Publié par Yoann Saby le 30 mars 2017

La cour d’assises d’appel de Haute-Corse juge Mehdi Chemlal pour viol avec violences, tortures et actes de barbarie sur un bébé de huit mois, à partir de lundi 27 mars.

L’affaire elle-même débute le 4 octobre 2012 dans un appartement du quartier ajaccien des Salines. Un appel à Police secours signale des mauvais traitements infligés à un nourrisson de huit mois. Les expertises médicales révéleront le martyre subi par le bébé, dont le corps présente traumatismes et hématomes. Détail atroce : il aurait également été violé à l’aide d’un « objet indéterminé ». Autant de faits d’une exceptionnelle gravité que la justice reproche donc à ce musulman, Mehdi Chemlal, 30 ans à l’époque des faits, et à ce moment-là voisin de la mère du bébé, et « compagnon » de cette dernière, selon lui.

À l’époque des faits, six personnes vivent plus ou moins dans le petit trois-pièces du quartier populaire ajaccien. La locataire des lieux, Madame F., héberge depuis un mois une de ses amies, une jeune mère célibataire et ses trois enfants en bas âge. Un voisin, avec qui la maman entretient une relation amoureuse qualifiée de « pas sérieuse », passe aussi un temps considérable dans les lieux.

Ce voisin, c’est le monstre pervers dégénéré Mehdi Chemlal, désormais assis dans le box des accusés.

Il est décrit par ses proches comme « quelqu’un de valeur », avec « des principes », « un fils aimant » et « un frère protecteur », « gentil ». Un brave gars qui se retrouve aux Assises sans raison, donc, parce qu’il serait une victime de la société. En réalité, c’est un toxicomane, « changeant complètement sous l’emprise de la drogue », qui bat ses compagnes, les « dresse », les drogue et enchaîne les échecs professionnels. Bref, une victime du racisme et de l’islamophobie.

Au matin du 4 octobre, alors que les trois adultes et les trois enfants ont passé la nuit dans l’appartement, la jeune mère de famille appelle son amie Madame F. : le dernier de ses trois enfants, un nourrisson de huit mois, ne va pas bien, « il faisait des petits bruits et il était mou », racontera la mère, « en état de choc », aux enquêteurs. La police est prévenue, l’enfant est conduit à l’hôpital. La première auscultation ne laisse place à aucun doute, le bébé a subi des maltraitances.

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Le corps de l’enfant est couvert d’hématomes, de traces de strangulation, et des plaies traumatiques anales sont relevées par les médecins. Les lésions constatées sont, d’après les médecins, « conformes à des manœuvres violentes de saisissement au niveau de la base du cou, voire des manœuvres qui ont aidé ou favorisé des impacts de la boîte crânienne sur des murs ou des plans durs ». Les blessures à l’anus, selon les experts qui se succéderont, ne peuvent être la conséquence d’un accident, mais sont « fortement évocatrices d’une pénétration anale datant de moins de 48 heures par un objet arrondi, légèrement pointu »…

Une enquête est ouverte immédiatement par le parquet d’Ajaccio et les investigations confiées à une juge d’instruction.

Le 6 octobre, Mehdi Chemlal est mis en examen pour viol avec torture et acte de barbarie, violences habituelles et placé en détention.

Il a comparu une première fois devant la justice. Le 10 octobre 2015, au terme de cinq jours d’audience, l’avocate générale Emilie Ramousse avait requis 25 ans de réclusion criminelle. Au terme de trois heures de délibéré, les jurés de la cour d’assises de Corse-du-Sud l’avaient reconnu coupable et condamné à 20 ans de réclusion criminelle…

Vingt années de prison avec les remises de peine il n’en fera que 10.

Que fait la justice ? Cet homme ne devrait même pas ressortir de prison.

La défense avait immédiatement indiqué faire appel.

La Cour d’assises d’appel de Haute-Corse, présidée par Marie-Laure Piazza, devra donc revenir péniblement sur les traces de ce drame de l’invasion d’une culture dont les valeurs n’ont rien à voir avec les nôtres.

Une nouvelle fois, la justice va se replonger dans ce dossier et gaspiller beaucoup de temps et d’argent public pour, peut-être, prolonger la peine précédemment prononcée, voire condamner le monstre à la pseudo perpétuité. Des peines jamais totalement exécutées à cause du jeu des remises de peines automatiques et de la « bonne conduite », conduisant finalement à la libération de sauvages, d’assassins et violeurs dans la nature au bout de quelques années…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Yoann Saby pour Dreuz.info.

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