Ils étaient soupçonnés d’être impliqués dans plusieurs attentats avortés, départs en Syrie et braquages.
Le procès a duré 53 jours, il jugeait vingt accusés, dont trois absents, âgés de 23 à 33 ans. 80 témoins sont venus à la barre, quatorze experts. Le procès de la fillière djihadiste dite de Cannes-Torcy s’est clos ce jeudi, tard dans la soirée. La Cour d’assises spéciale de Paris a acquitté deux des accusés et prononcé des peines allant de 1 à 28 ans de réclusion. A l’énoncé des peines, largement inférieures aux réquisitions, les accusés semblaient soulagés. Aucun de ceux ayant comparu libres n’iront en détention.
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Sur un terreau d’islamisme radical, d’antisémitisme et de délinquance, ce dossier préfigurait, peu après les tueries du Toulousain Mohamed Merah et trois ans avant les attentats de Paris, les nouveaux visages du terrorisme en France. Du jet d’une grenade dans une épicerie casher à Sarcelles en 2012 aux soupçons d’une mission kamikaze à Nice en 2014 par des rentrants de Syrie, il raconte une succession de projets d’attentats fomentés, de façon autonome, au nom de la haine «des mécréants» et «des ennemis de l’islam». Et parfois déjoués grâce à un coup de chance…
Dix accusés comparaissaient détenus
Autour d’un leadeur charismatique et violent, Jérémie Louis-Sidney, alias JLS ou Anas, 33 ans, abattu lors de son interpellation, les membres du groupe de Cannes-Torcy se sont soudés par cercles concentriques où l’amitié, la fréquentation des mêmes mosquées, le devoir de se rendre service «entre frères» ont joué un rôle clé.
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Jeunes aux profils éclectiques et aux origines diverses, pour certains avec un passé délinquant et pour la plupart sans activité, ils présentaient «la particularité de s’être convertis récemment à l’islam et de s’être rapidement radicalisés», relevait l’acte d’accusation. Dix d’entre eux comparaissaient détenus, sept sous contrôle judiciaire, et trois sont sous le coup d’un mandat d’arrêt – dont deux seraient en Syrie. La Cour d’assises spéciale est dédiée aux crimes terroristes et est composée uniquement de magistrats professionnels.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Leparisien.fr
Jusqu’à vingt huit ans de vacances, tous frais payés, donc au maximum combien de temps pour la mise à exécution de leurs plans? Les condamnés à un an, seront au boulot dans moins de six mois.
Mais, comme il y a des RENTRANTS DE SYRIE, tout va bien, les brebis égarées sont rentrées à la bergerie.
Trop cher payé juste un rappel à la loi aurait suffit.