Par 111 voix contre 72, le Conseil national suisse a adopté le 8 mars une motion interdisant le financement des ONG impliquées dans le boycott d’Israël et l’antisémitisme.
Le Conseil des États, chambre haute, devra se prononcer en mai et confirmer cette décision.
C’est le député de l’Union démocratique du centre (UDC) Christian Imark qui a déposé la motion intitulée: «Couper court au détournement des deniers publics à des fins de racisme, d’antisémitisme et d’incitation à la haine». Il a rappelé que «des révélations mettent régulièrement en évidence les relations douteuses entretenues par des ONG bénéficiant plus ou moins discrètement de subsides de la part de la Confédération».
Le député visait des ONG telles que Al-Haq, Adalah, Breaking the Silence et BDS, qui «sont à l’origine de campagnes antisionistes et racistes qui appellent à la destruction d’Israël et sont parfois en connexion avec des organisations terroristes».
Le ministre des Affaires étrangères Didier Burkalter s’est opposé à la motion, faisant l’éloge de « Breaking the Silence » et précisant que le gouvernement collabore avec ces organisations.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Le plus fort est d’apprendre que le gouvernement, directement ou non, finance ce genre d’organismes, ce qui explique son opposition à la motion, mais fait planer des doutes sur ses bonnes intentions vis-à-vis d’un pays démocratique et entouré de terroristes comme Israël.
L’Association Suisse-Israël a été très active dans le succès de cette motion.
Pour sa part, BDS estime que la motion représente «une attaque contre la population palestinienne, contre la liberté d’expression et contre les organisations engagées en faveur des droits humains et du droit international».
Elle a pour moteur d’incessantes pressions économiques, académiques, et politiques contre Israël en Europe est spécialisée dans les intimidations d’artistes qui se produisent en Israël et contre des artistes israéliens qui viennent en Europe. N’appelant jamais au boycott d’Etats criminels qui massacrent leur population ou violent les droits de l’homme, BDS a été depuis longtemps piégé par ce parti-pris qui a révélé ses motivations antisémites profondes.
La France, pays occidental le plus anti-israélien, ne risque pas de voter l’interdiction de financement des associations de boycott.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mireille Vallette pour Dreuz.info.
J’ai l’impression qu’il y a un tendance globale pour dénoncer le faux mouvement “anti-discrimination” BDS, partout dans le monde occidental qui finit par se déniaiser, sauf dans certaines universités 100% contrôlées par les marxistes, évidemment.
L’UDC… Que n’entendait-on dans nos merdias à l’époque sur ce parti, et surtout sur Christoph Blocher… Force est pourtant de constater que la plus grande partie des grands mouvements dits d’estrème drouate en Europe sont pro-israéliens. Même le prétendu bal nazi comportait des députés juifs, parmi tous ces élus des droites nationales…
En revanche, l’antisémitisme islamique, celui-là, bien réel, on l’embête pas trop, on cherche des explications circonstancielles (Palestine), refusant de voir que le Coran est mépris pour les Juifs et ce bien avant l’existence de l’État d’Israël…
Bravo et merci Mr Christian Imark … et, une fois de plus, honte, honte à Mr Didier Burkalter !
Bravo au 111 qui ont voter contre les BDS …. mon souhait serait que tout les pays pratiquerait la même politique
Où peut-on se joindre aux 111 qui ont signé contre BDS ? Est-ce un site réservé aux suisses ?
Salut Henry, non on ne peut pas se joindre aux votes des conseillers nationaux. La population suisse non-plus.
Pour nous les Suisses chrétiens amoureux d’Israël, l’association BDS est une abomination. On peut comparer BDS à Ammann (pour les non-croyants, relire le livre d’Esther dans la Bible). La Suisse devrait être une sentinelle face à Israël ce qui n’est absolument pas le cas. M. Burkalter est un excellent homme politique, mais il est pour la solution à deux états, qui n’est pas du tout dans le plan de Dieu pour Son peuple. Nos politiques au conseil fédéral devraient relire la Bible pour prendre conscience de, qui est Israël pour Dieu d’abord et ensuite du rôle que l’état hébreu doit tenir face aux nations. Leur opinions changerait peut-être. Mais la Suisse, comme le témoigne son passé, aimerait vivre en paix et ne pas rencontrer de conflit. Le politiquement correct reste très à la mode chez nous, comme pour des dizaines de nations, et je suis tellement heureuse que mon pays ait signé cette motion d’interdiction face au BDS. Prions pour qu’elle soit ratifiée. Que Dieu bénisse Israël, que Dieu bénisse mon pays.
Une fois de plus, M. Burkhalter n’est pas en phase avec les réalités.