Publié par Jean-Patrick Grumberg le 11 mars 2017

Avec l’affaire Mehdi, et le silence autour des tweets d’Oulaya Amamra, la gauche a décidé d’excuser le racisme et l’antisémitisme de son camp.

Je les laisse dans leur puant bourbier relativiste, s’ils ne peuvent pas voir que Mehdi = Soral.

Les racistes et les antisémites me dégoûtent, quel que soit leur bord. Askolovitch ou Pascale Clark qui excusent l’antisémite ne valent pas mieux que Boris Le Lay condamné pour ses abjects propos racistes ou Henry de Lesquen condamné pour antisémitisme.

Mais j’ai récemment réalisé, en parcourant une brève mentionnant que trois hommes de Saint-Quentin ont été condamnés à 18 mois de prison pour avoir insulté de “sale bougnoule” un gendarme en civil (qui d’ailleurs était portugais), ou que Gregory Pasqueille a été condamné cette semaine à 1000 euros d’amende pour avoir dit que Taubira est une guenon, que les racistes m’inspirent plus de dégoût que les antisémites.

Pourquoi cela ? Le racisme n’est-il pas moralement équivalent à l’antisémitisme ?

Pas pour moi.

L’antisémitisme est essentiellement enraciné dans la jalousie envers le peuple juif pris dans son ensemble pour sa réussite dans tout ce qu’il entreprend depuis l’antiquité.

L’antisémite nourrit un profond complexe d’infériorité par rapport à nous. S’il n’est pas capable de chercher à comprendre nos réussites, nos accomplissements, et à s’élever plutôt que rester là à croupir dans son amer ressentiment, je ne peux que le plaindre. Il m’est difficile d’avoir du dégoût alors qu’il me fait pitié. Dégoûté par les propos antisémites oui, mais dégoûté parce qu’ils sont complexés ?! Parce qu’ils pètent de jalousie envers nous ? Qu’ils se placent en dessous de nous ? Voilà qui m’est plus difficile. Quand on crache d’en bas, me dit un jour un sage de la campagne, les mollards retombent toujours sur son auteur.

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Le raciste, c’est une tout autre histoire.

Lui se croit supérieur aux noirs et aux arabes. Il les considère comme une race inférieure. Le raciste se voit comme appartenant à une race supérieure. Il ne voit pas son voisin de palier drogué comme un légume, le pédophile en série condamné pour viol sur enfants, l’antifa qui casse les vitrines pour la cause ni le normand converti à l’islam parti décapiter des infidèles à Raqqa.

Le raciste se voit supérieur au noir et à l’arabe et il n’y a pas de quoi, l’antisémite se trouve inférieur au juif et il y a de solides raisons de le penser.

Le raciste est écœurant, l’antisémite, éduqué ou pas, éloquent ou pas, armé de ce qu’il croit être des arguments ou pas, n’est finalement qu’un débile.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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