Ignorant royalement les mariages avec mineures dans l’islam, et les pratiques pédophiles de la société musulmane souvent dénoncées dans les médias anglophones mais jamais dans les médias en langue française, le lynchage médiatique de l’Église catholique par les christianophobes islamo-gauchistes ne fait aucune pause – Jean-Patrick Grumberg.
Un dialogue entre l’abbé Alain René Arbez et le Professeur Georges Abraham, sexologue, à Genève.
ARA : Professeur Abraham, vous êtes né dans une famille judéo-catholique. Vous êtes docteur en médecine et docteur en philosophie. Vous êtes un des fondateurs de la sexologie européenne, et un membre formateur à la Société suisse de psychanalyse et membre d’honneur du groupe de psychiatres genevois. Votre parcours de formation vous donne des références professionnelles pluridisciplinaires, c’est là un atout constructif dans votre approche des problèmes humains ?
PGA : oui, dans le sens où j’ai pu bénéficier de formations spécialisées, comme la neurologie, mais aussi la sexologie aux Etats unis ; ces disciplines m’ont ainsi permis de mettre au point une approche plus complète et plus globale de l’être humain dans sa sexualité. Je me suis également formé à la psychanalyse à Genève avec De Saussure. J’ai enseigné durant 12 ans à la Faculté de médecine de Genève et donné des cours à Turin et à Marseille. Je coordonne la parution du numéro de sexologie de la revue médicale suisse.
ARA : votre écoute des problèmes de sexualité n’est-elle que scientifique ou prend-elle en compte une autre dimension liée à vos convictions humanistes et spirituelles enracinées dans la Tradition judéo-chrétienne?
PGA : lorsqu’un praticien veut aider quelqu’un à soigner ses troubles, il devrait y avoir d’abord une compréhension de certains mécanismes psychologiques mais aussi une vision plus globale de l’être humain, incluant sa dimension spirituelle. Par exemple, je me distancie des neurosciences qui bénéficient certes d’une aura, mais qui ont tendance à réduire l’être humain à des interactions neuronales. Dans cette optique réductrice, le moi est une illusion et la liberté quasiment inexistante. Une vision mécaniste des pulsions de l’être humain n’est pas satisfaisante, ni en terme de diagnostic ni dans un projet de soins de la personne.
ARA : les médias se sont engouffrés dans le créneau porteur de la mise au jour de problèmes de pédophilie impliquant des prêtres et des religieux, un peu partout dans le monde. Comment avez-vous analysé cette situation ?
PGA : l’Eglise est particulièrement la cible, mais de ces excès peut sortir un bien, en ce sens que l’Eglise peut montrer qu’elle a pris sérieusement les choses en mains, tant dans les procédures, que dans la formation du clergé ainsi que dans la prévention de dérapages dramatiques, non seulement en termes d’image, mais avant tout pour les victimes. C’est bien la seule institution à l’avoir fait, grâce surtout à Benoît XVI qui a exigé la plus grande rigueur de la part de tous les évêques. Ses successeurs ont poursuivi dans le même sens.
ARA : comme vous l’avez constaté, de nombreux médias en profitent pour mettre en cause le célibat comme statut générateur de frustrations sexuelles, ce qui expliquerait la pédophilie. Mais on induit par là que les prêtres seraient tous plus ou moins pédophiles de par leur choix de vie.
PGA : c’est un non sens. Les prêtres ne peuvent pas être pédophiles en tant que tels, mais certains pédophiles ont pu devenir prêtres, comme d’autres ont été attirés vers des professions où l’on rencontre facilement des enfants, dans l’enseignement, l’animation, le sport, etc.
Le célibat n’a rien à voir avec la tendance pédophile. Il est évident, pour tous les observateurs sérieux, que la pédophilie est perpétrée au sein des familles dans la majorité des cas. Le 98% des pédophiles sont des hommes mariés, par conséquent, les prêtres impliqués ne sont qu’un infime pourcentage des pédophiles et de l’ensemble du clergé.
ARA : l’Eglise catholique, à laquelle vous appartenez, est particulièrement montrée du doigt. Qu’en pensez-vous en tant que praticien expérimenté des troubles de la sexualité ?
PGA : professionnellement, je vois qu’il y a de la pédophilie dans tous les milieux offrant un contact de proximité avec des mineurs, par exemple, avec certains moniteurs de sport, des éducateurs, des chefs scouts, des enseignants, des précepteurs, des personnes ayant une autorité. Mais on omet souvent de parler de la pédophilie féminine qui est en augmentation.
ARA : j’aimerais avoir votre point de vue de professionnel sur la responsabilité du pédophile. Est-ce un malade qu’il faut seulement soigner, ou est-ce un citoyen, délinquant sexuel à risques, qu’il faut durement sanctionner ?
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PGA : réduire la pédophilie à une maladie et prétendre que les pédophiles ne sont que des malades, serait assez simpliste. Il faut penser aux victimes, des enfants dont la personnalité va être fragilisée et marquée durablement. Les pédophiles sont atteints de troubles de la personnalité, certes, mais ce ne sont pas des irresponsables. La société a le devoir de protéger les plus faibles des agissements de ces personnes qui, par immaturité et/ou perversion, ne choisissent pas une relation sensitive d’adulte à adulte.
ARA : les troubles du comportement chez un homme qui cherche du plaisir avec des enfants sont-ils curables ?
PGA : il y des variantes. Certaines personnes parviennent à transformer leur état après un travail thérapeutique exigeant, mais rien n’est garanti. Les récidives sont fréquentes. Il faut travailler par rapport à ces pulsions et aider le délinquant sexuel à comprendre ce qui se passe en lui pour maîtriser ses réactions dangereuses. On peut associer la thérapie, les médicaments et pour certains, l’appui spirituel.
ARA : en quelques mots, comment présenteriez-vous cet engrenage complexe qui pousse un adulte apparemment normal à des actes pédophiles ?
PGA : tout le problème réside autour du lien entre sensation et émotion. Comme dans d’autres addictions, telles le tabagisme, la drogue, l’alcoolisme, l’acte pédophile résulte d’un passage direct et incontrôlé de l’émotionnel au sensitif. Si l’émotion prend le pouvoir sur la réflexion, ou sur la maîtrise liée à des critères moraux ou spirituels, alors le dérapage a lieu. Il y a déconnection au niveau de la volonté. Selon le même processus, une personne qui a peur peut entrer dans une rage disproportionnée, et la honte peut devenir excitation agressive, le sentiment religieux peut se dévoyer en délire mystique, la jalousie elle-même peut provoquer des dégâts considérables !
ARA : quels sont les stimuli de notre environnement actuel dans une société hypersexualisée ?
PGA : la perte générale des repères joue un rôle, sur fond d’individualisme et de jouissance tous azimuths. La culture ambiante a donc un impact déterminant sur toutes les problématiques en sexologie. Mais dans le traitement des cas individuels, un symptôme, quel qu’il soit, a toujours un sens, une utilité pour la personne en cause.
ARA : comment voyez-vous la tendance actuelle ?
PGA : l’érotisme est banalisé, dévalorisé, d’où la recherche de sensations ailleurs, même dans la perversion.
ARA : en conclusion, quelles recommandations formuleriez-vous par rapport à la question de la pédophilie ?
PGA : le souci de la formation des prêtres, la vérification de l’équilibre psycho-affectif des candidats, et ensuite un accompagnement par un tuteur de proximité dans les divers ministères confiés. J’ajoute qu’il faut distinguer entre sexualité et génitalité : une personne ayant fait un choix de vie abstinent a toujours une sexualité, mais sans activité génitale, ce qui suppose un ancrage solide dans des valeurs spirituelles, afin de gérer ses pulsions, et un engagement altruiste impliquant une authentique maîtrise de soi.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez prêtre, pour Dreuz.info.
Et que dire du quasi silence de la pédophilie dans l’éducation nationale et les colonies de vacances. S’étonner que les pédophiles se retrouvent dans les organisations infantiles relève d’un angélisme coupable qui perdure depuis des lustres. Et le traitement en est généralement le même : silence et mutation, en espérant que le nouveau lieu sera plus aveugle ou indulgent. Par exemple en les mutant dans des organisations couvrant les pays musulmans !
Cet article est complet et argumenté, ça fait plaisir.
Je suis toujours étonnée que des personnes représentantes d’une religion jusque dans des hiérarchies élevées…Alors qu’elles sont sensées se plier à de nombreuses contraintes morales et physiques pour se purifier ; Se montrent aussi facilement pêcheurs face à des désirs sexuels.
Le désir est quasiment synonyme d’envie et de luxure. Ces deux termes désignent deux des sept pêchés capitaux (rien que ça).
Comment peut-on mettre sa vie normale entre parenthèse pour se rapprocher d’une certaine pureté, quand il semble difficile de mettre aux orties, carrément deux pêchés considérés comme capitaux ?
Et l’autre question que je me pose : Pourquoi ces désirs se fixent-ils le plus souvent sur des enfants ?
Non je n’arrive ni à comprendre ni à pardonner. Un homme dit-on (pour différencier de l’animal) ça s’empêche !
Et là il ne s’agit pas d’hommes ordinaires !! Je suis féroce quand il s’agit d’enfants.
Et je ne suis pas pour la plus petite complaisance ni justification quand il s’agit d’hommes d’église. Pour moi ils méritent une peine aggravée en regard du pékin ordinaire. Le silence et le consentement tacite de l’institution me révolte.
Parce qu’il m’est impossible de vouloir comparer les deux religions, mise en exergue dans cet article. Du fait que par ailleurs, j’ai une admiration infinie pour le message d’amour que l’Église Catholique, avec le temps à « greffé », d’une manière plus renforcée qu’elle n’est ressentie dans le Judaïsme…(ce qui ne veut pas dire qu’il ne s’y trouve pas)
Je ne peux être sur la même longueur d’ondes que l’ Abbé Alain René Arbez –Car je suis d’accord pour que l’on ne cesse de dénoncer ces dérives.
Parce que pour les autres…Ce sujet si terrible, n’est qu’un point de « détail », en regard de la barbarie générale professée.
Avez-vous trouvé dans mon texte une quelconque complaisance avec ces crimes ou un refus de dénoncer ce qui doit l’être?
@Abbé ARBEZ,
Non effectivement, mais ma réaction a tenu compte du titre et du premier paragraphe, tout en gras…Que j’ai supposé écrit par vous.
J’ai bien lu tout l’interview, qui analyse ce délit comme une pathologie (déjà une sorte de complaisance)
Mais en fait, je répondais sur la promptitude mise à dénoncer L’église Catholique, alors que l’on tait les autres…
Et comme je l’ai laissé entendre, j’aime le Christianisme pour la notion d’amour, de bonté et de charité – qu’il délivre de manière plus claire que dans le judaïsme (ma religion), pratiquante traditionnelle.
Bien que paradoxalement en tant qu’agnostique, voyant décrire nos prophètes comme des êtres loin d’être parfaits, cela m’incite à penser que c’est plus probant. Oui nous savons ce qu’est l’être humain.
Ce qui ne m’empêche pas d’aimer le message d’amour amenée par l’Église Catholique et tout ce qui s’est développé avec, le Don de Soi du Christ, sa parole et ses paraboles, jusqu’aux magnifiques chants gospels, etc.
Je trouve que c’est une bonne complémentarité, et qu’elle était nécessaire.
…après et en oubliant, l’égarement antisémite, inquisitions, etc…
Avec mon respect,
j’apprécie votre regard positif sur les valeurs essentielles issues du judéo-christianisme. Mais vous remarquerez que les affirmations et analyses contenues dans l’article ne sont pas de moi, mais d’un éminent médecin psychiatre et sexologue. Vous ne pouvez donc m’attribuer une quelconque complaisance envers la pédophilie.
@Abbé ARBEZ,
Oui vous avez raison il y a malentendu. Je n’ai pas relevé que vous n’étiez pas l’interviewer.
Cependant vous aussi vous me comprenez mal : De toute façon je ne me suis pas exprimée principalement pour attribuer à qui que ce soit une complaisance envers la pédophilie, mais surtout pour dire que je préférais, étant donné le sentiment de proximité que je ressens envers le Christianisme, que je préférais que l’on ne cesse jamais de dénoncer ces actes. Cela m’importe pour ce que je respecte et estime et m’importe moins pour une idéologie qui prêche la barbarie tout azimut.
Voilà un malentendu que j’espère avoir expliqué comme il convient pour être comprise.
Il est frappant de constater à quel point le dialogue inter-religieux est important pour l’Eglise catholique, notamment avec les musulmans, alors que, d’une part, Mahomet était un pédophile (faut-il rappeler qu’il a marié une fillette de 6 ans avec laquelle il a eu des relations sexuelles lorsqu’elle avait 9 ans, et que d’autre part, il a été démontré que le dialogue avec les musulmans n’est pas souhaité par eux et qu’il est au demeurant impossible en l’état des règles et des dogmes islamiques.
Une amie a été témoin de ce que, lors d’une réunion inter-religieuse dans une ville de moyenne taille de France, il y avait toutes sortes de signes religieux, hormis la croix chrétienne. Elle a interrogé le curé présent, qui a fini par reconnaître, mais du bout des lèvres, qu’il avait dû enlever les croix car elles déplaisaient fortement à l’imam qui avait exigé qu’elle soient enlevées sous peine de ne pas participer à la réunion.
La limite du dialogue est évidement le renoncement à ses propres valeurs, règles et dogmes.
On nous prend pour des imbéciles mais cela vient aussi des nôtres, qui laissent faire et se compromettent et donc nous compromettent avec des gens qui nous haïssent et haïssent nos religions, nos valeurs et jusqu’à nos êtres.
Pour ceux qui veulent aller plus loin et connaître de façon précise l’islam et en particulier le statut de la femme et le dialogue inter-religieux, vous pouvez lire le remarquable livre du Professeur d’université Marie-Thérèse URVOY intitulé Islamologie et monde islamique : https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/17707/islamologie-et-monde-islamique
vous avez raison, il y a beaucoup d’attitudes inappropriées de la part du clergé.
il ne faut pas hésiter à exprimer votre réaction aux intéressés.
il faut regarder les videos d’Anne-Marie Delcambre, c’est très formateur.
les médias accable les prêtes et l’Eglise c’est presque normal enfin dans l’air du temps
ils oublient juste qu’ils reçoivent avec les plus grands égards des pédophiles auto-proclamés et pas repentent du tout bien au contraire tel que Daniel conh-bendit hyper gauchiste écolo-bobo adulé par les médias
@Métro,
je me vois étonnée que seul la réception de Daniel conh-bendit, par le Pape, ne vous ait pas échappé, alors qu’il reçoit des Responsables représentant bien plus de “semblables” pêcheurs…