Publié par Guy Millière le 17 juin 2017

Depuis l’élection de Donald Trump, une atmosphère totalitaire règne au sein de la gauche américaine.

Les politiciens démocrates sont pris de délires obsessionnels, et les grands médias qui les suivent, New York Times, Washington Post, CNN, MSNBC reprennent ces délires au point de ne plus parler d’autre chose et d’abandonner quasiment sans reste l’information au profit de la propagande.

Pendant onze mois, tous ces gens ont parlé de collusion entre l’entourage de Trump, Donald Trump lui-même, et la Russie, et ont basculé dans une paranoïa aigüe.

Quand, pour une succession de fautes lourdes qui auraient dû conduire à cette décision depuis longtemps, Donald Trump a décidé de congédier le directeur du FBI, James Comey, tous ces gens ont dit que c’était parce que James Comey s’approchait de la vérité et était sur le point de révéler les preuves accablantes qui allaient conduire Donald Trump vers l’impeachment.

Quand James Comey s’est apprêté à témoigner devant une commission d’enquête du Congrès, tous ces gens ont salivé d’avance. Quand le témoignage de James Comey a eu lieu, ils ont cessé de saliver.

Les fautes lourdes de James Comey sont devenues flagrantes.

James Comey a dit ce qu’il s’était refusé à dire jusque-là, laissant courir des rumeurs immondes par son silence : non, aucune enquête n’a jamais été diligentée sur les liens entre l’entourage de Trump, Donald Trump lui-même, et la Russie, car ces liens n’existent pas.

James Comey a ajouté que Donald Trump n’avait jamais une seule seconde fait obstruction à la justice ni exercé de pressions sur lui.

Il a, par contre, avoué que des pressions avaient été exercées sur lui par Loretta Lynch, ministre de la Justice de Barack Obama aux fins que l’enquête sur Hillary Clinton soit arrêtée et ne soit jamais évoquée comme une enquête, et il a reconnu avoir cédé aux pressions de Loretta Lynch : ce qui signifie que Loretta Lynch a, elle, fait obstruction à la justice, que James Comey s’est rendu complice de Loretta Lynch, et qu’il y avait matière à poursuites contre Hillary Clinton.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

James Comey a ajouté qu’il avait pris des notes sur ses conversations avec Donald Trump et avait fait publier des fragments de ces notes par le New York Times par l’intermédiaire d’un ami aux fins de n’être pas soupçonné lui-même de transmission de documents à la presse : cette action devrait faire l’objet de sanctions judiciaires à l’encontre de James Comey.

James Comey a souligné enfin qu’il avait fait ce qu’il a fait pour provoquer la nomination d’un enquêteur spécial, Robert Mueller.

La seule chose que James Comey a pu reprocher à Trump, sans apporter le moindre élément à l’appui de ses dires, a été que Trump à ses yeux est un “menteur”. De tels propos émanant d’un homme moins franc qu’un âne qui recule et aussi loyal qu’un traître de mélodrame éculé ont moins de valeur qu’une pièce d’un centime passée sous un rouleau compresseur.

Le seul point qu’ont retenu les accusateurs de Trump a été que Comey a employé le mot “menteur”. Les accusateurs de Trump, bien que leurs accusations soient désormais éventées, n’en continuent pas moins sur leur lancée.

Ils parlent maintenant, par la voix du Washington Post, l’un des deux journaux américains qui s’efforcent de ressembler à la Pravda au temps de Brejnev, du fait que Robert Mueller enquête sur l’obstruction à la justice dont Donald Trump se serait rendu coupable : dès lors que James Comey a d’ores et déjà dit qu’il n’y avait pas eu d’obstruction à la justice de la part de Donald Trump, et que James Comey est le seul témoin dont dispose Robert Mueller, cela devient grotesque. Et dès lors que les liens entre Robert Mueller et James Comey devraient logiquement conduire à l’éviction de Robert Mueller, cela devient, en outre, pathétique.

L’atmosphère totalitaire au sein de la gauche américaine persiste, donc.

Elle se trouve accompagnée d’une haine de plus en plus palpable et de plus en plus répugnante.

Une humoriste qui n’a jamais été drôle que pour des gens du même acabit que ceux qui, en France, trouvent Dieudonné désopilant, une certaine Kathy Griffin, a posé il y a peu pour un photographe en brandissant une tête de cire censée figurer la tête tranchée et ensanglantée de Donald Trump, en un geste similaire à celui utilisé par les membres de l’Etat Islamique pour brandir la tête de ceux qu’ils ont décapité.

Le scandale qui a résulté de la publication de la photo lui a valu de perdre tous ses engagements professionnels : même pour les gens de la gauche haineuse, elle a dépassé la mesure. Elle s’est ensuite présentée en larmoyant devant les caméras comme victime de la “détestation” de Donald Trump pour la “liberté d’expression” !

Une forme d’appel à l’assassinat du Président, façon djihad, relèverait donc de la “liberté d’expression” pour la gauche américaine !

Une troupe de théâtre subventionné à New York a utilisé ces temps derniers l’argent des contribuables américains pour présenter au public une version du Julius Caesar de Shakespeare dans laquelle l’assassinat de Jules César est présenté comme l’assassinat sur scène de Donald Trump par des immigrés multi-ethniques. Une banque et une compagnie aérienne qui avaient décidé de sponsoriser les représentations ont retiré leurs engagements, mais “l’assassinat de Trump” se déroule toujours tous les soir sur scène dans Central Park (The Public Theater’s Shakespeare in the Park).

Des imprécations porteuses de menaces de mort vis-à-vis de Trump et de ceux qui le soutient persistent de divers côtés.

Il était prévisible qu’un homme à l’esprit échauffé finisse par songer à passer à l‘acte.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Donald Trump étant très protégé, ce n’est pas lui qui a été victime, mais Steve Scalise, chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants. Sans la présence de la police du Capitole, Steve Scalise serait mort, et une vingtaine de représentants Républicains avec lui, car le tueur voulait faire un carnage. Steve Scalise est dans un état critique. Celui qui a tenté de le tuer et de faire un carnage est un Démocrate très à gauche, soutien de Bernie Sanders, téléspectateur assidu de CNN.

Dans une atmosphère totalitaire, la haine est très rarement absente. Quand la haine est présente, la violence peut aisément suivre.

Steve Scalise n’est pas la première victime de la haine de la gauche américaine ces dernières années.

Sous Barack Obama, plusieurs policiers ont été tués.

Steve Scalise est le premier homme politique Républicain visé, et touché. Il aurait pu, et il pourrait dans le futur y en avoir d’autres.

Des violences scandaleuses ont eu lieu contre des Républicains, des soutiens de Trump, des intellectuels conservateurs dans tout le pays depuis le 8 novembre dernier.

Il serait largement temps que les politiciens Démocrates, les médias de gauche américains, les acteurs et membres des sphères culturelles de gauche américains retrouvent leurs esprits avant d’avoir davantage de sang sur les mains.

Ce sont les institutions américaines qu’ils tentent d’assassiner. Cela suffit.

Je serait tenté de dire aussi que cela suffit en voyant comment tout cela est traité dans les médias français, mais tous les journalistes français ou presque se placent depuis si longtemps à la remorque de la pire gauche américaine que je sais qu’il est inutile d’espérer quoi que ce soit de ce coté là.

Aucun article publié en langue française dans les grands médias n’a décrit actuellement le témoignage de James Comey et n’a rendu compte des graves dérives de la gauche américaine.

Un article publié sur le Huffington Post en langue française alors que Steve Scalise était entre la vie et la mort a décrit Steve Scalise de manière si odieuse que l’auteur de l’article semblait à l’évidence souhaiter la mort de Steve Scalise. C’est abject. C’est le Huffington Post en langue française.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous