Publié par Jean-Patrick Grumberg le 25 avril 2017

Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, non seulement Donald Trump remporterait encore l’élection, mais il gagnerait au vote populaire, révèle un sondage ABC News.

Interrogés pour savoir comment ils voteraient si l’élection avait lieu aujourd’hui, 43% des personnes interrogées disent qu’elles voteraient pour Trump, et 40% Clinton. L’écart renverse même le nombre de votes populaires en faveur de Donald Trump.

96% des personnes qui ont voté pour Trump ont déclaré qu’ils voteraient pour lui de nouveau dans le dernier sondage ABC News Washington Post. 2% déclarent qu’ils changeraient d’avis. La douche froide est que seulement 85% de ceux qui ont voté pour Hillary Clinton disent qu’ils la soutiendraient de nouveau.

Deux mondes se croisent : celui des journalistes frustrés qui ne feront rien d’autre toute leur vie que faire mariner leur haine gauchiste dans leurs articles, et le monde réel qui juge Trump sur pièces et apprend à connaître cet étrange président qui n’a jamais fait de politique.

Selon une étude de Media Research Center, 89% des émissions de télévision ont couvert les 100 premiers jours de Trump sous un angle négatif. La différence avec la France est que le Washington Post, le média le plus anti-Trump avec le New York Times, a eu la décence de mentionner l’existence et les résultats de cette étude – noyée dans un océan de mauvais chiffres.

Presque à 100 jours de la présidence, certains commentateurs – et pas les moins prestigieux – disent que Donald Trump n’a rien fait, rien accompli, tenu aucune promesse, reculé sur tout.

Au même moment, la députée Démocrate de Californie Maxine Waters, une leader politique de premier rang, jure qu’elle “va lutter jour après jour jusqu’à ce que Trump soit destitué” (impeached). Des hommes politiques disent qu’ils vont consacrer toute leur énergie et toutes leurs ressources pour faire destituer Trump à cause des incommensurables dégâts, des insoutenables violations des droits de l’homme, et des abjectes décisions qu’il a prises durant ses 100 premiers jours.

Qu’ils se mettent d’accord : soit Trump n’a rien fait, soit il a semé le chaos, il ne peut pas avoir fait les deux en même temps !

Retour au sondage ABC News…

  • 73% des Américains approuvent les pressions de Trump sur les entreprises américaines pour maintenir l’emploi sur place, y compris tenez-vous bien, 54 % de Démocrates.
  • Concernant la question nord-coréenne, 46% considèrent qu’il a adopté la bonne posture, 37% disent qu’il est trop agressif, et seulement 7% disent qu’il est trop prudent.
  • 96% des personnes qui ont voté pour Donald Trump ont déclaré qu’ils voteraient pour lui de nouveau, 2% déclarent qu’ils changeraient d’avis.

Côté démocrate, le tableau est en revanche plutôt sombre.

Les Démocrates ont perdu pied.

  • 28% des votants pour les Démocrates disent que le parti est en phase avec les préoccupations de la plupart des Américains. Le chiffre était de 48% en 2014.
  • La chute la plus radicale se trouve parmi ceux qui se disent appartenir au parti Démocrate : en 2014, 83% disaient que le parti est en phase avec les préoccupations des Américains. Ils ne sont plus que 52% aujourd’hui.

La débâcle

Aux Etats-Unis, la gauche est décimée, en panique totale.

  • Elle a perdu 1042 sièges législatifs en 8 ans (Congrès et sièges législatifs dans les Etats, postes de gouverneurs, et bien entendu présidence)
  • Aucune des manœuvres contre Donald Trump n’a fonctionné avant, pendant et depuis qu’il est élu.
  • La gauche a vicieusement attaqué la femme de Donald Trump, la fille de Donald Trump, et même le fils de 10 ans de Donald Trump, accusé d’être un attardé mental.
  • Chacun des collaborateurs de Donald Trump a été accusé de racisme, d’antisémitisme, jusqu’à ce que les faits montrent qu’ils mentaient.

Rien n’a fait bouger Donald Trump d’un millimètre. Je l’avais prévu, prédit, je le sentais. Quand d’autres étaient inquiets de ce qu’il risquait de se produire, je gardais confiance. Sans optimisme exagéré et en restant prudent et attentif, j’avais raison.

  • Les médias ont inventé la collusion avec la Russie qui l’aurait fait élire : il a défié la Russie comme jamais Obama n’a osé.
  • Ils l’ont accusé d’être idiot, stupide : il est brillant et ceux qui l’attaquent passent pour des adolescents pleurnichards et émotifs.
  • Ils le disent antisémite, homophobe, sexiste : les gens n’ont pas mordu à l’hameçon et ont vu l’homme de cœur qui soutient contrairement, jour après jour, les classes moyennes et les travailleurs.
  • Ils exigent qu’il produise sa déclaration d’impôt, il produit des décrets qui libèrent le marché du travail, et les Américains reprennent espoir.
  • Les médias ont fait la campagne d’Hillary Clinton, et contrairement aux Français qui ont voté pour ce blanc-bec cheval de Troie des socialistes, les Américains ne se sont pas laissés endormir.

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L’homme ignoré

Lors d’une interview avec Julie Pace pour Associated Press, Donald Trump a expliqué qu’à la direction du pays, il y a une dimension additionnelle qui n’existe pas dans le monde des affaires, et c’est qu’il faut penser avec le cœur, aux êtres humains.

Donald Trump a déclaré que la différence entre diriger une entreprise et l’Etat, ce n’est pas tellement la taille, mais l’implication humaine de chaque décision. Contrairement à l’entreprise, le moindre choix a des conséquences sur la vie des gens, la santé des gens, la situation financière des gens, et cela rend la tâche bien plus délicate.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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