Publié par Yoann Saby le 25 mars 2017

Depuis le mois de janvier, 48 meurtres ont été recensés en Guyane française, aucun média français n’en parle.

La situation est catastrophique, le département est bloqué, le peuple gronde contre les institutions, un mouvement social sans précédent traverse l’île. L’aéroport a dû être fermé.

Dans ce premier tweet vidéo, un Guyanais explique la situation.

Vous pourrez entendre une Guyanaise contacter M6 pour demander pourquoi les médias français et les chaînes de télévision ne parlent pas de la situation de la Guyane.

Apparemment, ils n’ont pas que ça à faire : ce sont les élections, et un département français à feu et à sang n’est pas bon pour l’élection du socialiste Macron. Et puis ça la fout mal pour les socialistes qui aiment bien se pavaner dans les DOM-TOM.

Cette autre vidéo donne un aperçu de la situation : tous les ronds-points sont bloqués, des barrages sont installés par les Guyanais sur les routes.

Ici, des agressions sont commises la nuit, plusieurs personnes sortent un homme de son véhicule pour le lui voler.

Dans la journée, la tension est palpable entre les Guyanais et la police.

Dans cette vidéo filmée mardi dernier, des manifestants et des élus de la république essayent d’accéder à un rond-point stratégique. Ils se font gazer par les forces de l’ordre, y compris les élus, qui n’échappent pas aux lacrymogènes.

Là, la sous-préfecture a été incendiée.

Refus du collectif

Après l’annonce de l’envoi d’une mission interministérielle, le collectif qui réunit l’ensemble des grévistes s’est réuni à Sinnamary durant trois heures. A la sortie, un représentant du « Comité pou la Guyane décolé » a expliqué en direct sur Guyane 1ère que les émissaires du gouvernement n’étaient pas les bienvenus.

« Nous voulons rencontrer le Premier ministre et d’autres ministres dont ceux des Finances et de l’Education. »

Voici l’interview du représentant du Comité :

La situation est loin d’être calmée. Du lisier a été déversé devant la préfecture.

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Un autre collectif qui se fait appeler, les 500 frères, a fait fermer les commerces et les consulats d’Haïti et du Suriname.

Puis ils ont fait fermer une banque.

La Guyane se prépare-t-elle à l’indépendance, ou le mouvement social va s’éteindre dans le calme, c’est l’enjeu de la Guyane à moins de deux mois de la présidentielle.

Dans tous les cas, les médias de la métropole ont jugé que les Français ne doivent pas être informés de ce qui se passe. No News = Fake News.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Yoann Saby pour Dreuz.info.

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