Publié par Jean-Patrick Grumberg le 26 février 2017

Lors de la mise à jour quotidienne de notre rubrique “Donald Trump : Les 100 premiers jours”, j’ai traduit une bien étrange déclaration de Donald Trump.

Dans son message hebdomadaire à la nation diffusé sur Facebook, le Président Trump a salué les entrepreneurs afro-Américains, et tous ceux qui participent à transformer le cours de la nation.

« Cette semaine, j’ai souhaité et j’ai eu le privilège de visiter le musée national d’histoire et de la culture afro-américaine à Washington. Il représente un vibrant exemple de l’extraordinaire contribution des Afro-Américains à notre culture, à notre société et à notre histoire. Il raconte aussi la formidable lutte pour la liberté et l’égalité qui ont gagné contre le péché de l’esclavage et l’injustice de la discrimination. 

J’ai quitté ce musée en étant confiant qu’ensemble, l’Amérique peut vaincre n’importe quel défi.

Il y a une formidable citation de Mohamed Ali sur un mur du musée. “J’ai secoué le monde”, et c’est ce qu’il a fait. C’est ce que firent des leaders comme Sojourner Truth, Frederick Douglass, Booker T. Washington, Martin Luther King et tant d’autres.

Ils ont secoué le monde pour le meilleur parce qu’ils ont inspiré à notre nation de marcher vers la justice et la liberté pour tous. 

Aujourd’hui et chaque jour, je m’engage à continuer cette marche pour que tout Américain, quelle que soit sa situation, ait l’opportunité de monter les grandes marches de la réussite.

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C’était un moment très spécial pour moi d’accompagner Ben Carson et sa famille pour voir l’exposition Carson. Je suis fier de savoir que bientôt il va faire partie de mon cabinet au poste de Secrétaire d’Etat au développement urbain. C’est un poste qui va beaucoup plus loin que le développement urbain, et qui correspond à transformer nos communautés, à retrouver l’espoir, et Ben va faire un travail fantastique.

Je veux que chaque enfant, chaque famille, chaque travailleur afro-Américain aient accès à des bonnes écoles, des quartiers sûrs, et des emplois bien payés. Je veux que chaque enfant défavorisé d’Amérique ait le choix de décider où il veut aller à l’école – c’est tellement important.

Je veux aussi honorer et promouvoir les succès des universités historiquement noires de notre pays. Elles font un travail fantastique, et elles ne reçoivent pas la reconnaissance qu’elles méritent, et [je vais faire en sorte qu’elles] commencer à recevoir cette reconnaissance.

Pour aider les Afro-Américains à prospérer, nous allons travailler durement pour que chaque enfant vive dans des communautés sans violence, et qu’ils aient accès aux emplois les mieux rémunérés.

Nous avons perdu beaucoup d’emploi au détriment de l’étranger, et cela affecte particulièrement durement la communauté afro-américaine. Cette semaine, j’ai rencontré des patrons d’industries, et nous allons ramener ces emplois, et j’insiste, nous allons vraiment ramener ces emplois, des emplois bien payés.

Merci, que Dieu vous bénisse, et que Dieu bénisse l’Amérique.»

Ces paroles, si elles étaient prononcées par un président démocrate, feraient la une de tous les médias. Elles seraient traduites dans toutes les langues, seraient en première page du Monde et de Libération, en France. Son auteur recevrait probablement un prix Nobel.

Mais elles ont été prononcées par Donald Trump, et au mieux, il sera critiqué pour avoir dit cela, on parlera de condescendance, d’hypocrisie, d’arrogance, ou on n’en parlera pas du tout.

Cela vous dit pourquoi les journalistes méritent d’être méprisés : ils sont nauséabonds, ce sont des sales types.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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