Publié par Guy Millière le 25 mai 2017

J’attends le jour où le journaliste Cyrille Louis, du Figaro, sera fait citoyen d’honneur de l’Autorité Palestinienne.

Au vu de la désinformation bilieuse qu’il déverse sur Israël à chaque fois qu’il écrit, il mériterait amplement de recevoir ce titre des mains de Mahmoud Abbas. L’une des plus récentes infamies dont il est l’auteur concerne « le quartier disparu des Maghrébins » a Jérusalem : un quartier rasé dit-il après la conquête de Jérusalem par les Israéliens et qui, dit il aussi se situait devant le Mur des Lamentations. Que le lieu le plus sacré du judaïsme ait été inaccessible aux Juifs pendant tout le temps où Jérusalem a été illégalement occupée par la Jordanie, qu’il ait été traité par la Jordanie de manière infâme et infecte, que le quartier en question ait été construit la pour chasser les Juifs, qu’une épuration ethnique anti-juive ait eu lieu dans une moitié de Jérusalem et en Judée-Samarie au moment où la Jordanie s’est emparée de terres qu’elle a tenues pendant dix-huit années, tout cela ne compte pas pour Cyrille Louis. Celui-ci, par ailleurs, définit tout Juif vivant au-delà des « frontières de 1967 » (qui n’ont jamais été des frontières) comme un « colon », mais il n’est sur ce point pas le seul. Quasiment tous les journalistes français utilisent le même mot à échos antisémites que lui.

Quasiment tous les journalistes français disent aussi que le discours de Donald Trump à Riyad constituait, de la part de Donald Trump, un changement de ton vis-à-vis de l’islam : sans doute sont-ils atteints de surdité sélective : Donald Trump n’a cessé de dénoncer le terrorisme islamique et l’islam radical, et il les a dénoncés une fois de plus à Riyad, en exigeant en supplément des représentants de cinquante pays musulmans présents devant lui, qu’ils combattent effectivement terrorisme islamique et islam radical. Si changement de ton il y a, c’est par rapport aux discours de tous les dirigeants occidentaux qui, depuis des décennies, ont parlé au monde musulman avec lâcheté : Donald Trump lui, a fait preuve d’un courage qu’aucun autre n’a eu, et ceux à qui il a parlé ont écouté. Comme l’a dit le défunt Oussama Ben Laden, dans le monde musulman, on écoute le cheval fort et on méprise le cheval faible. Donald Trump est un cheval très fort. Les journalistes français qui, pour la plupart, ne sont pas des chevaux faibles, mais des carpettes usagées ne sont pas même méprisables pour le monde musulman. Certains d’entre eux ont écrit que Donald Trump avait eu à Riyad une attitude d’ « apaisement » : si dénoncer terrorisme islamique et islam radical devant les dirigeants de la plupart des pays musulmans en les enjoignant d’éjecter et d’éradiquer terrorisme islamique et islam radical sous peine de finir dans les poubelles de l’histoire est une attitude d’ « apaisement », c’est que je suis marchand de frites en Laponie.

Des journalistes français ont dit aussi que Donald Trump était « simpliste » : pour eux, ne pas se conduire en carpette et ne pas lécher les babouches des potentats du monde islamique, ne pas répéter après chaque attentat que l’islam est une religion de paix et de fraternité est être « simpliste », bien sûr. Aucun journaliste français à ma connaissance n’a dit que ce que Donald Trump a affirmé concernant l’Iran est exact : le régime iranien est le principal soutien du terrorisme islamique aujourd’hui. C’est un régime aux intentions génocidaires explicites. C’est un régime dirigé par le « guide suprême » Khamenei et dans lequel le « président » est simplement une potiche destinée à tromper les idiots utiles tels les dirigeants européens et les journalistes qui les courtisent. C’est sans doute « simpliste » de dire ce qu’est l’Iran aujourd’hui. C’est sans doute subtil de dire, comme j’ai entendu de la bouche de journalistes français, que Donald Trump voulait « une coalition contre les Iraniens », et c’est simpliste de dire que sous Khamenei et sa potiche Rouhani, les exécutions sommaires se multiplient en Iran où un régime abject continue ses actions abominables avec la complicité active de gouvernements sordides, dont le gouvernement français. C’est sans doute subtil comme je l’ai lu sous la plume d’un autre journaliste français de dire que Donald Trump n’a pas fait la distinction entre dictatures, monarchies et démocraties dans le monde musulman, et c’est simpliste de dire qu’il n’y a pas de démocratie dans le monde musulman, que vouloir y voir émerger la démocratie est une illusion qu’il était possible d’avoir il y a quinze ans, mais qui n’est plus tenable aujourd’hui, car il est clair que l’islam n’est pas compatible avec la démocratie. Trump prend le monde musulman tel qu’il est, et considère que si les dirigeants musulmans se font très prudents et discernent que leur intérêt bien compris est de ne pas soutenir le terrorisme islamique, ce sera déjà un pas immense. Eric Zemmour, qui fait parfois preuve d’intelligence et de lucidité, a dit après le séjour de Donald Trump à Riyad que les États-Unis renouaient avec les Saoud : il a dû écouter le discours de Trump d’une oreille distraite. Il prend les centaines de milliards de dollars que l’Arabie Saoudite va dépenser aux États-Unis pour un achat des États-Unis par l’Arabie Saoudite et ne voit pas que c’est le prix payé par les Saoud pour être défendu par les États-Unis. Il ne voit pas non plus que les Saoud, en supplément de ce prix, ont dû accepter toutes les conditions posées par Donald Trump.

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Aucun journaliste français, à ma connaissance, n’a noté que des mutations majeures sont en cours au Proche-Orient, que la page raturée par l’abject Barack Obama est tournée, même si elle a laissé de très sombres traces chargées de centaines de milliers de cadavres, et qu’une nouvelle page s’ouvre. Donald Trump entend endiguer le régime iranien, il avance à grands pas dans cette direction, et il a raison. Il rappelle au monde musulman sunnite que celui-ci peut compter sur les États-Unis à la condition stricte qu’il se conduise en ami des États-Unis, paie le prix, et se démarque concrètement de l’islam radical et du terrorisme islamique, et il a raison : les États-Unis sont à nouveau du côté des pays qui se conduisent en ami et traitent à nouveau en ennemis ceux qui se conduisent en ennemi, c’est très logique.

Il entend mettre en place une alliance régionale d’endiguement de l’Iran qui inclura l’Égypte, l’Arabie Saoudite, les émirats du Golfe, la Jordanie et Israël, et cette alliance est en train de se mettre en place. Il se conduit en ami fidèle d’Israël et le séjour qu’il vient de faire en Israël a été remarquable sur ce plan : il a rappelé les liens indéfectibles qui lient les États-Unis à Israël, et il a souligné que la terre d’Israël était juive depuis de millénaires, tout comme Jérusalem. Il n’a rien demandé à Israël, n’a exercé aucune pression sur Israël, et il n’a pas parlé une seule seconde de la nécessité d’un État palestinien. Il a, en présence de Mahmoud Abbas, ami de terroristes tueurs d’enfants, dit explicitement son dégoût et son mépris pour les terroristes tueurs d’enfants tels ceux qui ont frappé Manchester, mais il est clair que ses propos visaient aussi les tueurs « palestiniens » d’enfants juifs. Il a appelé les terroristes tueurs d’enfants « perdants maléfiques », et l’appellation convenait parfaitement pour définir Mahmoud Abbas.

Je comprends que les carpettes usagées qu’on appelle journalistes en France détestent Donald Trump. Je sais que les carpettes usagées ont de l’affection pour des êtres orduriers tels que Mahmoud Abbas, pour les islamo-gauchistes façon Barack Obama, pour les potiches au service de dictateurs fanatiques tels Hassan Rouhani. Je sais que les carpettes usagées aiment bien le pape marxiste qui est à Rome et à qui Donald Trump est allé rendre visite. Et je sais que les carpettes usagées mentiront sans cesse concernant Donald Trump.

Il n’en reste pas moins qu’une doctrine Trump pour le Proche-Orient est en train de prendre forme, qu’Israël a de nouveau un allié à la Maison-Blanche, que le monde musulman sunnite est averti du fait que son intérêt est d’adopter une ligne de conduite qui vient d’être définie, que l’Iran a tout intérêt à être sur ses gardes. Ce n’est que le début.

La révolution Trump est en marche. Les carpettes usagées qui prennent Donald Trump pour un idiot ne sont pas au bout de leurs déconvenues. Mais je sais que leur réserve de mensonges est inépuisable, hélas.

Je sais que l’offensive des carpettes usagées contre Donald Trump va se poursuivre.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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