Publié par Nancy Verdier le 24 mars 2017

Pierre Cassen (Riposte laïque) vient de subir cinq heures d’intense interrogatoire auprès de la 17e Chambre correctionnelle.

Il n’est ni accablé ni résigné. Il est toujours aussi affable et combatif à l’issue de cette épreuve qu’il a surmontée sans la moindre faille, avec l’assistance de son avocat maître Pichon qui a brillamment démonté point par point le réquisitoire haineux de la procureure et réfuté les arguments et exigences des avocats du MRAP, LICRA, UEJF, LDH, SOS Racisme et J’Accuse.

Ces organisations indignes, subventionnées par la République, sont prêtes à tout pour soutirer des dommages et intérêts en s’attaquant à ceux qui combattent l’islamisation du pays et défendent la liberté de pensée et de parole dans cette France en voie de dissolution.

Elles sont arrivées comme parties civiles le matin même de l’audience, sans connaître le dossier. En l’occurrence, aucune organisation musulmane ne s’est présentée contre Pierre Cassen et Riposte laïque.

Sont incriminés lors de l’audience, deux articles percutants et sans concession de Maxime Lépante, publiés sur Riposte laïque en juillet 2016, après l’émotion suscitée par l’attentat de Nice et une attaque à la machette en Allemagne, et qui posent la question vitale du devenir de la population française et européenne face à la menace islamique.

  • Maxime Lépante est introuvable, le responsable des publications de RL à l’époque des faits n’est plus Pierre Cassen puisque le site est géré par une association suisse depuis au moins 2012 et que le directeur de publication est au moment des faits, un Américain.Mais Pierre Cassen est l’homme à abattre et c’est contre lui que le parquet se retourne, diligente une enquête minutieuse avec perquisition et exploration de son ordinateur, des diverses adresses IP, de ses mails, documents et tous les dossiers relatifs à l’association. Les enquêteurs se contentent du versant français car selon leurs propres aveux, faute de moyens ils ne sont pas allés en territoire Helvète ni aux Etats-Unis pour parfaire leur enquête.
  • L’un des magistrats énumère les expressions problématiques des écrits incriminés et dresse une liste des termes qu’ils considèrent comme « haineux » et constituant « une incitation à la haine envers les musulmans ». Après les terribles attentats de Charlie Hebdo, du Bataclan de Nice, où des centaines de citoyens sont tombés victimes de la haine islamique, pour ce magistrat, il est outrancier et interdit qu’un journaliste se serve de l’écriture, – sa seule arme, son seul exutoire, – pour traduire sa révolte, son angoisse, sa colère, son sentiment d’insécurité, comme un appel à l’aide, pour lui, pour tous. Il aurait fallu sans doute que ce journaliste raconte une histoire avec des mots doux et consensuels pour dire que l’Islam nous aime et nous veut du bien. Pour ces magistrats au-dessus de la réalité, les faits importent peu, les crimes commis par les musulmans ne peuvent être évoqués dans l’enceinte du Tribunal où est proscrite toute tentative de dénoncer l’islam et ses crimes sous peine de condamnation pour islamophobie. C’est hallucinant, surréaliste.

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  • La Présidente, Fabienne Siredey-Garnier, progresse d’année en année. Elle connaît ses dossiers à la perfection, on est étonné de voir avec quelle subtilité elle décortique l’affaire par le menu et interroge Pierre Cassen sur tel et tel fait qui semble mineur.Pierre qui a évoqué comment l’évolution fulgurante de Riposte laïque lui a imposé à un moment donné de lâcher du lest et de confier l’association à des amis suisses est pris sous le tir des questions de la présidente. Tout y passe, depuis le transfert de Riposte laïque aux Suisses, la gestion et la relecture des articles jusqu’à des facturations, des paiements et reçus de PayPal. Elle ne supporte aucun chuchotement dans la salle où siègent des militants venus conforter Pierre, mais elle promène parfois sur l’auditoire un regard où l’on aimerait discerner une certaine sympathie.
  • Se présente ensuite à la barre une représentante de la LICRA qui fera la démonstration de son incompétence et tentera dans une 2e intervention de discréditer, voire diaboliser l’auditoire en le décrivant comme « vieux, triste, calme et inquiétant, qui fait peur » et réclamera pour finir au titre d’on ne sait trop quoi 5000 euros de dommages et intérêts.
  • L’avocat de la LDH à court d’arguments utilise une manière de faire très en vogue dans les rangs de la gauche : l’inversion des valeurs. C’est ainsi qu’il évoque la taqiya de Pierre Cassen, son art de la dissimulation du fait qu’il est allé chercher des « paravents » en Suisse et qu’il refuse d’approuver ou de condamner les textes incriminés par la défense.
    « Vous ne voulez pas me répondre, êtes-vous oui ou non d’accord avec cet article qui prétend que le voisin musulman est dangereux et sera capable de vous égorger un jour ? »
    Pierre refuse de répondre.
    A cet instant, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour Sébastien Selam, un jeune disc jockey de 23 ans, égorgé et atrocement mutilé en novembre 2003, à Paris, par son voisin et ami d’enfance, Adel Amastaibou qu’il connaissait depuis toujours. Son meurtre commis, ce dernier, avait fait irruption chez sa mère en hurlant « J’ai tué un Juif ! J’irai au Paradis ». Il avait bénéficié d’un non-lieu pour irresponsabilité pénale, en 2006, plongeant la famille de la victime dans un total désarroi.
    Mais à la LDH, on a la mémoire courte et aucun complexe à piétiner la mémoire des victimes des meurtres commis au nom de l’Islam, à interdire toute contestation de cette religion d’amour et de paix, et surtout à réclamer 14.000 euros à Pierre Cassen pour selon l’expression de l’avocat des droits de l’homme, “en finir définitivement avec RL”.
  • La procureure, qui depuis le début de la séance se rogne méthodiquement les ongles, prend ensuite la parole pour démontrer que Pierre Cassen est resté en sous-main le véritable président de RL et que les Suisses ne sont que des prête-noms. Au terme d’une démonstration vaseuse, elle décrète que Pierre Cassen mérite une sanction définitive et requiert 6 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende.
  • Maître Frédéric Pichon démonte point par point les arguties de la procureure et démontre preuves à l’appui que Pierre n’est plus responsable de RL. Il exprime son incompréhension que des Français patriotes et non violents se retrouvent au tribunal alors que c’est le fléau de l’Islam qui est condamnable.

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  • Pierre Cassen qui s’exprime le dernier livre un magnifique plaidoyer contre l’iniquité de sa situation. En substance il dit ceci :

« Madame la Présidente, je vous remercie de m’avoir donné la parole.
Je ne suis pas un homme de haine, j’aime le débat même avec ceux qui soutiennent des idées contraires. Comme je vous l’ai dit précédemment, je ne suis plus responsable du site Riposte laïque depuis plusieurs années, j’ai passé la main à des gens plus jeunes pour me consacrer à d’autres choses. Je ne veux en aucun cas déjuger mes amis suisses qui ont une liberté que nous n’avons pas en France.

Cependant, je confirme que les textes incriminés par ce tribunal, je ne les aurais pas publiés tel qu’ils l’ont été. Retraité, ancien ouvrier du livre, j’ai longtemps milité à gauche. Mais aujourd’hui comme d’autres, je vois des choses insupportables dans notre pays. Je ne peux admettre que la France où j’ai vécu heureux, où nous pouvions jadis discuter librement, échanger des points de vue contraires devienne un pays où dire ce qui est, dire ce qu’est la réalité, est un délit.

Des choses graves se sont passées : il y a eu Merah et les assassinats de militaires et d’enfants juifs ; il y a eu Charlie Hebdo, l’Hyper Casher, le Bataclan, des égorgements de prêtre et de policiers, une décapitation, puis Nice et plus récemment Orly.

Le point commun de tous ces meurtres et assassinats est bien l’Islam que l’on nous vend comme une religion de paix. Il n’en est rien.

Qu’aujourd’hui des représentants de la LICRA, LDH ou UEJF évoquent Auschwitz pour comparer ceux qui militent contre l’islamisation de la France à des bourreaux, voilà un terrible déni de la réalité.

On veut faire taire les lanceurs d’alerte que nous sommes. »

Se tournant vers les représentants de ces organisations, Pierre Cassen leur lance :

« Vous parlez d’antisémitisme, mais vous on ne vous a pas entendu quand, en 2015, à Vaulx-en-Velin, un adjoint socialiste avait reproché à l’un de ses collègues de travailler avec ‘un enculé de juif’. Et la LDH elle-même s’est opposée à l’expulsion d’un Imam intégriste au nom de la liberté d’expression.»

Pierre Cassen évoque ensuite les récentes enquêtes de l’Institut Montaigne et du CNRS montrant qu’un inquiétant pourcentage de musulmans font prévaloir la Charia sur les lois de la République. Il rappelle les combats, les mises en accusation, les condamnations de Zemmour, Ménard, Rioufol, Bruckner et pointe l’indignité du Parquet qui vient de faire appel contre la relaxe de Georges Bensoussan.

Il évoque ensuite l’infamie de la peine requise à son égard, le film l’Aveu qui lui revient en mémoire, et se tournant vers la procureure et les « antiracistes », il leur lance « vous auriez fait merveille dans ces pays- là», et ajoute :

« Et pour finir, je voudrais vous dire que je ne supporterai pas l’idée que mon nom soit associé à des peines de prison, fussent-elles avec sursis. Je suis un homme qui n’a jamais agressé ou volé quiconque, et je trouve cette requête scandaleuse et honteuse. »

Les juges et les partis de la défense se retirent, ceints de leur certitude d’être dans le camp du Bien, quelque peu troublés quand même par les vérités assénées par maître Pichon et Pierre Cassen.

Jugement le 3 mai à 13h30. L’issue fait peu de doutes, la justice politique semble avoir décidé d’avance.

Il est près de 21 heures, nous sortons du Palais de Justice.

Nous sommes le 22 mars 2017, un an jour pour jour après l’attentat qui a frappé l’aéroport Zaventem de Bruxelles. Nous venons d’apprendre que les abords du Palais de Westminster ont été dans l’après-midi la cible d’un attentat à la voiture bélier qui a fait plusieurs morts et une quarantaine de blessés.

Les lumières de la Tour Eiffel s’éteignent en signe de solidarité avec les victimes de l’attentat de Londres.

La journée se referme sur un nouveau drame qui en résonance vient étayer les textes incriminés par les juges et le bien-fondé de l’action de Riposte laïque et de tous les défenseurs de nos valeurs de liberté.

Les magistrats vont-ils enfin ouvrir les yeux sur la réalité ? Ne rêvons pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Nancy Verdier pour Dreuz.info.

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