Publié par Manuel Gomez le 12 juin 2017

En Algérie, on accuse les autorités de n’avoir jamais rendu hommage, malgré les demandes répétées de sa famille, à l’aspirant Henri Maillot, ne serait-ce que par son nom donné à une place, une rue, un square, etc.

Militant communiste, Henri Maillot, alors affecté au 57e bataillon de tirailleurs de Miliana, déserte le 4 avril 1956 en fournissant au FLN un plein camion d’armes et de munitions.

Camion de marque Ford qu’il devait conduire de sa caserne de Miliana vers la caserne d’Orléans, à Alger.

Dans ce camion avait pris place également un sous-officier et un chauffeur. Henri Maillot les obligea à descendre avant de prendre la direction de la forêt de Baïnem, près des « Bains Romains » à une quinzaine de kilomètres d’Alger, où il est rejoint par d’autres militants communistes qui le dirige vers le village de Duperré (appelé « la petite Moscou » en raison de l’existence d’une section communiste très présente).

Ces armes et munitions furent distribuées aussitôt vers les maquis de l’ALN et elles servirent à tuer des centaines de jeunes appelés français, vos enfants, nos enfants !

Le 10 juin 1956, sous son nouveau nom de Sidi Abdelkader, Henri Maillot se trouve près du village de Lamartine, situé au sud de l’oued Fodda, région contrôlée par les hommes du Bachagha Boualem.

Au cours d’un ratissage organisé par la 2e compagnie du 504e bataillon du Train, le groupe composé par Henri Maillot, Maurice Laban (un autre traître communiste), Belkacem Hanoun, Djillali Moussaoui et Abdelkader Zalmat, est intercepté. Ils seront tous tués au cours de l’engagement.

Henri Maillot était copain d’enfance avec un autre traître communiste, Fernand Iveton, tous deux du quartier Clos Salembier, à Alger.

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Fernand Iveton, qui avait déposé une bombe à l’usine à gaz du Hamma, à Alger, sera le seul français, le seul européen, à être guillotiné par notre justice (le 11 février 1957) parmi les 198 prisonniers politiques exécutés durant la guerre d’Algérie.

Le Parti Communiste Français refusa que son avocat défende Fernand Iveton et sa demande de grâce sera rejetée par le président du Conseil, Guy Mollet, et le Garde des Sceaux de l’époque, François Mitterrand.

Plus reconnu qu’Henri Maillot par les autorités algériennes, Fernand Iveton bénéficiait d’une plaque de rue qui lui rendait hommage, à Oran, elle a été enlevée l’an dernier.

À l’exception de Maurice Audin, Henri Maillot et Fernand Iveton, tous deux morts pour la cause de l’indépendance algérienne, sont victimes posthumes de l’ostracisme des différents gouvernements de l’Algérie depuis l’indépendance.

Qu’ils soient rassurés, ils ne sont pas « oubliés » en France par les communistes et l’extrême gauche, et si Bertrand Delanoë, le maire de Paris (qui a rendu hommage à cet autre traître qu’était Maurice Audin) a sans doute oublié de baptiser une place, une rue, un square, etc. à leurs noms, sans doute qu’Anne Hidalgo, si elle est reconduite, rattrapera cet oubli, que certains jugent inexcusables, aussi bien en Algérie, ce qui peut sembler logique, qu’en France, ce qui est une honte.

En revanche on peut toujours espérer qu’un hommage soit rendu aux « Patriotes » morts pour que l’Algérie reste française, donc « morts pour la France » et pas comme ces traîtres « pour les ennemis de la France », ces assassins de français sur une terre française !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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