Publié par Guy Millière le 17 mars 2017

Je reviendrai prochainement sur la défaite de Geert Wilders aux élections législatives aux Pays Bas.

Cette défaite n’est qu’une défaite en trompe l’oeil et a, en filigrane, toutes les apparences d’une victoire.

Toute la campagne électorale aux Pays-Bas s’est faite sur les thèmes définis par Geert Wilders.

Pour l’emporter (en perdant néanmoins vingt pour cent de ses sièges, passant de 41 à 33), Mark Rutte, le Premier ministre centriste sortant, a du adopter en les édulcorant la plupart des propositions de Geert Wilders (qui a vingt cinq pour cent de sièges en plus, pesant de 15 à 20 sièges), et il a pris une attitude de fermeté vis-à-vis de la Turquie qui a débouché sur des émeutes islamiques dans le pays il y a quelques jours (attitude qui lui a permis de séduire des électeurs de Geert Wilders qui découvriront bientôt que la copie ne vaut pas l’original).

Mark Rutte est, en supplément, privé de partenaire de gouvernement, car le Parti socialiste néerlandais qui gouvernait avec lui a connu une défaite telle qu’il est un parti en voie de disparition (il est passé de 38 sièges à 9 sièges).

Mark Rutte peut s’entendre avec un autre parti centriste, les Chrétiens démocrates, et avec un parti “libéral progressiste”, et encore cela ne suffit pas à faire une majorité. Mark Rutte devra tenter de s’entendre avec le parti Vert, qui est, comme en France, un parti néo-communiste, et on peut souhaiter bien du plaisir à Mark Rutte, ou garder les socialistes rescapés du naufrage.

Même si Geert Wilders avait gagné, il n’aurait pu gouverner car les autres partis ont dit d’avance qu’ils refuseraient tout rapprochement avec lui. Avoir imposé tous les thèmes de la campagne électorale est la seule victoire que Geert Wilders pouvait raisonnablement espérer.

Ce qu’on doit ajouter est que si c’est la seule victoire que Geert Wilders pouvait espérer, c’est parce que les Pays-Bas sont en Europe, et donc sur un continent où la pensée monolithique de gauche constitutive du totalitarisme que je dénonçais récemment en France règne.

Geert Wilders est dans un pays où, comme en France, tous les médias sont au service de la pensée monolithique de gauche et où, comme en France, la justice est instrumentalisée. Il est dans un pays où le lavage de cerveau est permanent et où il subit une diabolisation de chaque instant.

Obtenir le résultat qu’il a obtenu en ce contexte est une prouesse. Il ne pouvait obtenir un équivalent néerlandais du Brexit.

Il est sans cesse insulté dans la presse française et qualifié de personnage d’”extrême droite”. Il est l’incarnation même de ce que les islamo-gauchistes appellent l’extrême-droite aujourd’hui en Europe et la diabolisation qu’il subit montre que la véritable extrême-droite en Europe aujourd’hui est chez les islamo-gauchistes.

Il n’y a pas en lui un milligramme de racisme. Il est l’envers absolu d’un antisémite et c’est un ami d’Israël et des Etats-Unis lorsqu’ils ont un Président respectueux des valeurs des Pères fondateurs. Il est profondément respectueux des règles du droit, du droit naturel des êtres humains et de la démocratie. C’est un défenseur de la liberté d’entreprendre, de parler et de choisir.

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Ce qu’on lui reproche est de considérer l’islam comme un totalitarisme et de comparer le Coran à Mein Kampf, en disant que c’est un livre d’incitation au meurtre et au génocide.

L’islam est fondamentalement totalitaire, quand bien même des gens qui se disent musulmans ont leur vision de l’islam, qui est une vision occidentalisée qui fait d’eux de mauvais musulmans. Le Coran est effectivement un livre d’incitation au meurtre et au génocide.

Ceux qui lui font des reproches sont les idiots utiles et les compagnons de route de l’islamisation qui mène l’Europe vers la destruction.

Seront-ils vaincus avant que l’Europe soit détruite, ou conduiront-ils l’Europe jusqu’à sa pleine destruction ? Telle est la question.

Des hommes tels que Geert Wilders espèrent qu’ils seront vaincus avant que l’Europe soit détruite ?

J’aimerais penser que des hommes tels que Geert Wilders ont raison. Je suis plus pessimiste qu’eux, mais je salue leur combat avec le respect qu’il mérite.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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