Publié par Magali Marc le 16 juin 2017

Lise Ravary, chroniqueuse au Journal de Montréal a visionné la vidéo de la réunion de Trump avec son cabinet et en a déduit qu’il est bon pour l’asile.

Le 12 juin dernier, Trump a tenu la première réunion de son cabinet au complet. Au tout début, il y a eu un tour de table au cours duquel les membres du cabinet ont brièvement présenté leurs réalisations et exprimé leur reconnaissance envers le Président pour l’opportunité de servir le peuple américain. L’ambiance était optimiste et tout le monde avait le sourire aux lèvres.

Pour un observateur distrait qui ne connaît pas les États-Unis ou pour un gauchiste attardé, cette réunion pouvait apparaître comme un exercice d’auto-congratulation marqué au coin du narcissisme de Trump dont l’ego ne passe pas la porte.

Mais ceux qui savent à quel point les médias de masse aux États-Unis s’acharnent sur Trump et ne rapportent jamais rien de positif sur sa présidence ont parfaitement compris que Trump, en faisant filmer les 11 premières minutes de cette réunion, cherchait à faire contrepoids à la couverture médiatique biaisée qui le bombarde sans arrêt.

On peut trouver cela maladroit, mais de là à en déduire que Donald Trump est fou à lier, il y a une marge !

Chuck Schumer, un démocrate vétéran, sénateur pour l’État de New York, a saisi l’occasion de se payer la tête de Trump en produisant une courte vidéo dans laquelle il parodie la rencontre présentée comme un exercice de cirage de pompes. (https://www.youtube.com/watch?v=NrYZGgRbmlk). Les médias se sont fait une joie de montrer cette vidéo aux heures de grande écoute.

Lise Ravary, une «journaliste» qui a dirigé pendant plusieurs années des magazines féminins comme Châtelaine, ne connaît rien à la politique en général et encore moins à la politique américaine. Elle n’intervient que rarement sur des questions politiques québécoises.

Ses chroniques dans le Journal de Montréal portent le plus souvent sur des questions sociales concernant le Québec et la Ville de Montréal.

Elle qui se présente comme une «emmerdeuse» sur sa page Twitter, pond des textes d’opinion qui font parfois polémique. Mais quand elle est en terrain connu, elle fait attention de ne pas marcher sur les orteils de ses «victimes». Ainsi ses remarques à l’égard du gauchiste Gabriel Nadeau-Dubois (que j’ai mentionnées dans mon article du 6 juin dernier), n’avaient rien de bien méchant.

Mais quand elle se mêle de parler de Donald Trump, elle devient agressive. Elle le traite régulièrement de menteur chronique et de tyran. Le 11 mai dernier, elle signait une chronique intitulée: «Trump aussi imbécile que dangereux» (à cause du renvoi de Comey !)

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Dans sa chronique du 13 juin intitulée: «Donald Trump est-il fou?», elle décrit la réunion du cabinet de Trump comme suit :

« (…) (ce) spectacle digne des pires régimes dictatoriaux, devrait convaincre les trumpistes les plus enthousiastes que tout ne va pas bien dans la tête de Donald Trump. (…) Devant les médias invités pour l’occasion, il a commencé la réunion en se louangeant lui-même, avec un mensonge qui s’approche du délire : ‘Il n’y a jamais eu de président – avec quelques exceptions – qui ont voté plus de lois, qui ont fait plus de choses que moi.’ Au 145e jour de sa présidence, aucune loi d’importance n’a encore été adoptée par le Congrès. (…)»

Comme elle est visiblement mal renseignée, ce qui est bien le comble pour une «journaliste », Mme Ravary fait fi des 28 décrets signés par Trump durant ses premiers 100 jours (un record comme le démontre J.P. Grumberg : dreuz.info).

Mme Ravary n’a pas le physique de Gal Gadot, elle est donc mal placée pour donner des conseils de mode ou de maquillage comme dans les magazines féminins qu’elle a dirigés.

Alors elle donne son opinion sur tout ce qui passe, y compris des sujets qui ne sont pas à sa portée. Comme disait Maslow «when you have a hammer everything looks like a nail» (quand vous avez un marteau, tout ressemble à un clou).

J’ai écrit plusieurs fois des commentaires lui suggérant – dans son propre intérêt et pour ne pas se ridiculiser – de ne plus parler de Trump, mais rien n’y fait. Elle s’entête sottement à faire le «buzz» avec des titres insultants.

Il est intéressant de remarquer qu’elle n’insulte que Trump. Aucune personnalité du Québec – qui pourrait lui répondre sur le même ton – ne fait l’objet de remarques aussi offensantes.

Pour elle, Trump est une cible facile qui ne lit pas le français, et son collègue chroniqueur, le politologue gauchiste Pierre Martin, peut l’alimenter en faits divers sur Trump qu’elle juge dignes de son attention.

Jamais n’a t-elle fait subir le même traitement à Obama en dépit de ses louanges de l’Islam et des traités et ententes néfastes qu’il a signés :

  • Accord sur le nucléaire avec l’Iran (qui permet de verser des milliards à l’Iran pendant que les mollahs continuent en douce de se doter de l’arme nucléaire),
  • Accord de Paris sur le Climat (qui obligeait les Américains à verser $10 milliards au pays en voie de développement qui n’ont aucunement l’intention ni aucune obligation de réduire leurs émissions de GES),
  • Accord de Partenariat Trans Pacifique (qui allait faire perdre des milliers d’emplois aux Américains).

Je lui conseillerais bien de lire les articles et les livres de Guy Millière mais je crains que ce ne soit peine perdue.

Elle ne cherche pas à s’instruire, elle veut se défouler sur Trump.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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