Publié par Gaia - Dreuz le 19 avril 2017

La France aurait conseillé de garder le gouverneur de la Banque centrale en poste étant donné son expérience face à ce genre de situation.

De nouvelles sanctions financières américaines pourraient cibler, à partir de mai, de grands cadres du Hezbollah ainsi que des membres des principales formations politiques qui lui sont proches, à savoir le mouvement Amal, mais aussi le Courant patriotique libre et le Parti social national syrien.

Rien n’a filtré pour le moment sur le détail des sanctions ou sur les noms de ceux qui pourraient en être les cibles, mais une source bien informée indique que ces sanctions toucheront beaucoup plus de personnes que celles qui ont été imposées précédemment. Toute personne qui travaille dans le domaine financier ou est financièrement aisée et qui est soupçonnée de financer le Hezbollah sera mise sur la liste, précise la source à L’Orient-Le Jour. Pour l’instant, il ne s’agit que de rumeurs, mais la décision d’imposer des sanctions devrait être prise en mai. Le gouvernement enverrait alors une délégation ministérielle aux États-Unis pour voir de quoi il s’agit dans les détails, ajoute la source.

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L’évocation de ces nouvelles sanctions contre le Hezbollah et ses alliés ne serait pas nouvelle et remonterait à février dernier, lorsque le président américain, Donald Trump, a annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran.

Il y a à peu près un mois et demi, la France a mis le Liban en garde contre de nouvelles sanctions économiques contre le Hezbollah et a conseillé de garder en place le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, étant donné qu’il sait comment traiter ce genre de situations, confie encore cette même source. Des contacts auraient été entrepris depuis avec la France pour lui demander d’intercéder en faveur du Liban, ces sanctions risquant d’avoir des effets dramatiques sur le pays.

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Pour Naji Gharios, député de Baabda et membre du CPL, également à L’OLJ, « le but des nouvelles sanctions est de mettre des bâtons dans les roues du Hezbollah et de faciliter le travail d’Israël ». M. Gharios ajoute que son parti ne craint pas lesdites sanctions. Les députés Yassine Jaber, Alain Aoun et Bassem el-Chab, qui se trouvent actuellement aux États-Unis pour une réunion de la Banque mondiale destinée aux parlementaires, auraient également eu vent de ces possibles sanctions, mais sans plus de détails, selon M. Gharios.

Ghazi Zeaïter, ministre de l’Agriculture et membre du parti Amal, dit également ne pas en savoir plus sur la question et ne pas craindre les mesures américaines. Il dénonce en outre la « mainmise et la dictature des États-Unis ». « Ils font des lois pour nous faire chanter et faire pression sur le Liban à chaque fois qu’il est sur le point de se remettre sur pied », souligne-t-il.

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : Lorientlejour.com

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