Bilan : six interpellations, une dizaine de vitres de voitures brisées, des rues jonchées de pierres et de déchets de poubelles retournées. Le lycée Darius-Milhaud du Kremlin-Bicêtre a été le point de départ d’impressionnantes échauffourées, ce mardi matin. A cheval sur le territoire de Villejuif, le quartier a été paralysé par une centaine de jeunes durant près de trois heures. Pas de mot d’ordre clair. Même si les noms d’Adama et de Théo ont vite émergé. Et ce qui ressemble à un pari : « Venez, les keufs seront pas chiches de charger ! », comme le disaient des jeunes près du lycée ce matin.
Certains jeunes préparaient leurs projectiles
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Selon cet enseignant, tout est parti d’un « rassemblement pacifiste » organisé devant l’établissement pour dénoncer les violences policières, « comme il y a quinze jours ». « C’était plutôt calme jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre », assure-t-il. Vers 10 h 15, l’attroupement gonfle et certains, capuche relevée, écharpe remontée jusqu’aux yeux, cherchent clairement à en découdre avec le peloton d’intervention. Plusieurs véhicules de riverains sont pris pour cibles. La circulation est donc coupée, des scooters en profitent pour perfectionner leurs rodéos. « Ceux-là sont de l’extérieur », assure le personnel de Darius-Milhaud, déplorant la « compétition entre établissements » depuis plusieurs jours.
Les vitres de plusieurs voitures ont été brisées
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Eloigné du lycée avec pédagogie par les Equipes mobiles de sécurité du rectorat, le groupe remonte la rue du 12-Février. « Vous voulez vous exprimer ? Organisons quelque chose mais pas comme ça, hurle cette assistante d’éducation, tentant de raisonner un ado à cran. Ce n’est pas ce que veulent les proches des victimes. La sœur d’Adama [Traoré, NDLR] est scolarisée ici. Tu sais qu’elle ne cautionne pas. » La tension monte lorsque des lycéens s’engouffrent dans les rues adjacentes pour faire face aux boucliers des policiers. Aux jets de projectiles (bouteilles de verre, pierres et cocktail Molotov), les agents répondent par du gaz lacrymogène, des fumigènes et des grenades de désencerclement devant des voisins médusés. Les échanges s’achèveront vers 13 heures, sitôt le groupe dispersé. Les pompiers viendront éteindre un feu de déchets rue de Gentilly.
Le groupe cherchait le face-à-face avec les policiers
Cinq Villejuifois et un Kremlinois, tous âgés de 17 à 18 ans, ont été interpellés aux abords du lycée. Un policier a été légèrement blessé par un projectile reçu sur le tibia. « Mais qu’est-ce qu’ils ont dans la tête ?, s’interroge Jackie, une voisine espérant retrouver sa voiture en bon état. La rumeur de ce rassemblement courait depuis plusieurs jours. Et nous, riverains, on n’en savait rien… »
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Leparisien
Si ce n’est pas encore la guerre civile, c’est juste parce que les Français n’ont pas d’armes. Mais ça arrivera bien un jour.
Il nous reste toujours la solution d’acheter un opinel pour tailler un arc et des flèches.
Je donne des cours gratuits 😉
les Français oui n’ont pas d’armes les muzz en ont et pas qu’un peu
Ici n’importe qui fait n’importe quoi, caillasse brûle des des voitures casse des abris bus contre la violence policière encore plus de violence les politiques s’en foutent ils sont trop occupés à se remplir les poches…
Donc, une fois de plus, c’est la faute à la police….mais, c’est vrai, quoi, pourquoi ils ne restent pas le cul sur leurs chaises au lieu d’aller bouffer des pavés?
Le mieux étant qu’ils seront payés itou.
Rester au chaud? C’est le message que viens de faire passer une cour d’appel, donc un jury populaire.
Il ne s’agit pas de jeunes mais des xxxx qui veulent creer le chaos, comme partout dans les pays d’ou ils viennent
Ah la mérule islamique est de plus en plus provocante. Le petit gros de l’Elysée va probablement retourner au chevet de Théo pour voir si sa température rectale ne suscite pas trop d’inquiétude. En ressortant, Destructor pourrait aider un peu les caïds à caillasser 2 ou 3 bagnoles de police, histoire de bien leur montrer de quel bord il est. Mais rassurons-nous, grâce à sa fille Emmanuelle, nous aurons la charia dans moins de 2 ans.
Fraise des bois doit s’emm… sans le fils twitter plaisant, festif et de bon aloi de “Marcellin Duchamps” AKA Mehdi Meklat “le doux enfant” (Slate).
C’est un départ de feu parmi tant d’autres…
Un jour, l’un d’eux prendra pour de vrai, comme en 2005, ce qui fera la joie des Socialauds afin d’annuler tout processus démocratique.
Les gamins n’ont pas envie de se laisser emporter par la dissolution : ils ont besoin de symboles, d’autorité, de loi.
“Venez, les neufs ne seront pas chiches de charger”, c’est quoi sinon un appel à la limite dans un monde sans limite, sans loi ?
Il y a des gamins qui intègrent des bandes de petites frappes, qui commettent des délits ensemble; certains, à la question “pourquoi fais-tu ça”, répondent qu'”au moins, dans la bande, il y a de l’ordre.”
Quand la Société prétend qu’il n’y plus de Père, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait de plus en plus de violence.
Ces gamins n’ont pas envie de notre monde sans limite, sans loi, sans Père, sans Histoire, sans poésie, sans temps qui passe.
Ils ne veulent d’un monde où l’économisme et le scientisme constituent le seul horizon.
Et sans latin…
Qu’est-ce que l’économisme?
C’est un doctrine qui réduit l’homme à une petite souris qui fait tourner la roue de l’économie.
Tout tourne autour de la production et de la consommation.
Les choix sont faits non plus sous l’angle du politique, du religieux, d’une spiritualité, mais de ratio de rendement etc.
Le marché est érigé au rang de valeur et la libre concurrence est le maître mot, libre concurrence en vertu de laquelle chacun est autorisé et invité à tuer ses concurrents (économiquement).
Il n’y a plus aucune chose commune, ce qu’on appelle aussi République.
Tout ce qui compte, c’est que la machine économique tourne et que les gens consomment : peu importent le religieux, la spiritualité, la poésie, la nostalgie, l’amitié, l’identité.
Il faut que ça tourne et qu’il y ait du rendement : vous ne valez rien en tant que vous êtes un être humain et un Sujet : votre valeur n’est plus déterminée que par le nombre de pièces que vous avez fabriquées ou le nombre de dossiers que vous avez traités (vive les statistiques !).
Il n’y a d’ailleurs plus de Sujet puisqu’il n’est plus permis d’être référé à quoi que ce soit.
Plus de loi, plus de limite : totale liberté pour tous, et tout est possible !
Et pour faire fonctionner la machinerie, il y a le management qui a envahi y compris la sphère de l’Etat, ou de ce qui reste des Etats.
Et faut-il rappeler ou signaler que le management s’est construit en prenant le nazisme pour modèle ?
Les FDS ne réagissent pas… pour l’instant car des élections majeures auront lieu dans moins de deux mois et ils privilégient encore la voie démocratique… pour l’instant !
Il y a des coups de pieds dans l’arrière train qui se perdent !