Publié par Gaia - Dreuz le 9 mai 2017

Alain Juppé explique qu’il ne s’inscrivait pas dans la logique d’une “obstruction systématique et d’une opposition frontale” contre un gouvernement Macron.

La bataille pour les législatives est lancée. Manuel Valls, ex-Premier ministre PS, veut être candidat avec le futur parti du président élu Emmanuel Macron : La République en marche. Problème : il y a déjà une candidate dans la circonscription de Valls. De son côté, le PS réunit ses candidats aux législatives à la Mutualité à Paris. Lundi, Emmanuel Macron a démissionné de la présidence d’En marche !, qui doit devenir La République en marche. Il est remplacé par Catherine Barbaroux, qui est nommée présidente par intérim. On connaîtra les 577 candidats aux législatives du mouvement d’Emmanuel Macron avant jeudi midi ;
– À droite aussi, on prépare les scrutins des 11 et 18 juin prochains. Un bureau politique des Républicains doit se tenir ce mardi en fin d’après-midi au siège du parti. Côté gouvernement, les spéculations vont bon train, alors qu’un Premier ministre de droite n’est pas exclu. Bruno Le Maire (LR) s’est dit disponible, tandis que Christian Estrosi a relancé les spéculations en démissionnant dans la soirée de la région Paca pour redevenir maire de Nice. Renaud Muselier devrait le remplacer.

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16 h 28 – François Hollande a voté Macron dès le premier tour, selon Poignant

Bernard Poignant, ex-conseiller du président socialiste, a assuré que François Hollande avait voté Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle, dans un documentaire qui sera diffusé mardi soir sur France 5. “Quand je l’ai vu un peu avant le premier tour, je lui ai dit : Écoute, dimanche prochain, donc 23 avril, nous aurons le même vote : Macron”. “Et il m’a dit à l’époque : Ce sera mon vote, mais un vote de raison.” Pour rappel, Bernard Poignant, ami de longue date de François Hollande, a quitté l’Élysée après avoir annoncé fin mars qu’il soutenait la candidature du candidat d’En marche ! Emmanuel Macron à la présidentielle.

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16 h 03 – Et si Marion Maréchal-Le Pen ne se représentait pas ?

Après la défaite de sa tante dimanche dernier, plusieurs membres du FN considéraient Marion Maréchal-Le Pen comme l’une des figures susceptibles d’incarner les prochaines batailles électorales. Mais, comme elle l’avait déjà laissé entendre en avril dernier au Point.fr, la députée du Vaucluse pourrait prendre du recul avec la politique. D’après Le Figaro.fr, elle pourrait annoncer demain qu’elle ne se représentera pas pour un deuxième mandat. Mère d’une petite fille, Marion Maréchal-Le Pen souhaiterait lui consacrer plus de temps et serait tentée par une expérience professionnelle différente. La jeune députée pourrait également être réticente à incarner la fronde de certains élus FN déçus par le score de Marine Le Pen.

15 h 52 – Pour Juppé, ni “obstruction systématique” ni “opposition frontale” face à un gouvernement Macron

Alain Juppé a expliqué qu’il ne s’inscrira ni dans “l’obstruction systématique” ni dans l'”opposition frontale” à Emmanuel Macron si jamais Les Républicains et l’UDI n’obtenaient pas la majorité absolue aux législatives. “Certains évoquent l’hypothèse d’une majorité absolue (de l’alliance LR-UDI) qui amènerait à une situation de cohabitation. Si tel n’était pas le cas, il faudrait évidemment que chacun prenne ses responsabilités”, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse, après le conseil municipal de Bordeaux. “Pour ma part, je ne suis pas dans l’état d’esprit d’une obstruction systématique et d’une opposition frontale.” Cette déclaration fait notamment écho aux rumeurs évoquant la possible nomination à Matignon d’un des proches d’Alain Juppé, le maire du Havre Édouard Philippe.

15 h 35 – Ménard tire à boulets rouges sur la campagne de Le Pen

Robert Ménard, proche du Front national, a estimé ce mardi au micro de Sud Radio que le parti d’extrême droite avait commis “deux erreurs colossales”, sur l’euro et les alliances, alors que lui-même souhaite une “union de la droite”. Interrogé sur les raisons de l’échec de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, le maire de Béziers a jugé qu'”il y a eu deux erreurs colossales de la part du Front national”. “Il faut savoir tisser des alliances, pas simplement avec Nicolas Dupont-Aignan” et “il faut arrêter de dire des bêtises sur l’euro”, selon lui. “Il ne faut pas sortir de l’euro, cela fait deux ans que je l’explique aux dirigeants du FN”, a affirmé Robert Ménard. “Les responsables du Front national, dès qu’il y a un problème, cela vient de Bruxelles. Ce n’est pas vrai ! S’il y a des problèmes pour nos gosses à l’école, si la famille est mal défendue, s’il y a des questions d’immigration, si l’autorité ne fonctionne pas, honnêtement cela n’a rien à voir avec Bruxelles. La France est assez grande toute seule pour faire des bêtises”, a dit l’ancien responsable de Reporters sans frontière. Appelant à constituer une “union de la droite”, le maire de Béziers a pris exemple sur sa ville où “dans la majorité municipale il y a des élus LR, FN”. “Ici, on arrive à gouverner ensemble, on est d’accord sur 90 % des dossiers, essayons de faire la même chose au niveau national”, a-t-il lancé, affirmant “l’expliquer à Marine Le Pen depuis des mois”. “Peut-être est-ce plus audible aujourd’hui que ces derniers temps…” a-t-il estimé.

15 h 08 – Mailly reçu par Macron la semaine prochaine

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, devrait être reçu par Emmanuel Macron à partir de la “semaine prochaine”, après son investiture. Le leader syndical profitera de cette rencontre pour expliquer au nouveau président de la République que son programme social comporte “beaucoup d’imprécisions”. Emmanuel Macron recevra Jean-Claude Mailly “après l’investiture. Vraisemblablement, je pense la semaine prochaine”, a indiqué le leader sans plus de détails, lors de l’émission Ecorama. “Ce sera a priori du bilatéral”, a-t-il ajouté. Mais, a-t-il souligné, “si c’est pour nous recevoir et ne rien changer, ce n’est pas la peine : ça s’appelle de la communication”. L’équipe d’Emmanuel Macron n’a pas confirmé et pour l’instant, aucune information n’indique que d’autres syndicats seraient également reçus la semaine prochaine.

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : Lepoint.fr

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