Publié par Sidney Touati le 1 juin 2017

Dans la nuit du 4 avril 2017, une femme médecin a été surprise dans son sommeil, à son domicile. Après avoir été atrocement torturée, elle est assassinée puis défenestrée.

Son agresseur l’avait prise pour cible depuis plusieurs semaines, proférant insultes et menaces. La dame avait déposé une trentaine de mains courantes au commissariat de police.

Nous ignorons la suite que la police a donnée à cette série de plaintes.

La victime s’appelait Madame Sarah Halimi Attal. Elle était âgée de 66 ans.

Elle vivait dans un immeuble modeste situé dans le XIe arrondissement à Paris, 26 rue de Vaucouleurs ; seule habitante française juive de l’immeuble, elle n’avait aucun problème avec ses voisins si ce n’est avec la famille de son assassin.

Les grands médias ont ignoré ce tragique événement, et ce en dépit des interventions des plus hauts représentants de la communauté juive de France, Joël Mergui notamment. Le député des Yvelines, Henri Guaino écrit sur Twitter : « Je ne comprends pas que cet assassinat soit passé sous silence. Cela ne doit pas rester impuni. »

C’est ce silence qu’il convient de décrypter, de comprendre.

Cet assassinat a-t-il été jugé insignifiant ?

Cette hypothèse n’est pas plausible. La monstruosité du crime, sa « rareté » (même si nous sommes en guerre contre le « terrorisme », ça n’est pas tous les jours qu’une femme médecin, Française et juive est assassinée.

Si ce « fait divers » a du sens, ne sommes nous pas contraints de conclure que le silence qui l’entoure loin d’être causé par son insignifiance serait à l’inverse imputable à une vérité insoutenable ?

Les mobiles du silence.

1 °) Considérations électorales

Nous sommes en pleine campagne électorale. Le « système » se souvient de l’impact énorme provoqué par l’apparition sur les écrans du visage tuméfié de Paul Voyse, racontant devant sa maison incendiée, la sauvage agression dont il fut la victime. Ce « fait divers » avait brutalement placé le thème de l’insécurité au cœur de l’élection présidentielle.

Les problèmes majeurs d’insécurité, d’immigration ont quasiment été absents de la campagne électorale de 2017. Pour le pouvoir, il n’est pas question de porter cette question au centre de la campagne pour les législatives. Or parler de l’assassinat du Docteur Halimi, c’est forcément parler du thème de l’insécurité.

2 °) Nature du crime.

La victime, Madame Halimi, était une femme d’un certain âge ; de race blanche, de nationalité française, de religion juive, pratiquant la médecine dans un milieu populaire. Les populations issues de l’immigration ne lui inspiraient aucune crainte particulière ; elle était habituée à soigner tout le monde, à venir en aide, soulager la souffrance de tout un chacun, sans faire de différence. Elle était proche des gens. Elle avait foi en Dieu et dans le genre humain.

Selon les éléments en notre possession, l’assassin était un musulman pratiquant et son crime était directement attaché à sa foi religieuse.

Pour lui, cette femme représentait un danger pour l’Islam. Quel genre de danger une telle femme pouvait-elle représenter aux yeux de son agresseur musulman ?

Pourquoi prendre pour cible cette femme ? La menacer, la poursuivre et finalement la torturer, l’assassiner, la défenestrer au nom d’Allah ? Pourquoi ce musulman religieux, fanatique, a-t-il senti la nécessité d’éliminer le plus atrocement possible dans une mise en scène destinée à frapper le plus possible l’imagination des gens, une femme médecin juive ? Une personne qui n’a jamais fait le moindre mal à un musulman ?

Ce crime a la particularité de contenir les fondamentaux de la haine islamique, de révéler en quelque sorte son essence même.

  • Haine de la femme blanche, libre
  • Haine des Juifs,
  • Haine des Français ; elle est la seule Française de souche à habiter l’immeuble,
  • Haine des médecins.

Comme dans la blague, on demande : pourquoi les médecins ?

Répondre à cette question, c’est la restituer dans un contexte plus global.

Bernard Lewis évoque la question « de savoir si un musulman a le droit de vivre dans un pays non musulman… la réponse quasi unanime des juristes de l’époque classique est non. Un musulman ne peut pas vivre en bon musulman dans une terre infidèle. Il doit quitter son foyer et émigrer dans un pays musulman. » (« Que s’est-il passé ? : L’Islam, l’Occident et la modernité »*, éd. Gallimard, page 52.)

A la lumière de cet enseignement, on commence à comprendre quelle est la faute, commise par le Dr Halimi : elle pensait naïvement habiter en France ; être sous la protection des lois françaises… en réalité, aux yeux de son assassin, elle habitait en terre d’Islam, dans un immeuble musulman. Sa présence était perçue comme une souillure, une provocation. Comme le signe de la domination des infidèles, des Juifs sur les musulmans.

Ce que révèle cet assassinat est qu’habiter certains quartiers, rues, immeubles… c’est comme habiter dans des zones dominées par les islamistes les plus fanatiques.

C’est vivre dans une zone où la protection de l’État est des plus aléatoires ;

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Ce qu’a voulu signifier le criminel par la théâtralisation de son crime, c’est que Madame Halimi n’avait pas sa place dans cet immeuble.

L’article 8 de la Convention européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales, la Cour de cassation a considéré que « toute personne a droit au respect de son domicile ; le libre choix du domicile personnel et familial est l’un des attributs de ce droit » (Cass. soc., 12 janv. 1999 : Juris-Data n° 1999-000086) Ce principe fondamental n’est plus appliqué dans notre pays : il n’est plus possible de choisir librement son lieu de résidence. Il existe des zones où les « Français de souche » n’ont plus le droit de vivre. A fortiori s’ils sont juifs.

La France est pour partie devenue terre étrangère sous domination islamiste.

La présence de cette femme dans cet immeuble était perçue comme présence d’un ennemi sur un territoire islamisé.

Madame Halimi a cru qu’elle était en France et libre d’habiter où bon lui semblait.
Elle s’est trompée.

Pour le pouvoir politique, adepte de « l’ouverture » à plus d’immigration, à la sanctuarisation des territoires, la vérité révélée par cet assassinat est insoutenable, insupportable. Une vérité qui entraînerait automatiquement un bouleversement considérable dans la perception-gestion de la terreur islamiste. Une vérité qui dévoile de manière crue, la faillite de l’État.

Mais le silence sur ce crime, n’interpelle pas seulement les pouvoirs publics.

Il interpelle également les représentants de l’Islam de France dont le mutisme est tout aussi inquiétant que celui des représentants de l’État et des médias.

Que cache ce double silence ? Complicité entre le « système » et l’appareil idéologique islamique ou bien plutôt intégration totale de cet appareil dans le système de gouvernement ?

Madame Halimi n’est-elle pas doublement victime de cette connivence, de cette Union sacrée qui in fine, valide le crime et l’enterre sous l’épaisse couche du silence d’État ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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