Le premier ministre @netanyahu et moi avons partagé des
souvenirs sur le 50e d’#Expo 67 #passeport #QcIsrael pic.twitter.com/KlnGHaw5eg— Philippe Couillard (@phcouillard) May 25, 2017
Pour la première mission officielle d’un premier ministre québécois en Israël, Philippe Couillard, accompagné d’une centaine de représentants d’entreprises et d’institutions du Québec, a mené une imposante mission économique.
Le premier ministre québécois était accompagné du président du conseil d’administration d’Hydro-Québec, Michael Penner et des représentants des universités McGill et Concordia, de Bombardier, Ubisoft, Air Canada, Air Transat, inVentiv Health et Bio K International.
De nombreux jeunes entrepreneurs étaient aussi du voyage, en quête d’inspiration et de partenariats, surtout à Tel-Aviv, qui est devenu un pôle important pour les entreprises technologiques.
Le directeur général de Budgeto, Charles-Hubert Déry, était enthousiaste: « Démographiquement, (les Israéliens) sont 8,5 millions d’habitants, donc ça ressemble un petit peu au Québec (population de 8,2 millions). Ils ont déjà 7000 startups, pour lesquelles ils ont levé 4,5 G$ en 2015 […] »
Un autre homme d’affaires qui était du voyage, Pierre Boivin a dit : « Tout le monde comprend l’importance d’Israël en matière d’innovation (…). (…) Cette mission cherche à mieux comprendre la structure de l’économie israélienne, l’éco-système de développement des technologies. Pourquoi un pays de 8 millions d’habitants réussit-il à avoir plus de prix Nobel par habitant que tout autre pays au monde, plus de brevets par habitant que tout autre pays au monde, y compris la Silicon Valley ».
Fraîchement arrivé dans la ville trois fois sainte, Philippe Couillard pouvait voir dans les rues de Jérusalem, presque autant de drapeaux américains que de drapeaux israéliens flottant au vent. Les préparatifs pour la visite de Donald Trump allaient bon train, même s’il ne devait arriver que le lundi suivant.
Cette mission commerciale était prévue de longue date.
Voici comment cette visite s’est déroulée:
Vendredi 19 mai – Jérusalem
- Visite de Yad Vashem à Jérusalem
- Souper de Shabbat organisé par CIJA-Québec à Jérusalem.
Dimanche 21 mai
- Après une visite chez Mobileye, une filiale d’Intel spécialisée dans les véhicules autonomes à Jérusalem, le premier ministre Philippe Couillard a été reçu dimanche matin par le ministre de l’Économie et de l’Industrie, Eli Cohen.
Les deux ont procédé à la signature d’une entente qui engage les gouvernements du Québec et d’Israël à verser chacun 3 millions $ sur cinq ans en appui à des projets de recherche et d’innovation communs. Le privé sera aussi mis à contribution portant l’enveloppe globale à 12 millions $.
- Participation de Philippe Couillard à une table ronde avec une délégation de gens du secteur économique, universitaire et institutionnel.
- Rencontre à Ramallah, avec le premier ministre de l’Autorité palestinienne, Rami Hamdallah.
Lundi 22 mai
- Visite dans le village de Kfar Kara en Israël de l’école Hand in Hand: Center for Jewish-Arab Education in Israel.
- À Heftziba, Hydro-Québec conclut une entente de partage d’information avec la société d’État israélienne de production d’électricité.
La Israeli Electric Corporation subit chaque année des millions de cyberattaques. Elle a développé une expertise de pointe pour contrer les pirates. Les deux entreprises ont convenu de former un comité conjoint qui se réunira périodiquement pour échanger des renseignements sur les menaces informatiques.
Le président du conseil d’administration d’Hydro, Michael D. Penner, affirme que la société d’État n’a jamais été paralysée par une attaque. Mais la direction veut éviter à tout prix qu’un pirate ne parvienne à paralyser le réseau.
Philippe Couillard a fait valoir qu’Hydro a intérêt à renforcer son expertise en matière de cybersécurité. Si la société d’État devait être paralysée par une attaque, une partie importante du réseau électrique nord-américain en subirait les conséquences.
Mardi 23 mai
- À Tel-Aviv, en marge d’un déjeuner économique sur l’entrepreneuriat et l’innovation, organisé en collaboration avec la Chambre de commerce Canada-Israël, quinze ententes ont été signées entre des organismes québécois et israéliens. Étaient présents à cette activité la délégation d’affaires québécoise de même que de nombreux invités israéliens des milieux d’affaires, de la recherche, de l’innovation, de l’éducation et de la culture.
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L’Université de Tel Aviv a notamment renouvelé des ententes de coopération en recherche et en échange étudiant avec l’Université McGill.
- Sur les terrains de l’Université de Tel Aviv, Philippe Couillard a participé à cérémonie organisée pour souligner la construction prochaine du pavillon de l’École d’architecture David Azrieli (architecte, philanthrope et promoteur immobilier Israélo-Canadien) de l’Université.
Mercredi 24 mai
- Visite de l’exposition 50e anniversaire du Pavillon israélien Expo 67 au Tel Aviv Museum of Art.
- Dans un aréna de Tel-Aviv, Philippe Couillard s’est amusé avec les jeunes de l’école de hockey Canada-Israël, en début de journée, dans le cadre de sa mission en Israël.
Sur la glace, il a donné quelques coups de patin en tenant un bâton de hockey entre ses mains et avec un chandail des Canadiens de Montréal sur le dos.
Jeudi 25 mai 2017
- En conclusion de cette mission économique et institutionnelle en Israël, le premier ministre Philippe Couillard a rencontré le premier ministre de l’État d’Israël, Benyamin Nétanyahou, une première dans l’histoire des relations internationales du Québec. Cette rencontre a eu lieu au cabinet du premier ministre israélien à Jérusalem.
M. Nétanyahou a reçu Philippe Couillard pendant 45 minutes en toute fin de journée, jeudi après-midi, à Jérusalem.
«Comment va mon ami Justin, comment se porte-t-il ?», a demandé M. Nétanyahou, en serrant la main de M. Couillard.
En conférence de presse, M. Couillard a dit envisager d’ouvrir un bureau commercial du Québec en Israël où la province n’a aucune représentation officielle.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Aucune université francophone?
Quesque Quebec a signe a Ramhala avec Babbas? l`echange du papier de toilette?? meme pas. Les arabes se serve du main
Non Monsieur Philippe Couillard, …
Israël n’est pas simplement important pour ses innovations, pour ses entreprises technologiques, pour la structure de son économie, pour son éco-système de développement des technologies. Pour ses « Prix Nobel », pour ses brevets, pour ses entreprises sorties de nulle part !, … Pour son expertise dans les cyber-attaques, dans la cybersécurité, pour son système d’éducation et sa culture, pour son école d’architecture, etc …
Israël et beaucoup plus important que cela.
Israël et Jérusalem sont le berceau du Monde Occidental, de « tout » le Monde Occidental. Sans les juifs et sans Jérusalem, le Monde Occidental tel qu’il est, n’existe pas.
Israël doit d’abord être défendu dans le monde !
Vous et votre pays, le Canada, avez-vous déjà défendu Israël à l’ONU et à l’UNESCO ?, … Combien de fois le Canada s’est-il abstenu ?
Qu’êtes vous allé faire à Ramallah, avec le premier ministre de l’Autorité palestinienne, Rami Hamdallah ?, … Que s’est-il passé ?, …Est-ce qu’une enveloppe lui était destinée ?, … Etait-ce une même enveloppe que celles de Laurent FABIUS ?, … Un aller-retour si prompt, ne peut pas être autre chose. Combien faut-il verser pour pouvoir commercer avec Israël ?
Non, je n’ai rien contre vous, puisque je ne vous connais pas.
Je veux simplement vous faire prendre conscience qu’il faut cesser cette sournoiserie, celle du Monde Occidental.
Imaginez ce qu’Israël aurait pu faire pour le Monde Entier, si ce pays avait pu re-naître 100 ans plutôt. Regardez ce qu’il a pu faire en l’espace de 69 ans, en étant parti de « rien du tout », d’une région sèche, inhospitalière et dépeuplée, sur laquelle rien ne poussait, sans aucune ressource énergétique.
Alors qu’il est sans cesse condamné, pourquoi ce pays suscite t-il tant d’intérêts ?
Le Canada n’est plus membre du Conseil de Sécurité de l’ONU depuis 2000.
Le Canada n’a qu’une délégation permanente à l’Unescroc et donc n’a jamais eu à se prononcer sur les résolutions anti-sionistes de cet organisme.
À plus forte raison, le Québec qui est encore une province canadienne et n’a pas
de statut diplomatique (d’où la difficulté d’obtenir une audience avec le premier
ministre israélien).
Il semble que la rencontre à Ramallah avec Rami Hamdallah a surtout servi à
confirmer des échanges d’étudiants universitaires et à prendre des photos.
Couillard n’y a passé que quelques heures alors que la majeure partie de sa visite
s’est passée à Jérusalem et à Tel Aviv.
Merci Magali, je prends note de vos remarques.
Si le Canada n’est plus membre du Conseil de sécurité, ce pays est toujours membre de L’Organisation des Nations Unies. Avec un droit de vote.
Le Canada tente de retrouver une place au Conseil de Sécurité de l’ONU
… ” Trudeau en mode séduction pour une place au Conseil de sécurité de l’ONU
Publié le lundi 19 septembre 2016
Justin Trudeau prononcera mardi à New York son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies. Le premier ministre profitera de l’occasion pour rappeler que le Canada brigue un siège au Conseil de sécurité de l’ONU, mais cette partie est loin d’être gagnée.
Pendant deux jours, le premier ministre compte se présenter comme un dirigeant progressiste sur la scène internationale. Il soulignera le leadership du Canada dans des dossiers importants pour l’ONU comme les changements climatiques et la crise des réfugiés, et dans la promotion de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient.
En mars dernier, il avait annoncé que le Canada tenterait d’obtenir une place au Conseil de sécurité à l’élection de 2020 et que son éventuel mandat de deux ans commencerait en 2021.”
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/803811/justin-trudeau-new-york-discours-assemblee-nations-unies-conseil-securite-onu
En ce qui concerne l’UNESCO,
De 2006 à 2010, Mme Stanton occupe la présidence de la Commission canadienne pour l’UNESCO.
En 2010, Mme Cameron est nommée à la vice-présidence de la Commission canadienne pour l’UNESCO.
2011-Irina Bokova, première femme à occuper le poste de Directrice générale de l’UNESCO, prononce le discours d’ouverture lors de la 51e Assemblée générale annuelle de la Commission canadienne pour l’UNESCO à Ottawa.
• Michèle Stanton-Jean, présidente sortante de la Commission canadienne, est nommée représentante du gouvernement du Québec au sein de la Délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCO.
2012-La Commission entreprend des consultations sur ses orientations stratégiques futures afin de s’assurer que ses activités correspondent toujours aux besoins des Canadiens et des Canadiennes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_canadienne_pour_l%27UNESCO
Une première : le Québec dans une organisation des Nations Unies
L’Accord est également historique parce qu’il établit, pour la première fois, un rôle formel pour le Québec au sein d’une organisation des Nations Unies. Il donne suite à une demande formulée par tous les gouvernements du Québec qui se sont succédés au cours des quatre dernières décennies. La présence du Québec de plein droit au sein de la Délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCO est désormais acquise : le Québec peut y exprimer sa propre voix.
Un représentant permanent
L’entente prévoit la nomination d’un Représentant permanent du Québec au sein de la mission canadienne à l’UNESCO et désigné officiellement comme tel. Une nomination qui est faite par le Gouvernement du Québec. Sa présence physique dans la mission canadienne est essentielle pour trois raisons : premièrement, pour garantir son accès immédiat à tous les documents officiels transmis par l’UNESCO, deuxièmement, pour être en mesure de prendre part, en temps réel, à la concertation que l’Accord institue entre le Gouvernement du Québec et le Gouvernement du Canada avant tout vote ou prise de position du Canada et troisièmement, pour bénéficier du statut diplomatique de vote aux représentants des gouvernements auprès des organisations internationales.
Un droit de parole dans toutes les instances de l’UNESCO
Ce représentant permanent du Québec à l’UNESCO est au quotidien, la cheville ouvrière, de l’implication du Québec à l’UNESCO. Il est cependant loin d’être le seul à pouvoir intervenir au nom du Québec lors des conférences, des travaux et des réunions de cette organisation. L’Accord précise en effet que le Québec est représenté « à part entière et selon son désir » au sein de toutes les délégations canadiennes, à toutes les instances de l’organisation. Dès qu’il le juge à propos et que les circonstances l’exigent, le gouvernement peut se faire représenter par un membre du Conseil des ministres habilité à livrer le message québécois. De plus, le droit de parole du Québec est garanti, à même le temps imparti au Canada.
Selon les règles du droit international, c’est l’ambassadeur du pays accrédité auprès de l’organisation qui assure le rôle de chef de mission. C’est pour cette raison que l’Accord évoque la « direction générale de l’ensemble de la mission canadienne » confiée à l’ambassadeur canadien. La position québécoise demeure quant à elle élaborée selon les indications du ministère des Relations internationales et de la Francophonie en coordination avec les ministères sectoriels concernés.
Un mécanisme sans précédent de concertation
Les gouvernements qui se sont succédés à Québec ont toujours martelé leur souhait d’être consultés préalablement aux interventions du Canada dans les enceintes multilatérales. L’Accord indique que les deux gouvernements « se concerteront sur tout vote, toute résolution, toute négociation et tout projet d’instrument international élaborés sous l’égide de l’UNESCO ».
…
Un siège québécois à la Commission canadienne pour l’UNESCO
L’Accord confie finalement au Québec le soin de « mettre en place un mécanisme chargé de consulter les experts québécois, tant gouvernementaux que de la société civile ». Le fruit de ces consultations est transmis par le Gouvernement du Québec au gouvernement fédéral et à la Commission canadienne pour l’UNESCO qui voient à les refléter dans les rapports transmis à l’UNESCO. De plus, un représentant du ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec siège désormais au Comité exécutif de la Commission canadienne pour l’UNESCO : un autre précédent.
http://www.mrif.gouv.qc.ca/fr/relations-du-quebec/organisations-et-forums/representation-unesco/accord-unesco
Présence du Québec au sein de la Délégation permanente du Canada
auprès de I’UNESCO
1.1 Un représentant permanent du Québec sera accueilli au sein de la
Délégation permanente du Canada auprès de I’UNESCO à Paris.
1.2 Le représentant permanent du Québec sera considéré comme un membre
de la Délégation permanente du Canada et aura la désignation diplomatique
de Conseiller. II pourra se présenter comme Représentant du
gouvernement du Québec, Délégation permanente du Canada auprès de
I’UNESCO.
http://www.mrif.gouv.qc.ca/content/documents/fr/unesco.pdf
http://fr.unesco.org/countries/canada/information
Merci. Je suis au courant des efforts de Trudeau pour faire en sorte que le
Canada obtienne un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU. Comme vous le dites
ce n’est pas gagné! Il n’y a pas lieu de croire qu’un représentant canadien au CS
de l’ONU voterait contre Israël. Trudeau parle peut-être comme un islamophile
mais il y de nombreux Juifs influents chez les Libéraux qui ne le laisseraient pas
faire. Notamment Irwin Cotler, un juriste très respecté qui était un ami de son
père.
En passant, je vous signale que le Canada a voté contre la résolution
anti-israélienne de l’OMS.
Le Québec veut siéger à l’Unescroc parce que certains responsables (comme le
maire de Montréal) veulent que le Mont Royal soit inscrit au
patrimoine mondial par cet organisme. Aussi le Vieux-Québec et d’autres
sites québécois qui sont considérés ici comme des sites patrimoniaux. C’est une
question de prestige et cela n’a rien de politique.