditorial sur la «crise d’identité» du parti…républicain !)
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ce point de vue Barry Casselman, un blogueur (barrycasselmanblogspot) et observateur de longue date de la scène politique américaine, lui-même cité par Silvio Canto Jr, blogueur sur Americanthinker.com.
Contrairement au mantra incessamment répété par les médias traditionnels et les politiciens de gauche (et certains conservateurs),
- Le ciel ne nous est pas tombé pas sur la tête, à Washington DC.
- Donald Trump n’est pas mentalement ou émotionnellement inapte à être président.
Cela ne signifie pas que le président Trump n’ait pas commis d’erreurs ou qu’il ait pleinement réussi à tenir ses promesses de campagne.
Une évaluation objective de ses trois premières semaines de mandat oblige à reconnaître qu’il est énergique et déterminé à faire ce qu’il a promis de faire, mais il est aussi inexpérimenté dans les façons de faire à Capitol Hill et peut-être plus pressé qu’il ne devrait l’être.
Le véritable chaos, dans la capitale, se trouve dans l’esprit de ceux qui s’acharnent contre lui, les mêmes qui ont proclamé qu’il échouerait avant même d’avoir commencé.
Les membres de l’establishment médiatique sont fous furieux parce qu’il ne les reconnaît pas lors des conférences de presse, même s’ils font fi du fait que son prédécesseur a ignoré les médias conservateurs pendant huit ans.
Bien que la plupart des membres qu’il a nommés à son cabinet ou le personnel qu’il a embauché semblent des gens compétents, même s’ils sont conservateurs, au moins deux n’étaient pas des candidats idéaux. L’un d’eux a démissionné et l’autre s’est retiré. La façon dont certains se sont opposés à ces deux nominations peut paraître injuste, mais en fin de compte, les deux ont été remplacés par de meilleures personnes (qui seront probablement plus efficaces).
Ce qui est en train de se produire dans la capitale du pays est une transformation majeure et historique.
Lorsque ce genre de choses arrivent, les perdants s’en prennent toujours aux gagnants avec des arguments irrationnels qui visent à masquer le simple fait qu’ils ont perdu, et que le monde auquel ils croyaient est anéanti. (Les Républicains ont fait la même chose lorsque Barack Obama a été élu.)
Par contre, les gagnants ne seraient pas bien avisés de supposer qu’ils peuvent, ou doivent, transformer la politique publique facilement, du jour au lendemain.
La question qui venait en premier en 2016 (et en 2010 et 2014), était l’Obamacare, et les électeurs voulaient qu’il soit remplacé. Mais ils voulaient qu’il soit remplacé par une meilleure réforme de la santé qui inclut certains bons côtés de l’Obamacare.
Une autre question importante était la réforme de l’immigration. La première ordonnance de l’Administration Trump a été formulée à la hâte et de façon incomplète, et défendue inutilement devant les tribunaux. La controverse qui en a résultée et sa suspension sont compréhensibles. Une autre ordonnance, mieux pensée et écrite plus soigneusement est à l’ordre du jour.
Ceux qui prédisaient que le président Trump serait dépassé en matière de politique étrangère ont eu tout faux.
Il a considérablement inversé nombre d’initiatives de l’ancien président Obama et les nouvelles politiques de M. Trump n’ont pas encore été couronnées de succès, mais ses relations positives avec nos alliés historiques (négligées au cours des 8 dernières années) auraient dû être renouvelées depuis longtemps.
L’administration a un Secrétaire d’État capable et un ambassadeur habile à l’ONU.
Il faut reconnaître que les Affaires internationales sont problématiques pour n’importe quel président, même quand il a une vaste expérience internationale.
Le marché boursier est en plein essor. Cela reflète la psychologie des investisseurs qui apparemment deviennent optimistes quand des politiques conservatrices proposant moins d’impôts, moins de règlements et des taux d’intérêt raisonnables sont mises en œuvre. Les économistes de l’establishment nous ont dit que l’inverse se produirait.
Néanmoins, le comportement à court terme du marché est très subjectif.
Les présidents ont moins d’influence sur l’économie que la plupart ne l’imaginent, mais les politiques efficaces ont un impact. Cela devrait sonner le réveil de certains républicains, majoritaires à la Chambre des Représentants et au Sénat des États-Unis qui, à présent qu’ils sont en selle avec un président sympathique à leurs idées, devraient s’activer à mettre en œuvre un programme législatif reflétant les politiques auxquelles ils croient.
Donc le ciel n’est pas tombé sur la tête des conservateurs de Washington, DC.
Le nouveau président se montre énergique et déterminé, et continue à ruser et à confondre ses adversaires politiques et médiatiques. Il continue d’employer les techniques de communication qui lui ont permis de remporter l’élection et de causer ce bouleversement historique. Mais il est trop tôt pour se prononcer sur sa performance – et sur le succès ou l’échec de son administration et de la nouvelle majorité conservatrice, à Washington et dans la nation prise dans son ensemble.
Comme mes lecteurs le savent, je me réserve le droit de porter des jugements lorsqu’il le faut.
Je n’ai pas approuvé la course à la présidence et j’ai critiqué sans ambiguïté les deux candidats lors de la récente campagne quand ils ont dit ou fait des choses qui me semblaient mauvaises.
Bien que la nation soit incontestablement divisée, et beaucoup encore fortement en désaccord avec notre nouveau président, je pense qu’une majorité veut donner à Donald Trump une chance équitable de faire ses preuves comme président. Il n’a pas remporté le vote populaire, mais aucun des deux candidats n’a remporté la majorité. Qui plus est, l’élection est terminée.
Ceux qui tiennent des discours basés sur les idéologies et sur les étiquettes gauchistes et conservatrices se trompent dans leur évaluation de la politique américaine aujourd’hui.
La majorité des électeurs veulent l’équité, la transparence, la sécurité et le succès.
Voyons ce qui va se passer maintenant.
Barry Casselman
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Le désarroi est du côté démocrate
Par Silvio Canto, Jr.
Il se peut que le président Trump ait pris un départ difficile, mais l’appeler chaotique est stupide et très partisan. Le vrai chaos est de l’autre côté
(…)
Vous voulez parler de situation chaotique ? Regardez du côté des démocrates et de leur campagne pour la nomination d’un nouveau président du parti (le «party chairman» est l’équivalent de Secrétaire général d’un parti).
Dans les prochaines semaines, nous allons voir le parti qui nous a donné JFK, FDR, et Truman nommer un président de parti qui ne pourrait pas gagner une élection hors de San Francisco [NDLR l’une des trois villes les plus à gauche d’Amérique].
Les démocrates se battent encore contre les résultats de l’élection présidentielle. Ils n’ont pas seulement perdu la présidence. Ils ont perdu tout le reste aussi.
Ils ont deux choix :
- Ils peuvent continuer de lutter, de résister et de faire du bruit.
- Ou ils peuvent agir comme des adultes et négocier avec le président Trump, comme Doug Schoen le recommande.
«Beaucoup de désaccords des démocrates avec les ordres exécutifs de Trump sont valables et il y a là clairement une occasion de s’opposer à Trump sur la base de leurs défauts.
Mais si les démocrates veulent reprendre le pouvoir, ils ne peuvent pas le faire en se déplaçant plus à gauche, en résistant chaque action de Trump ni en descendant dans les rues.»
Autrement dit, le parti démocrate est en sursis et il fait face à une lutte insidieuse mais impitoyable pour son avenir.
Alors qu’il est attiré vers la gauche par des activistes anti-Trump, des manifestants et des sénateurs comme Bernie Sanders et Elizabeth Warren, l’Amérique, elle, demeure une nation fondamentalement de centre droit.
En d’autres termes, les démocrates doivent arriver à l’âge adulte.
Néanmoins, les médias demeurent tous obsédés par les débuts difficiles du Président Trump.
Franchement, en comparaison des démocrates, l’Administration du président Trump a l’air d’un groupe bien organisé.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduit par Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
“Les Républicains ont fait la même chose lorsque Barack Obama a été élu..”
Jamais une telle haine désinformation manifestation…
Décevant d’écrire ici des inepties pareilles .
Je ne suis pas à 100% d’accord avec Casselman que j’ai traduit, mais il faut se souvenir de tout le foin que les républicains ont fait sur la question de la naissance d’Obama hors des USA (birther movement) APRÈS qu’il ait été élu.
Ce combat d’arrière-garde (reprenant un argument que des organisateurs de campagne d’Hillary Clinton avaient utilisé pendant les primaires démocrates) était de l’acharnement.
Si les républicains voulaient remettre en question l’éligibilité d’Obama et pouvaient le faire avec des arguments solides, alors ils devaient le faire avant son élection. Une fois qu’ils étaient perdants, ça passait pour de la mauvaise foi.
L’Affaire Benghazi, très grave, aurait du nuire à la ré-élection d’Obama, mais Mitt Romney n’a pas su l’utiliser comme il aurait du en grande partie parce que la crédibilité des républicains avait souffert à cause du «birther movement».
Il faut aussi se souvenir de l’Affaire Lewinsky qui a failli causer l’impeachment de Bill Clinton. Là encore, les Républicains se sont acharnés. De toutes les accusations de donations illégales et de contrats douteux lorsqu’il était gouverneur de l’Arkansas rien n’a été prouvé. Je ne dis pas que Clinton était blanc comme neige, je dis qu’ils se sont acharnés sur la foi d’allégations sans rien prouver en cour.
Si les démocrates veulent réserver le même traitement à Trump, ils ne réussiront pas plus.
C’est quand même étrange que les Américains ne soient pas d’accord sur qui peut être candidat à l’élection!
Exiger la preuve du lieu de naissance d’Obama n’a rien de scandaleux puisqu’il a menti à ce sujet.
simple-touriste : Vous prenez pour acquis qu’Obama a menti parce que ses adversaires, y compris Hillary Clinton, ont martelé qu’il n’est pas né aux États-Unis.
Si cela était vrai, ce serait suffisamment grave pour que les Républicains ou les Clinton en aient fait la preuve irréfutable (ils en avaient les moyens).
Or, ils ne l’ont pas fait, se contentant d’alimenter des rumeurs pour miner sa présidence.
C’est exactement ce que les Démocrates et leurs alliés gauchistes essaient de faire contre Trump: traîner Trump dans la boue (ou sa femme Mélania) avec des allégations, des rumeurs, des thèses complotistes, sans jamais rien prouver seulement pour les salir.
Je n’affirme pas qu’Obama est bel et bien né aux USA, je dis seulement que rien n’a été prouvé. Qu’il soit islamophile ne prouve rien non plus: Justin Trudeau est islamophile et tous les Canadiens savent qu’il est né à Ottawa lorsque son père était premier ministre!
(Vendredi 24 février, le New York Times a publié un éditorial sur la «crise d’identité» du parti…républicain !)
Les motivations de l’acharnement du New York Times envers Trump …sont d’ordre économique
Le New York Times est un vilain menteur… ça ne vas pas bien au New York Time
Article qui dévoile les dessous de la fronde mener envers Trump par son propriétaire le milliardaire mexicain Carlos Slim
:http://www.objectifeco.com/les-tribunes-libres/le-new-york-times-est-un-vilain-menteur.html
La semaine dernière, le New York Times, journal en perdition, a publié un article qui attribuait à Donald Trump et à l’élection présidentielle controversée le gain de « plus d’abonnés en trois mois que sur toute l’année 2015 », revendiquant 276 000 clients supplémentaires pour la « version numérique uniquement ».
En réalité, la publication, propriété du milliardaire mexicain Carlos Slim, cernée de toutes parts, se porte tellement bien qu’elle abandonne huit étages de son quartier-général new-yorkais pour « générer des revenus locatifs significatifs », et qu’elle publie de pathétiques publicités sur Twitter proposant 40 % de réduction sur les abonnements, avec des slogans tels que « La vérité. C’est vital pour la démocratie » et « Le meilleur du journalisme indépendant ».
De plus, la société d’état chinoise JAC Motor et le fabricant automobile mexicain Giant Motors, co-détenu par le propriétaire du New York Times Carlos Slim, investissent conjointement plus de 200 millions de dollars pour fabriquer des véhicules à Hidalgo, au Mexique, suite aux querelles continuelles entre le président Trump et le Mexique au sujet de la proposition de mur à la frontière, et des taxes douanières exorbitantes qui sont censées en payer la construction. Amazon, qui a un actionnaire en commun avec le Washington Post, a récemment été autorisé par la Chine à transporter par cargo des marchandises chinoises vers ses entrepôts américains, ainsi qu’à lancer Amazon Web Services dans ce pays fortement restrictif.
c’est vrai que lorsque les Républicains avait perdu en 2008 que des fois les propos était pas très brillant comme les débats sur la dette mais aujourd’hui il faut être honnête que tout les médias sont contre l’administration Trump et tout ses centaines de manifestation payer pour faire le trouble contre l’élection de M. Trump …. cela fait 30 ans que je suis impliquer en politique ( conservatrice ) comme bénévole et je n’ai jamais vu autant de haine cibler , financer et organiser de la sorte….. cela prouve que la gauche est affaibli et cela a ma plus grande joie
Tout cet argent dépensé par la gauche, en vain, n’aurait-il pas pu servir à des oeuvres sociales ? La preuve que les associations ne sont crées à gauche, que pour servir à mettre le bordel.
Si Mr. Trump ne met pas fin aux subventions de ces associations de gauche, il a de mauvais mois devant lui.