Publié par Yoann Saby le 25 avril 2017

Richard Ferrand, député du Finistère et bras droit d’Emmanuel Macron, a financé l’association antisioniste (antisionisme = antisémitisme a rappelé Manuel Valls) France Palestine Solidarité (AFPS) avec sa réserve parlementaire 2016.

Ce proche de Jean-Yves Le Drian –lequel a rejoint Macron– Richard Ferrand, soutient via des fonds publics, cette association qui a pour objet officiel «de développer l’amitié et la solidarité entre le peuple français et le peuple palestinien et d’œuvrer pour l’établissement d’une paix juste et durable au Proche-Orient fondée sur la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien, sur la base du droit international».

Sauf que son militantisme ne consiste pas à atteindre la paix, mais comme toutes les associations antisionistes, à utiliser un narratif mensonger, des règles de droit international qui n’existent pas, pour délégitimer Israël et encourager au boycott interdit par la loi française (mais la loi française, Ferrand s’en moque).

En 2016, l’AFPS avait participé à la fausse flottille humanitaire du Mavi Marmara qui tentait de briser le blocus sécuritaire de Gaza afin que le Hamas puisse recevoir de l’Iran des missiles destinés à décimer la population israélienne, avait conclut le rapport d’enquête Palmer de l’ONU (dans le rapport de la commission d’enquête de l’ONU de septembre 2011, présidée par Sir Geoffrey Palmer, il est spécifié en introduction : «Israël fait face à une réelle menace sécuritaire de groupes militants de Gaza. Le blocus naval a été imposé comme une légitime mesure de sécurité afin d’éviter que des armes entrent à Gaza par la mer, et l’implantation de ce blocus est en conformité avec les critères du droit international»).

C’est cette association qui cherche à aider le Hamas à recevoir des missiles que le bras droit d’Emmanuel Macron a financée– et il l’a fait en connaissance de cause.

L’engagement public de Richard Ferrand en faveur d’une association antisémite pose problème.

Emmanuel Macron a– officiellement– une position différente sur la question, même s’il a sérieusement dérapé en accusant les écoles juives d’enseigner «la Torah plus que les savoirs fondamentaux» (ce qui est une méconnaissance de sa part car les programmes des écoles sous contrat sont établis en collaboration avec l’Education nationale)

Boycott illégal selon la loi française ? Richard Ferrand s’en moque

Fin 2014, l’antenne locale de Carhaix de l’association France Palestine Solidarité a mené une action «boycott, désinvestissement, sanctions» (BDS) auprès des trois grandes surfaces de Carhaix et sur le marché local.

Le tract distribué sur le marché de Carhaix disait que «la politique criminelle du gouvernement israélien contribue à la montée de l’extrémisme et de l’antisémitisme» : c’est la vieille théorie millénaire des antisémites qui accusent la victime juive d’être responsable de son sort : ainsi, quoi qu’il fasse, le juif est pris au piège du narratif, c’est toujours de la faute aux juifs. Ca aussi, Ferrand le sait parfaitement, et ce discours antisémite ne le gêne en rien.

AFPS appelait à boycotter les produits des «colonies» mais aussi ceux en provenance d’Israël. Ferrand Richard aurait du mal à nier l’ignorer, un article du Monde de novembre 2015 précisait que La Cour de cassation a confirmé la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) à 28 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et chacun à une amende de 1 000 euros avec sursis.

Ils portaient des tee-shirts avec le slogan «Palestine vivra, boycott Israël» et distribuaient des tracts «Acheter les produits importés d’Israël, c’est légitimer les crimes à Gaza, c’est approuver la politique menée par le gouvernement israélien».

L’interprétation de la Cour de cassation s’imposant à tous, concluait Le Monde, et Ferrand n’étant pas (encore) au-dessus des lois, le financement de l’association France Palestine Solidarité Centre Bretagne par Richard Ferrand, bras droit d’Emmanuel Macron et probable futur Premier ministre, l’utilisation par lui de sa réserve parlementaire pour financer l’incitation à la haine des juifs d’Israël et leur boycott, créent un climat nauséabond autour du candidat présidentiel.

Allant plus loin dans le militantisme antisioniste, Richard Ferrand avait même adressé une question à la Garde des Sceaux, en 2015 afin de savoir si les poursuites judiciaires contre les militants appelant au boycott des produits israéliens se poursuivraient.

Prise de position sèchement rejetée en son temps par Emmanuel Macron, qui lors de sa tournée au Proche-Orient, avait rappelé son rejet du BDS : «Le boycott d’Israël a été condamné par la France et il n’est pas question de revenir là-dessus».

Le silence de Macron, depuis que les prises de position de son bras droit, et le fait qu’il finance l’association de haine AFPS sont remontés à la surface, inquiète justement ceux qui, dans la communauté juive, songent à voter pour lui.

Des liens avec le Hamas qui aux Etats-Unis enverraient Ferrand en prison

Les analystes et experts du Moyen-Orient suspectent l’association France Palestine Solidarité, en raison de sa complaisance vis-à-vis du Hamas, d’avoir des liens plus proches qu’elle ne veut le dire.

Le Hamas, organisation terroriste, prône la destruction de l’État d’Israël, l’instauration d’un État islamique palestinien, et l’extermination des juifs.

  • Sur le site de l’association, un article de 2009 appelait à dialoguer avec le Hamas comme s’il s’agissant d’une organisation comme une autre : «Si l’on pense qu’il faut faire évoluer le Hamas, comment le faire sans dialoguer avec lui ? N’est-ce pas le dialogue européen avec l’OLP qui a permis d’avancer ? ». Tandis qu’un autre article encore plus suspect plaidait pour son retrait de la liste des organisations terroristes.
  • En 2015, Jean-François Larosière, président de la section Nord Pas de Calais de l’AFPS écrivait même : «Nous réaffirmons notre soutien à la résistance palestinienne à Gaza, où l’Union Européenne persiste dans sa volonté de placer le Hamas, l’une de ses forces principales, parmi les organisations terroristes. Fidèle au mandat du dernier congrès, l’AFPS Nord-Pas de Calais poursuit son combat pour que Hamas et FPLP sortent de la liste européenne des organisations terroristes.

Un comble, lorsque l’on sait que le Hamas, branche armée des Frères musulmans, est sur la liste des organisations terroristes du Canada, des États-Unis, d’Israël, d’Egypte et du Japon, et de l’Union européenne, malgré une demande qui a échoué.

Et tout cela avec une partie de l’argent de la réserve parlementaire offerte par Ferrand !

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“Le joker le plus terrible dans le jeu dramatique de ces élections, c’est Macron, non seulement émanation par excellence du hollandisme mais aussi l’inconsistance et la vacuité personnifiées. Son discours à Alger laisse par ailleurs prévoir le pire sur les questions qui concernent directement les Juifs.”, expliquait sur Actualité Juive le professeur Shmuel Trigano.

  • En mars 2013, l’association AFPS a été condamnée à verser 90 000 euros à Alstom et Véolia par la Cour d’appel de Versailles qui conclut qu’Israël est l’occupant légal de la Cisjordanie.
  • En 2016, Dreuz.info a fait fermer le compte PayPal du plus important groupe BDS en France. Le Boycott d’Israël est interdit dans de nombreux Etats américains qui n’ont pas le droit de contracter avec les banques et entreprises qui ont des liens avec les associations de boycott.
  • En février 2016, la mairie socialiste de Paris a condamné le boycott d’Israël. La majorité municipale socialiste, regroupée derrière Anne Hidalgo, a décidé de s’en prendre frontalement à BDS et a voté un “vœu” au Conseil municipal contre le boycott.
  • En mars 2017, le Congrès américain a introduit un projet de loi qui a un très important soutien bipartisan destiné à modifier la loi de 1979 sur les exportations, afin d’inclure une interdiction de commerce avec les organisations gouvernementales étrangères et les pays étrangers qui cherchent à boycotter, désinvestir et imposer des sanctions à Israël.

Il sera intéressant de voir la position officielle de Richard Ferrand vis-à-vis du boycott d’Israël AVANT l’élection présidentielle.

Il serait fâcheux que le Premier ministre français, en raison de cette amitié particulière avec ceux qui font de la haine de l’Etat juif leur commerce unique, fasse mettre la France sur la liste des pays avec lequel la première puissance mondiale s’interdise de commercer et renonce à son second plus gros marché d’export de 39,1 milliards)

Le Président Trump n’hésitera pas un instant.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Yoann Saby pour Dreuz.info.

Sources :

breizhinfo.com

jpost.com

Crédit Photo : DR [cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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