Publié par Mireille Vallette le 2 mai 2017

On fait beaucoup de critiques absurdes sur l’islam, affirme une musulmane… Trois minutes plus tard, elle défend l’amputation des voleurs.

Dimanche dernier, Salon du Livre de Genève. Une joyeuse musulmane, tête nue, accompagnée de ses enfants, s’approche du stand Xénia et achète « Le radicalisme dans les mosquées suisses ». Elle ironise sur « tout ce qu’on dit sur l’islam », toutes ces critiques absurdes.

Je suis étonnée de son achat et admire une telle ouverture d’esprit. Nous entrons en discussion.

– Moi. Tout de même, en lisant le Coran, on peut être choqué par certains versets. Par exemple : « Le voleur, la voleuse, coupez-lui la main »

– Mais c’est pour dissuader !

Toutes les sanctions sont faites pour dissuader… Ici, dans notre pays, il y a plein de voleurs. On leur coupe la main ?

– Non, il suffit de couper une seule main et il n’y aura plus de voleurs.

– Alors, on commence par l’un d’entre eux ?

– Non, non, il faut d’abord…

… les avertir ?

– Oui.

Et la lapidation ? Il s’agit d’une « traditions moyenâgeuse » qu’on peut oublier, répond-elle. Et les multiples versets qui promettent l’enfer aux non-musulmans ? Il semble que je n’aie pas bien lu le saint livre.

Franchement, je ne pense pas que cette heureuse croyante approuverait une première amputation si cette perspective devenait réalité. Elle est même, probablement, d’autant plus fidèle à la sanction prévue par son Dieu qu’elle la sait impossible dans nos sociétés.

Mais ce n’est pas rassurant. Ce genre de propos illustre dans quel chaos mental la croyance littéraliste du Coran plonge les musulmans lambda. Or, cet enseignement est celui de toutes les mosquées.

Un coup d’œil dans la muslimosphère du Net confirme l’étendue des dégâts. Ceux que ces barbaries gênent découvrent que la traduction de l’arabe est erronée. Par exemple, on a interprété par « couper » un terme qui veut dire en réalité « marquer ». D’autres concluent qu’on pourrait traduire «coupez» par «supprimez le pouvoir, la capacité d’agir (pour le coup de voler)». D’autres en font de longues digressions et restituent le verset dans ceux qui précèdent et ceux qui suivent.

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Mais ils ne sont pas rares ceux qui rejoignent la vision de mon interlocutrice : «… à partir du moment où l’on commencerait à appliquer cette loi, le taux de vols diminuerait … Ainsi, seules quelques personnes verraient leur main coupée, tandis que des millions d’autres vivraient en paix, sans crainte de se faire voler ou cambrioler.»

Je n’ai pas consulté les 78’000 occurrences que me proposait le moteur de recherche. Mais je n’ai pas vu dans celles que j’ai prises au hasard une remise en question du Coran comme parole de Dieu mot pour mot.
En fait, plus on est convaincu de cette fidélité du Coran aux propos divins, et plus il faut d’analyses, d’immersions coraniques, de commentaires et de conférences pour expliquer les incohérences, les injonctions inhumaines, le rejet des autres et la misogynie du Saint Livre.

Un paradoxe de plus de cette « sublime religion »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mireille Vallette pour Dreuz.info.

Sources :

islamqa.info,

forum-religion.org,

hamzah.over-blog.com,

youtube.com,

islametmusulmans.com,

baladislam.over-blog.com,

youtube.com

 

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