Le livre de Paul Landau : «Pour Allah jusqu’à la mort* », était publié en 2008.
Il n’avait pas fait grand bruit parce que la presse, comme à son habitude, ne fouille pas là où ça fait mal. Pourtant, cette étude très pointue est d’une brûlante actualité. Il s’agit de la description et de l’analyse minutieuse et fort bien documentée, concernant les jeunes convertis qui finissent par s’engager dans le djihad, dans tous les pays européens, aux EU ou en Australie. Ce livre est mené comme une enquête, ce qui le rend facile à lire et passionnant.
Qui sont ces jeunes ? Pourquoi se convertissent-ils ? Pourquoi vont-ils jusqu’à tuer et se sacrifier pour le djihad ? Autant de questions brûlantes dont on cerne bien des éléments de réponse mais où il reste, cependant, une part d’inconnu.
Bien sûr, nos sociétés n’apportent plus grand-chose de spirituel pour nourrir cette quête du sens présente chez les jeunes. Sens qu’ils ne trouvent ni dans leur religion (quand ils en ont une), ni dans la famille, lorsque celle-ci se désagrège trop souvent, ni dans l’autorité parentale qui s’est largement émoussée avec l’idéologie de permissivité et de droits de l’enfant, sans que les devoirs soient jamais évoqués. Quant à l’école, elle n’apprend plus rien et la transmission des connaissances : de la littérature, de la philo et de l’histoire a été réduite comme peau de chagrin, édulcorée par un saupoudrage sans chronologie, sans soubassement solide et surtout remplacée par le catéchisme des « droits de l’homme ».
Mais, comme le constate l’auteur à travers l’itinéraire des convertis à l’islam, cela ne suffit pas à expliquer pourquoi ces jeunes s’embarquent dans une religion – certes accueillante, mais qui les mène, généralement à un radicalisme que rien ne laissait imaginer. (Il y a une série TV américaine : « Sleeper cell » qui montre bien comment des jeunes se convertissent puis se sacrifient en tuant le maximum de gens au cours d’un terrible attentat. Elle est passée en France il y a quelques années mais n’a pas fait beaucoup de bruit et, lorsque je me trouvais aux USA en 2008, j’en avais parlé à de jeunes Américains qui disaient que c’était exagéré et surtout anti-islam) !
Pour enrôler des jeunes en mal de sens, ou d’aventures ou parce qu’ils sont influencés par des copains, il faut qu’ils trouvent devant eux une idéologie forte et convaincante : celle de l’islam ou de l’islamisme. (Personnellement je ne vois pas la différence car l’islamisme n’est-il pas la partie émergée de l’islam ? Je ne veux pas dire par là que tous les musulmans sont des terroristes, bien sûr, mais il est évident qu’ils on beaucoup de mal à dénoncer et à s’opposer à l’islamisme.)
s’il n’y avait pas des Salafistes, des mosquées politiquement actives, il n’y aurait pas beaucoup de convertis et de postulants au djihad
Une question se pose : quand on voit, comme l’expose l’auteur de façon très claire, que depuis plusieurs décennies l’islam se répand dans nos banlieues et dans l’Europe entière, on est effrayé de constater que rien n’est fait pour endiguer une islamisation de plus en plus visible parce qu’il se veut visible.
Paul Landau le souligne : s’il n’y avait pas des Salafistes embusqués un peu partout, des mosquées politiquement actives, il n’y aurait pas beaucoup de convertis et de postulants au djihad. Il est donc urgent de prendre des mesures drastiques. C’est pour cette raison qu’un tel livre permet à ceux qui sont encore ignorants du phénomène de réfléchir aux conséquences prévisibles de ces conversions qui se multiplient. Or cela ne semble pas vraiment interroger ceux qui nous gouvernent. Mais doit-on s’étonner ?
J’ai été particulièrement intéressée par le passage sur les convertis Allemands.
il semble que ces immigrés soient les nouveaux damnés de la terre pour ces intellectuels en mal de cause à servir
Il se trouve que j’étais à Berlin en juin dernier, chez des amis et j’ai été frappée par l’engouement de certains pour des réfugiés Syriens mais aussi Ouighours dont ils s’occupent ; il semble que ces immigrés soient les nouveaux damnés de la terre pour ces intellectuels en mal de cause à servir. Ils étaient évidemment tout à fait en phase avec la politique « suicidaire » d’Angela Merkel. La culpabilité allemande – légitime – doit-elle conduire à un tel aveuglement, une telle haine de soi ? Au train où vont les choses, les conversions vont exploser.
Or se préparaient déjà en 2007, en Allemagne, des attentats de grande envergure contre une caserne américaine par des convertis de souche.
Les terroristes furent arrêtés avant la mise à exécution de leur projet, mais la population allemande commençait dès lors à prendre conscience du danger terroriste sur son propre territoire. Et Paul Landau de s’interroger :
« comment expliquer que des jeunes Allemands, Français, Américains, décident de se convertir précisément au moment où l’image de l’islam n’a jamais été aussi mauvaise, et où il devient beaucoup moins confortable d’être musulman en Occident ? »
C’est une question à laquelle l’auteur tente d’apporter des éléments d’élucidation dans la seconde partie de l’ouvrage.
Le passage où il est question des femmes d’origine musulmane qui s’engagent dans le djihad est aussi bien vu. Il s’explique certainement en grande partie par l’infériorité dans laquelle les femmes sont tenues dans les pays arabo-musulmans, mais aussi et de plus en plus, dans les banlieues des villes européennes. On comprend que ce soit un moyen pour elles de « s’émanciper », de trouver, même au prix de la mort, cette égalité ou cette échappée qui leur est refusée. C’est cher payé !
L’auteur balaie l’idée reçue que les djihadistes seraient des désespérés, des incultes, des dérangés mentaux, comme on tend à le faire croire encore aujourd’hui dans la presse qui s’efforce de trouver des circonstances atténuantes à ces criminels.
J’ignorais, par exemple, que le nombre de convertis était aussi important en Espagne qui fut islamisée pendant huit siècles. Il s’agit là pour eux d’un enjeu symbolique.
L’analyse du désir de reconquête d’une Andalousie mythique est aussi très instructive. J’ignorais, par exemple, que le nombre de convertis était aussi important en Espagne qui fut islamisée pendant huit siècles. Il s’agit là, comme le dit l’auteur, d’un enjeu symbolique. On apprend que « le thème du retour de l’islam en Espagne Al- Andalous est omniprésent dans le discours islamique contemporain, et les convertis y occupent une place de premier plan ».
Selon Paul Landau,
« l’Arabie saoudite, n’a pas ménagé ses efforts pour exercer une influence et promouvoir le retour de l’islam en terre hispanique. »
Une communauté musulmane a été formée à Cordoue, à Grenade qui comptent un nombre croissant de convertis. On peut donc penser que cette « reconquête » est en marche.
Dans un chapitre très important : « les convertis maillon essentiel de la stratégie islamique », Paul Landau analyse avec acuité l’importance de la conversion pour le projet totalitaire islamique. Si durant les conquêtes musulmanes, dès la période de la Mecque, les mécréants étaient convertis de force, ils pouvaient garder la vie s’ils payaient l’impôt ; s’ils refusaient et la conversion et l’impôt, ils étaient tués.
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Enfin, dans le chapitre : « la double conversion des convertis à l’islam radical », Paul Landau explique que si tous les convertis ne deviennent pas djihadistes, beaucoup passent à l’étape suivante parce qu’ils trouvent sur leur chemin, par des rencontres ou dans certaines mosquées, des gens qui leur font franchir l’étape suivante, à savoir l’adhésion au projet politique de l’islam conquérant.
J’ai lu pas mal de livres sur l’islam, le monde arabo-musulman : Bat Ye’or, Alexandre del Valle, Anne-Marie Delcambre etc, et je pense que le livre de Paul Landau s’inscrit dans la lignée de ces auteurs, car il a le mérite rare de nous donner une vision claire du phénomène djihadiste chez les convertis, en s’appuyant sur des faits avérés.
On est effrayé de constater que le monde occidental est attaqué par une pieuvre tentaculaire qui avance lentement mais sûrement
C’est un livre bien construit, très pédagogique qui nous offre une vision claire, documentée, analysée, mais sans conclusions définitives, même si on suit aisément la pensée de l’auteur. Ce livre est d’autant plus important qu’il s’intéresse à un phénomène qui n’est pas en passe de s’arrêter. On est effrayé de constater que le monde occidental est attaqué par une pieuvre tentaculaire qui avance lentement mais sûrement. Ce qui est angoissant, c’est que, malgré le travail considérable des Services de renseignement, notamment en France, nos hommes politiques continuent à mettre la tête dans le sable.
Le Figaro du 22 février 2017, titrait : « La politique de dé-radicalisation est un échec ».
Selon deux sénatrices, Esther Benbassa et Catherine Troendlé, le « dé-endoctrinement, le dé-embrigadement et la réinsertion des djihadistes en France et en Europe, » témoigne de l’échec des politiques publiques nationales menées depuis trois ans maintenant. Des échecs dus au choix et à la mise en œuvre des programmes, mais aussi au fait que passé un certain stade de la radicalisation islamiste, le chemin de retour est impossible.
Ce constat n’a rien de surprenant. Nous sommes toujours dans la perspective absurde de la rééducation.
On ne peut que conseiller à tous les adeptes de la dé-conversion pour les convertis à l’islam de lire le livre de Paul Landau, d’une brûlante actualité, et de réfléchir, tant qu’il est encore temps – mais il est peut-être déjà trop tard – à mettre un coup d’arrêt à cette immigration musulmane, si l’on ne veut pas être converti par la force.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Evelyne Tschirhart pour Dreuz.info.
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les centres de dé-radicalisation en France sont dés leur conception voués à l’ échec à mon avis parce que le personnel chargé de cette mission quasi impossible est complètement ignare .Ces “agents” de dé-radicalisation n’ont certainement pas lu le Coran ni aucuns ouvrages essentiels pour comprendre l’Islam , la conquête arabe, l’Empire Ottoman …etc…
Donc, en conséquence, aucun d’eux ne doit rentrer en France, ils doivent être déchus de leur nationalité française puisque indignes de séjourner parmi des citoyens inoffensifs et traîtres à notre pays.
vous avez raison. il n’est plus temps de chercher le comment et le pourquoi.
il est temps d’agir.
s’ils veulent se battre pour l’ennemi il faut les laisser aller mais pas question de les
laisser revenir
la déradicalisation est aussi efficace que la dénazification
si justement se son pour la plupart des musulmans même le mentor des frères salafistes opportunément dé-radicalisé tueur en rêves Kohachi en fait partie avec un très gros salaire (nos impôts)la créatrice de ces centres est musulmane ce qui me fait douter de leur probité
Islam
Islamisme
Istamiste
Islamite
Islamose
Islamation
Tout ca, ce sont des maldies mantales déclinées a l’envie par des musulmans.
Aucune différence.
Secte politico-religieuse a interdire sur terre et dans l’espace.
Houla, pas bien réveillé le GB: *****maladies mentales*****
Et pour des analyses très fines à propos du terrorisme, on peut lire également Démocraties sous stress de Garapon et Rosenfeld : https://www.puf.com/content/Démocraties_sous_stress
Hélas, hélas ! je connais encore beaucoup trop de gens qui non seulement ne va pas sur les sites de la réinfosphère (beurk ! c’est des fascistes) mais qui en plus pense que lutter contre l’ISLAM c’est du racisme.Pour ces gens , le problème est économique et soit ils considèrent que les muzz sont les laissés pour contre de la croissance (euh décroissante d’ailleurs), soit ils pensent qu’une économie plus capitaliste permettrait le plein emploi et donc arrêterait l’islamisme radical.
Pour l’essentiel de ces gens très nombreux , la vérité vient du Monde (le journal) de libé ,du canard et des infos de la TV et de la radio. Ils ne voient rien venir..Ils sont persuadés que tout ça , tout ce que disent les sites de réinfo, ne sont que des mensonges, de la dramatisation destinée à promouvoir l’idéologie fasciste. J’ai vainement essayé de leur faire comprendre .. Ca ne sert à rien . Tous ces gens ont été bien formatés pour croire que tout va s’arranger après une période difficile et que le djihad n’a rien à voir avec l’Islam ( il y a bien des fanatiques religieux chrétiens alors , vous disent-ils c’est pareil pour l’Islam) . Enfin tout le monde , ici sur ce site et d’autres , vous connaissez la chanson… Moi j’ai peur de l’avenir , peur de voir mon pays disparaître et j’enrage aussi car je ne vois personne se soulever contre ce qui nous arrive sauf quelques voix dissidentes ici ou là qui n’y changeront rien!
La solution offerte gratuitement à tout homme libre !
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Blaise Pascal (1623 -1662): Penser fait la grandeur de l’homme.
Pascal : Ou Dieu existe ou il n’existe pas. L’âme est mortelle ou immortelle. Tout ce que je sais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter. Je ne sais pas d’où je viens, ni où je vais. En sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant ou dans les mains de Dieu.
Pascal : Il faut savoir douter où il faut, assurer où il faut, et se soumettre où il faut. Qui ne fait ainsi n’entend pas la force de la raison. . . . . . Deux excès: exclure la raison, n’admettre que la raison.
Julien Green (1900 – 1998): La Bible est une lettre personnelle adressée à chacun de nous par Dieu.
Ce que Luther et Calvin redécouvrent : Etre chrétien n’est pas d’abord une question liée à ce que l’on fait ou pas, il s’agit d’accepter ce que Dieu a fait, fait, pour nous. Cette acceptation est la foi.
Jean 3.16: Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
«La plus grande chose, dans l’histoire de l’humanité, ce n’est pas l’homme qui a marché sur la Lune, mais c’est Dieu qui a marché sur la Terre en la personne de Jésus-Christ.»
post-scriptum :
– Goethe (1749 – 1832) rajoute: Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être.
– Héb. 9.27: … il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, …
– Jésus-Christ : Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. (Luc 21.33)
– Pascal encore:Incroyable que Dieu s’unisse à nous.
– Léon Bloy (1846 – 1917): “Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable.” Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.»
Dès le début, la campagne de “dé-radicalisation” m’a bien fait rire ! Quand on a été “biberonné” à la corânerie, il est quasi impossible d’en sortir ! Sauf, peut-être, via une déprogrammation de l’inconscient par l’hypnose profonde ! Et encore !
Il y a en Belgique, une “returness” convertie d’origine italienne qui visite (officiellement), munie d’un bracelet électronique, tous les établissements scolaires pour présenter une conférence visant à faire prendre conscience aux ados du danger de l’islamisme ! Cette femme avait déjà été mariée à un muzz qui l’a laissé tombée avec son gamin ! Après quoi, elle a récidivé avec un djihadiste et est partie en Syrie. Rebelotte, un second polichinelle dans le tiroir ! Ensuite, retour en Belgique avec ses deux marmots grâce à son paternel et des appuis sur place. Le problème, c’est qu’on a du mal à croire qu’elle est réellement dé-radicalisée car elle ne peut s’empêcher de faire la promotion de l’islam. Elle a avoué à une journaliste qu’elle demeurait encore attirée par les djihadistes et un nouveau départ là-bas. Alors ???
Alors ? Ceux qui croient encore à cette fable de la “déradicalisation” sont des crétins finis, et les prochaines victimes désignées des criminels coraniques.
Je pense que ce pauvre cheval est en train de souffrir !