Publié par Magali Marc le 20 mai 2017

Les lecteurs de Dreuz connaissent l’histoire de «Clock Boy», cet élève d’une école du Texas qui avait apporté un réveil-matin démonté dans son cours d’anglais.

Suivant la procédure normale, le jeune avait été convoqué au bureau du directeur et interrogé par la police. Ses parents avaient déposé plainte pour discrimination. Un juge fédéral vient de le débouter de sa plainte d’avoir été victime parce qu’il est musulman.

Ahmed Mohamed, élève à l’École MacArthur de la ville d’Irving au Texas, a voulu, un beau matin de septembre 2015, s’amuser à faire paniquer sa prof d’anglais en apportant un réveil-matin démonté, installé dans une boîte, qui avait l’air d’une minuterie de détonateur.

L’élève âgé de 14 ans avait même branché le réveil-matin contre l’avis de son professeur de science qui lui avait déconseillé de le faire.

Le père d’Ahmed, Mohamed Mohamed, avait déposé plainte, alléguant que les droits de son fils en vertu du Cinquième Amendement de la Constitution des États-Unis avaient été violés par l’arrestation.

J’ai traduit ce texte de Robert Spencer paru le 19 mai sur le site Jihad Watch.

« Le plaignant n’apporte aucune preuve dont ce tribunal puisse raisonnablement déduire qu’un employé de l’Irving Independent School District (IISD) a intentionnellement fait de la discrimination contre Ahmed Mohamed en fonction de sa race ou de sa religion ».

Évidemment qu’il n’a pas été victime de discrimination.

Les responsables de l’école essayaient de protéger les élèves. Le but de cette poursuite était de faire en sorte qu’à l’avenir, les responsables scolaires aient peur de faire quoique ce soit contre un élève musulman qui se comporte de manière menaçante.

Comme le Washington Post l’a noté, au plus fort de cette controverse sur son «horloge», Ahmed a été submergé de cadeaux et de soutiens venant de la part du créateur de Facebook Mark Zuckerberg, de la candidate présidentielle démocrate Hillary Rodham Clinton et du cofondateur de Google, Sergey Brin.

Des Tweets, des éditoriaux, et des «talk-shows» à la télévision ont été consacrés à diffuser l’idée que ce qui est arrivé à Ahmed caractérisait le racisme et l’islamophobie en Amérique.

Il a visité le Google Science Fair, a rencontré le président soudanais Omar al Bashir, a posé avec la reine de Jordanie lors d’un sommet des Nations Unies et il est apparu dans le spectacle «Doctor Oz». Il a aussi été invité à la Maison-Blanche.

Ahmed Mohamed est devenu le chouchou des élites politiques et médiatiques et a rencontré Obama. Il a été célébré partout en tant que victime innocente de «l’islamophobie».

Il est devenu un héros international.

Pourtant, il a prétendu avoir été « diffamé», et a déposé plainte.

Cette plainte constituait une tentative évidente d’intimidation. Son horloge, qui ressemblait à une bombe, visait à attaquer la règle selon laquelle «si vous voyez quelque chose (de louche), vous devez en parler».

À la suite de cette affaire d’horloge, les responsables des écoles y penseraient à deux fois avant de commettre un suicide professionnel et de remettre en question les comportements suspects des musulmans.

Ensuite, Ahmed et sa famille sont passés à la phase suivante : intimider les gens, pour qu’ils n’osent plus jamais critiquer les musulmans, de peur de devoir faire face à un procès.

Un rare exemple de bonne santé mentale d’une Cour fédérale est toujours le bienvenu.

Un juge fédéral a rejeté la plainte déposée par le père d’Ahmed Mohamed, a décidé que la famille ne recevrait pas de paiement de la part de la ville d’Irving, au Texas ni du district scolaire, pour le “scandale” de celui qu’on a appelé «Clock Boy». (Source: DailyMail.com).

Le 14 septembre 2015, Ahmed, âgé de 14 ans, a acquis une notoriété nationale lorsque sa prof le soupçonnant d’avoir apporté une bombe à l’école, l’a signalé aux autorités.

Ahmed, (soi disant) surpris, a montré à l’enseignante qu’il s’agissait en fait d’un réveil fait maison. Elle a dit à l’adolescent musulman qu’elle garderait le réveil-matin dans son bureau pour le restant de la journée.

Plus tard ce jour-là, l’enseignante a appelé la police qui a arrêté Ahmed. Le père d’Ahmed, Mohamed Mohamed, a affirmé que les officiers de police avaient abusé de leur force pour le soulever de sa chaise. Il a prétendu qu’ils ont tiré ses bras si loin derrière son dos que sa main droite a touché le bas de son cou.

Ahmed a été gardé en garde à vue, a du donner ses empreintes digitales, et a été interrogé et photographié pour cette infraction. Les charges contre lui ont été abandonnées par la suite.

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Mohamed a porté plainte auprès de la Cour fédérale contre la Ville d’Irving, au Texas, et contre les responsables du District scolaire indépendant d’Irving, les accusant d’avoir violé les droits civils de son fils.

Les documents judiciaires obtenus par le DailyMail.com révèlent que le 18 mai, un juge a rejeté toute l’affaire. Le plaignant demandait à recevoir des dommages compensatoires et punitifs non spécifiés, ainsi que le remboursement de ses honoraires d’avocat.

Le juge a écrit : « Le plaignant n’apporte aucune preuve dont ce tribunal puisse raisonnablement déduire qu’un employé de l’Irving Independent School District (IISD) a intentionnellement fait de la discrimination contre Ahmed Mohamed en fonction de sa race ou de sa religion. »

En outre, il note que le procès n’a pas permis d’identifier une politique, une coutume ou une pratique de la ville qui aurait été la force motrice de la violation des droits conférés à Ahmed en fonction du cinquième amendement.

Lorsque la plainte a été déposée en 2016, le district avait répliqué aux allégations de la famille Mohamed en disant qu’Ahmed avait délibérément désobéi à son professeur (de science) en activant l’horloge malgré son avertissement.

La famille d’Ahmed a d’abord déposé sa plainte en affirmant qu’ils avaient droit à 15 millions de dollars de compensation pour l’incident de «l’horloge». Une plainte plus récente se contentait de demander des dommages compensatoires et punitifs non spécifiés ainsi que le remboursement des honoraires d’avocat.

Selon la décision du juge, le plaignant n’avait pas fait la preuve : «… des allégations de discrimination intentionnelle ou des allégations à partir desquelles le tribunal pouvait raisonnablement inférer une discrimination intentionnelle (…)».

La plainte de Mohamed disait également que le District Scolaire indépendant d’Irving traînait une «affreuse histoire de luttes raciales», et que l’État du Texas et l’IISD s’étaient montrés coupables dans le passé de nombreuses «discriminations à l’égard des musulmans dans les programmes et les écoles du Texas ».

(Selon le Daily Mail.com, des dommages ne sont accordés aux USA que pour discrimination intentionnelle. Mohamed peut encore déposer une plainte modifiée d’ici le 1er juin).

Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction et © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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