Publié par Jean-Patrick Grumberg le 29 mai 2017

Au moment même où le correspondant diplomatique pour la chaîne 2 israélienne Udi Segal révèle dans un tweet qu’à Bethléem, le Président Trump a hurlé sur Abbas : «vous m’avez menti ! Les Israéliens m’ont montré votre implication dans l’incitation au terrorisme», des documents internes à l’Autorité palestinienne montrent que Mahmoud Abbas broie du noir concernant la situation des Palestiniens.

Breaking: @realDonaldTrump shouted at Abbas in Bethlehem: You tricked me in DC! The Israelis showed me your involvement in incitement

Lors de leur rencontre à Washington, Mahmoud Abbas avait assuré au Président Trump que les enfants palestiniens sont élevés dans une culture de paix.

Mais quand Trump rencontra le Premier ministre Netanyahu, ce dernier lui présenta les preuves de la réalité : Mahmoud Abbas incite la société palestinienne à tuer des juifs.

Benjamin Netanyahu a ainsi expliqué à Trump : «J’ai entendu que le Président Abbas disait hier que les Palestiniens enseignent la paix à leurs enfants. Malheureusement, ce n’est pas vrai”.

Voici ce que Netanyahu a expliqué à Trump :

  • Des écoles palestiniennes portent le nom de terroristes qui ont tué des Juifs.
  • Des rues palestiniennes, des places et des institutions culturelles sont fréquemment rebaptisées du nom de terroristes qui ont du sang juif sur les mains– en fait, plus ils ont de sang juif sur les mains, plus la reconnaissance est importante.
  • Récemment, un camp de jeunes a été baptisé “Frères de Dalal [Mughrabi]”. Cette dernière, bien entendu, est une meurtrière de masse coupable de crimes atroces que le Conseil suprême de l’OLP dirigée par Mahmoud Abbas a honorée.

Qui est Dalal Mughrabi ? Le 11 mars 1978, Mughrabi et plusieurs membres du Fatah de Mahmoud Abbas arrivèrent sur une plage près de Tel-Aviv, prirent le contrôle d’un bus, et massacrèrent 38 civils, dont 13 enfants, et blessèrent environ 70 personnes.

Condamnations internationales des Palestiniens

L’attaque perpétrée par Mughrabi fut l’une des plus violentes et des plus cruelles commises par les colons arabes en Israël, au point que la Norvège, réputée pour ses positions anti-israéliennes, vient de réclamer au gouvernement palestinien le remboursement de l’argent qui a servi au camp ainsi baptisé et qu’elle a en partie financé.

L’ONU est également montée au créneau, et a condamné l’attitude des Palestiniens :

“La glorification du terrorisme ou des perpétrateurs d’attentats terroristes haineux n’est acceptable sous aucune circonstance,” précise un communiqué du représentant de l’ONU. “L’ONU a constamment demandé que soit mis fin à toute incitation à la violence et à la haine, car elle représente l’un des [principaux] obstacles à la paix.”

Et l’ONU a exigé que le logo des “femmes de l’ONU” soit immédiatement retiré du centre de jeunes, et a précisé que ce dernier a été inauguré après que les Nations unies s’en soient désolidarisées.

Vendredi dernier, le ministre norvégien des Affaires étrangères Borge Brende a violemment dénoncé le fait que le centre ait été baptisé du nom de Mughrabi.

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Avec ces informations en tête, le Président Trump s’est rendu à Bethléem et a, selon le journaliste, littéralement hurlé contre Mahmoud Abbas qui lui a menti.

“Vous m’avez menti ! Les Israéliens m’ont montré votre implication dans l’incitation au terrorisme.”

Puis, lors de la conférence de presse commune avec le Président Mahmoud Abbas, le Président Trump a déclaré :

“La paix ne peut en aucun car trouver ses racines dans un environnement où la violence est tolérée, financée ou récompensée.”

La proposition Trump, largement passée sous silence

Dans la foulée, Trump a fait une proposition qui a pris Abbas par surprise, rapporte un officiel Palestinien au quotidien israélien Israel Hayom.

Pour rappel, l’initiative de paix arabe de 2002 stipulait que 22 pays arabes normaliseraient leurs relations avec Israël une fois qu’Israël se sera retiré de Judée et de Samarie. L’initiative demandait aussi le soi-disant “droit au retour” des descendants des Arabes qui ont fui Israël durant la guerre d’indépendance déclenchée par les pays arabes.

Selon l’officiel arabe, Trump a fait l’offre alternative suivante :

Que les 22 pays arabes normalisent d’abord leurs relations avec Israël, et c’est seulement après cela qu’il intensifiera ses efforts pour la reprise du processus de paix.

Toujours selon Israel Hayom, Abbas a été pris de court, car il est habitué, lui, à exiger des préconditions à toute négociations, et il ne s’attendait pas à ce que l’offre de Trump d’un plan régional de normalisation entre Israël et ses voisins lui soit présentée comme préalable aux discussions de paix.

Mahmoud Abbas, de plus en plus isolé, broie du noir

Les Palestiniens sont frustrés de la position réellement pro-israélienne du Président Donald Trump, révèle le site en hébreu nrg, citant un nouveau document interne qui expose l’état d’esprit à Ramallah.

Dans le document, qui résume le travail diplomatique de l’Autorité palestinienne depuis que Trump est président, Saeb Erekat– président du comité exécutif de l’OLP et chef négociateur de l’Autorité palestinienne– écrit :

“Les Américains voteront contre tous les plans et toutes les résolutions concernant la Palestine au Conseil des droits de l’homme et à l’UNESCO. De la même façon, le gouvernement américain défendra Israël devant toutes les organisations et institutions internationales, conformément aux déclarations du Président Trump. De plus, le gouvernement américain menace de quitter le Conseil des droits de l’homme si une résolution est votée contre Israël.”

Erekat précise ensuite :

  • L’administration Trump s’est abstenue “d’apporter son soutien public à une solution à deux Etats basée sur les lignes de 1967, contrairement à l’administration précédente.”
  • L’administration Trump n’a pas ouvertement déclaré “son opposition aux implantations, et ne reconnaît pas qu’elles sont illégales.”
  • “L’administration actuelle… n’a pas demandé qu’Israël réduise le nombre de constructions,”
  • Lors des trois rencontres entre le Président Mahmoud Abbas et Trump  — à Washington, à Riyad et à Bethléem, Abbas a insisté que le seul moyen d’arriver à la paix consiste à “mettre fin à l’occupation israélienne, et à établir un Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale qui vivra en paix et en sécurité à côté d’Israël dans les frontières de 1967.”

Et Trump n’a accepté aucune de ces demandes.

Conclusion

L’observateur non informé trouvera la nouvelle réaction de la communauté internationale justifiée par rapport aux incitations des Palestiniens à tuer des juifs. Cependant, rien de tout cela n’est nouveau, si ce n’est que jusque là, les Européens, l’ONU et Obama avaient fermé les yeux sur les crimes des Arabes palestiniens.

En tout bien tout honneur, ce n’est pas seulement grâce à Trump que la communauté internationale est subitement devenue plus morale, mais également du fait de l’élection du nouveau Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Et incidemment, la gauche et les médias israéliens se cherchent une nouvelle voie : comment insulter Trump tout en le félicitant des importantes avancées qu’il apporte au Moyen-Orient et de son excellente compréhension, son sans-faute même, dans son approche pragmatique vis-à-vis du monde musulman, et principalement de l’Iran.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 

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