«L’excision fait partie de nos traditions» a déclaré Tariq Ramadan appelant à un discution interne à «la communauté musulmane». Caroline Valentin décrypte la rhétorique sécessionniste du prédicateur.
Aux États-Unis, l’imam Shaker Elsayed du centre islamique de Falls Church, près de Washington DC, a recommandé au début du mois de juin de pratiquer l’excision pour éviter «l’hypersexualité» chez les femmes, avant de se rétracter devant le tollé suscité. En France, Tariq Ramadan est venu à son secours dans une vidéo publiée sur internet. «C’est controversé, mais il faut en discuter. Nous ne pouvons pas nier le fait que [l’excision] fait partie de nos traditions», a-t-il déclaré dans la vidéo. Et de poursuivre: «Il ne faut pas exposer un de nos leaders qui a servi la communauté pendant plus de trente ans. Il faut nous lever pour défendre nos opinions, et avant de réagir de manière précipitée sur quelconque sujet, nous devons avoir une discussion interne. (…)». Que cela vous inspire-t-il?
Caroline VALENTIN. – Qu’a dit M. Ramadan dans cette vidéo? Que l’excision et les mutilations génitales font partie «des traditions» de la communauté musulmane. Que ces mutilations sont illégales «comme elles sont illégales aux États-Unis» – M. Ramadan s’adresse alors aux musulmans américains qui se sont insurgés contre le prêche de l’iman Elsayed -, c’est être «infidèle à la tradition islamique».. Que ces musulmans qui ont demandé le renvoi de l’imam Elsayed l’ont fait par peur d’être stigmatisés par les non musulmans, non par conviction. Et ces non musulmans, dit Monsieur Ramadan, «on sait qui ils sont, on sait ce qu’ils veulent faire, on sait la manière dont ils veulent faire de l’islam un problème non seulement aux USA mais dans le monde entier». Ce sont des «racistes», des «islamophobes», et vous, musulmans américains qui critiquez l’imam Elsayed, vous faites le jeu de nos ennemis et vous n’êtes pas des «musulmans dignes». Enfin, que la question de la légitimité des mutilations génitales mérite d’être discutée, mais discutée «en interne», au sein de la communauté musulmane, sans influence ni a fortiori injonction du «contexte», des «racistes», des «islamophobes», des autres en somme qui «ont un agenda politique»; ce n’est au demeurant pas vraiment un débat impliquant tous les musulmans que prône M. Ramadan puisque précisément, il reproche aux musulmans américains d’avoir pris l’initiative de contester les propos de l’imam Elsayed et donc d’être entrés dans le débat ; non, c’est un débat qui doit avoir lieu entre les docteurs de la foi et les intellectuels, les savants en somme, avec éventuellement, et si besoin était, des questions à des médecins musulmans. Il sera possible de soulever des arguments pendant ce débat mais en l’occurrence, in fine, ce sont les docteurs de la foi qui doivent déterminer si, du point de vue de l’islam, l’excision doit être considérée comme condamnable … ou acceptable.
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Non pas que M. Ramadan soit personnellement en faveur de l’excision. À y regarder de plus près, il indique même qu’il ne l’est pas, mais sans trop insister sur le point, en utilisant une formulation floue, une expression faible. Aucune indignation, rien de la véhémence que l’on aurait pu espérer s’agissant de pratiques internationalement reconnues comme des mutilations sauvages et des sévices corporels pénalement répréhensibles dans tout État de droit. Il aurait pu être en faveur de l’excision mais il se trouve qu’il est contre; on ne saura toutefois pas vraiment pourquoi. Car là n’est pas le cœur du message de M. Ramadan. Son message, c’est avant tout celui d’une injonction à la solidarité communautaire, à la soumission au groupe, d’autant plus impérative, dit le «savant» Ramadan à ses «frères» et «sœurs», qu’il y a conflit entre l’islam et l’occident. L’occident et les Occidentaux, l’ouest, les «sionistes» pour reprendre une terminologie que l’on retrouve dans les commentaires des sites communautaristes musulmans et sous la vidéo de M. Ramadan sur Facebook. L’occident qui veut la perte de l’islam. Vous vivez en occident mais l’occident vous déteste, sachez-le. Chaque Occidental, tous ceux qui vous entourent là où vous vivez, sont des racistes et des islamophobes. Chaque Occidental tient chaque musulman pour son ennemi personnel. Et quand l’Occidental critique les paroles de l’imam, c’est vous qu’il critique, c’est vous qu’il agresse, c’est vous qu’il entend détruire. Dès lors, vous, «frères» et «sœurs» musulmans américains (mais le message s’adresse vraisemblablement à tous les musulmans vivant dans des pays occidentaux), vous devez être conscients de ceci: votre devoir, c’est de soutenir votre communauté. Même si cela passe par accepter des pratiques, des diktats qui heurtent profondément votre sensibilité et votre éthique personnelle. Vous êtes avec nous ou contre nous, votre devoir est d’être avec nous, et si pour y parvenir, vous devez vous taire, eh bien, taisez-vous.
«Il ne faut pas laisser les autres décider pour nous quelles sont nos priorités. Nous devons dire avec dignité et confiance: c’est à nous de décider, pas aux islamophobes ni aux racistes», explique Ramadan dans sa vidéo. Encore une fois toute critique de l’islam est assimilé au racisme ou à l’islamophobie…
Exactement. Sauf que les critiques qui se sont élevées contre l’imam Elsayed ne sont pas une critique de l’islam. Ces critiques ont d’abord été formulées par des Américains musulmans, et par-dessus le marché par des musulmans fervents: il s’agit de fidèles fréquentant la mosquée de l’imam en question. Mais M. Ramadan opère un glissement sémantique tout à fait intentionnel. Si l’on attaque les paroles d’un imam, on attaque l’islam. Si cette critique vient de musulmans, elle fait le jeu de vos ennemis donc elle vise l’islam. Donc elle vise tous les musulmans. Donc elle est raciste ou elle fait le jeu des racistes. Ou plutôt des islamophobes, c’est-à-dire les racistes envers l’islam et les musulmans. C’est là qu’on voit toute la perversité du concept d’islamophobie créé par les têtes pensantes de l’islam politique. L’islamophobie n’est rien d’autre qu’une arme, un instrument de conquête. L’islamophobie est une mystification qui vise à réduire au silence tous ceux qui voudraient voir progresser l’islam vers un islam éclairé, un islam réformé, une religion de paix et d’amour qui deviendrait alors insusceptible d’être invoqué par des ennemis de l’Occident pour justifier le djihad. L’islamophobie, c’est le rétablissement du délit de blasphème. Et nous, nous nous laissons faire: ce concept est repris par des responsables politiques, par des organisations internationales, par des intellectuels occidentaux. Ceux-là ont-ils oublié ce que nous a coûté la répression du blasphème en France avant son abrogation, sous l’influence des Lumières, dans le Code pénal de 1791? Ont-ils oublié cette histoire de feu et de sang qui nous a permis de comprendre que réprimer le blasphème, c’est rester dans l’obscurantisme et dans la haine de l’autre? Ont-ils perdu de vue que là où le blasphème est encore réprimé, les pays musulmans en grande majorité, il est souvent utilisé par un islam majoritaire pour persécuter les minorités religieuses, par exemple au Pakistan avec les minorités chrétiennes?
L’islamophobie est une mystification qui vise à réduire au silence tous ceux qui voudraient voir progresser l’islam vers un islam éclairé, un islam réformé, une religion de paix.
Le discours de M. Ramadan est tragique. Il est tragique pour nous en tant que nations occidentales, il est tragique pour les musulmans. Tragique pour la cohésion nationale car c’est un discours destiné à alimenter la peur de l’autre, le repli communautaire, c’est un discours défensif, sécessionniste et in fine agressif. Tragique pour les musulmans car il leur commande de barrer la route à toute évolution hors de l’obscurantisme religieux où la résurgence fondamentalisme du XXème siècle les replonge petit à petit. Il les prive de tous les acquis humanistes des Lumières, en termes de liberté, d’égalité, d’émancipation, de respect de la dignité humaine. Car si l’on suit le raisonnement de M. Ramadan, c’est très simple: tout musulman doit s’envisager avant tout comme un membre de la communauté des musulmans, et en tant que membre de cette communauté, il doit préférer la règle de l’islam aux droits et libertés fondamentales que lui garantit la constitution nationale. Concernant les mutilations sexuelles féminines, le bon musulman devra s’en remettre à la décision des savants de l’islam. Décident-ils que cette pratique est obligatoire, alors, si l’on suit la logique de M. Ramadan, les bons musulmans devront s’y soumettre et y soumettre leurs enfants. Ils auront le devoir de violer sciemment une loi nationale destinée à les protéger contre des sévices corporels épouvantables pour se montrer «dignes d’être musulman», pour reprendre les termes de M. Ramadan. Or les savants de l’islam auxquels fait référence M. Ramadan ont déjà une position sur cette question: ils les considèrent, selon les différents courants de l’islam sunnite, soit comme honorifique, soit comme recommandée, soit comme obligatoire …
L’injonction à la solidarité communautaire quel que soit son prix se retrouve dans l’enthousiasme manifesté par Houria Bouteldja, dans son livre Les Blancs, les juifs et nous , devant la réaction de cette femme noire qui expliquait qu’elle préférait ne pas porter plainte après avoir été violée par un homme noir car elle ne pouvait pas «supporter de voir un homme noir en prison». Pour reprendre le commentaire de Jack Dion, «un Blanc qui viole une Noire, c’est un crime raciste. Un Noir qui viole une Noire, c’est une affaire de famille». Ces discours sécessionnistes, de peur et de repli, sont remarquablement efficaces pour bien fédérer un groupe ; et surtout pour bien le fédérer derrière celui qui tente de leur insinuer cette peur. Car tel est l’objectif de M. Ramadan: fédérer une communauté musulmane qui aujourd’hui ne l’est pas, qui est éclatée en sous-communautés selon (notamment) les pays d’origine des fidèles, et la fédérer autour d’un projet politique fondamentaliste qui doit non seulement la conduire à faire prévaloir la Charia sur les règles du pays où ces musulmans vivent mais à le faire dans une démarche défensive et donc en définitive agressive. C’est la démarche typique de l’islam politique des Frères Musulmans qui, pour reprendre l’expression de l’ex-Frère Farid Abdelkrim, prétend servir Dieu et les hommes mais entend surtout «se servir de Dieu et se servir des hommes». Et ne nous y trompons pas, cette stratégie, qui vise à ce que chaque musulman considère chaque non musulman comme un ennemi personnel, a déjà commencé à porter des fruits et risque fort, sur le temps long, d’être redoutablement efficace et délétère.
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«Nous ne pouvons pas nier le fait que [l’excision] fait partie de nos traditions». En arrière-plan de cette polémique se pose la question de la compatibilité de l’islam avec les valeurs et le mode de vie occidentale?
Pour être tout à fait précis, l’imam Elsayed a indiqué qu’était recommandée la circoncision des filles qui ne consisterait qu’à enlever «la pointe de la partie sexuelle sensible du clitoris» et non pas le clitoris en entier. M. Ramadan apporte la même précision: il indique en effet que certains docteurs de la foi – car effectivement, l’imam Elsayed reprend une position doctrinale – recommandent dans la tradition musulmane que l’excision ne recouvre pas les pratiques mutilantes allant jusqu’à l’infibulation (suture des grandes et petites lèvres) qui sont pratiquées dans les pays d’Afrique. Toutefois, l’imam Elsayed précise que cette «circoncision» ne doit avoir pour objectif que d’empêcher «l’hypersexualisation» de la femme, sans toutefois lui ôter son plaisir sexuel. Si l’imam Elsayed met sur le même plan circoncisions masculines et féminines, il admet néanmoins que, contrairement à la circoncision masculine, la «circoncision féminine» a bien vocation à influencer la sexualité de la femme. Or si elle influe sur sa sexualité, c’est qu’elle est mutilante. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est fermement condamnée, quel que soit son degré, y compris au stade de l’ablation partielle ou totale du clitoris ou du prépuce entourant le clitoris, par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et est sévèrement réprimée dans tous les pays occidentaux et dans un nombre croissant de pays non occidentaux. Malgré cela, M. Ramadan, le savant, le philosophe qui a fait sa thèse sur Nietzsche et étudié Kant, estime qu’il faut «discuter du point en interne». Voilà aussi toute l’habileté d’un certain discours fondamentaliste musulman, rodé à marginalement revisiter et habiller de relativisme les préceptes et pratiques les plus rigoristes de l’islam pour ne pas trop choquer l’opinion occidentale majoritaire (non musulmane): on ne dit pas que l’excision c’est bien, mais on suggère qu’il serait possible, voire opportun, de débattre de la question et d’en accepter à tout le moins les formes les moins extrêmes ; et ce alors même qu’il s’agit d’un délit pénal! C’est un peu comme si l’on prétendait débattre du point de savoir si arracher un œil à quelqu’un pourrait, dans certaines circonstances, être acceptable, aujourd’hui et dans une société occidentale avancée, au motif que cela ferait partie d’une tradition immémoriale sur un continent dont sont originaires certains membres de la société. Ajoutons que l’imam Elsayed précise également que dans les pays musulmans où cette circoncision n’est plus réalisée, il existerait des problèmes d’hypersexualisation de la femme. Pour le dire plus simplement, pour l’imam, la femme musulmane – et toutes les autres aussi bien sûr – non excisée une nymphomane en puissance.
Vous êtes les bienvenus, sans que cela implique d’abandonner la religion qui est la vôtre, dès lors bien sûr que vous la tenez pour un message de paix et d’amour.
Quelle est la position de l’occident dans tout cela? M. Ramadan a un point, et un seul. Oui, effectivement, l’occident porte des valeurs qui s’opposent frontalement à celles des fondamentalistes musulmans. Mais l’occident en porte une autre, qui domine toutes les autres: celle du rejet total et absolu de l’essentialisation. Pour le dire plus simplement, l’occident est sans aucun doute en conflit avec le fondamentalisme musulman qui veut qu’un individu ne soit pas libre mais soumis, à Dieu, à l’islam, à la communauté. Qui veut que la femme ne soit pas considérée comme l’égale de l’homme. Qui estime que le non musulman est un mécréant qui doit être combattu, quel qu’il soit, même celui qui vous a tendu la main, qui vous a donné son amitié, son estime, un travail. Qui prévoit des peines de lapidation pour les femmes adultères, qui en arrive à enjoindre la femme victime de viol d’épouser son violeur pour éviter le déshonneur d’arriver vierge au mariage. Qui doit encore réfléchir au point de savoir si les mutilations sexuelles féminines n’auraient pas en définitive quelques inconvénients. Mais l’occident ne considère pas les musulmans comme ses ennemis. Dans les pays occidentaux où certains d’entre eux se sont installés, ils jouissent des mêmes droits et libertés que tous leurs concitoyens. Des politiques de lutte contre les discriminations sont mises en œuvre, les manifestations de racisme sont non seulement sévèrement réprimées mais déclenchent de surcroît une opprobre publique systématique. M. Ramadan, dont l’audience, la notoriété et l’influence dans les pays musulmans est négligeable, ne s’adresse d’ailleurs qu’aux musulmans vivant en occident et, il faut bien le dire, avec un certain succès. Or à ces derniers, nous devons le dire: méfiez-vous du chant de la sirène Ramadan. M. Ramadan n’est pas votre ami. Vos amis, ce sont les gens qui sont autour de vous, les occidentaux. Ce sont eux qui vous ont accueillis, nourris, soignés, éduqués avec autant de soin qu’on a pu le faire avec n’importe lequel de vos concitoyens. Ce sont eux qui sont ou seront vos amis, vos amours, vos clients, vos employeurs, vos médecins, vos enseignants. C’est eux, ce n’est pas Frère Tariq et ce n’est pas les pays musulmans que vous avez quitté car précisément, ils n’ont pas été capables de vous donner ce que l’occident vous a fourni. Vous êtes les bienvenus, sans que cela implique d’abandonner la religion qui est la vôtre, dès lors bien sûr que vous la tenez pour un message de paix et d’amour et que vous la pratiquez dans le respect de la religion – ou de l’absence de religion – des autres.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Lefigaro.fr
La débilité fait-elle elle aussi partie de la tradition des cavernes?
Avec ma maîtrise de 1992 sur la sociologie des religions vue au filtre de la morale de Nietzche appuyée d’une solide confrontation avec Aristote , je préconiserais pour soigner le guignolo télévisuel dont on parle trop :
– quelques torgnolles dans sa babache
– un bon coup de saton au derche
– un largage au dessus de la Mecque dans une capsule capitonnée agréée par la NASA
Le savant philosophe intellectuel radical suisse Tariq Ramadan est à moitié honnête quand il dit que l’excision fait partie de leurs traditions.
S’il avait été un tant soit peu plus honnête, il aurait dit : “L’excision fait partie de nos traditions, mais PAS de nos commandements”. Car ni l’excision, ni le foulard ni la burqa ne sont de commandements écrits factuels coraniques. Ce ne sont que des traditions d’importation.
Les épouses du prophète Mahomet n’étaient pas voilées.
Aujourd’hui, toute cette panoplie de traditions d’importations purement inventées sont des outils politiques qui ne visent qu’un seul et unique but: Soumission absolue de la femme. Ils veulent encager la femme, la réduire au silence et à un simple statut de mammifère reproducteur.
Pour le largage, j’opterai plutôt pour
l’Atlantique sud, plus fourni en requins.
C’est pas gentil pour les requins !
Aux prix des parachutes, je préconise le harnais sans voilure.
Moi, je préconise une excision des couixxes !!!
Ce genre de DEGENERE ne doit plus pouvoir se reproduire !!!
Et une déradicalisation au plomb ou du fer aux pieds – ou dans la gueule !!!
Rico, vouloir empoisonner les requins, ce n’est pas très sympa :-)))
Moi, je préconise une excision des couixxes !!!
Ce genre de DEGENERE ne doit plus pouvoir se reproduire !!!
Et une déradicalisation au plomb ou du fer aux pieds – ou dans la gueule !!!
Le visage de l’hypocrisie incarnée!
Il a tout à fait raison de défendre son point de vue.
Devant une Civilisation qui se veut être le modèle de ce que elle voudrait être , c’est à dire une Civilisation qui est restée à son Etat Primaire, c’est réussi
Mais vouloir rentrer dans la Cour des Grands et y donner des leçons c’est loupé.
Être Civilisé c’est déjà apprendre à se Respecter.
Être Primaire c’est d’apprendre à se Détester et à Détruire ce qui n’est pas Soi.
Reste plus qu’à renvoyer le Primaire
Prêcher auprès des siens. Car nous sommes et ne serons jamais Prêts
“Vous êtes les bienvenus, sans que cela implique d’abandonner la religion qui est la vôtre, dès lors bien sûr que vous la tenez pour un message de paix et d’amour et que vous la pratiquez dans le respect de la religion – ou de l’absence de religion – des autres.”
Cette phrase est un contresens consommé. Celui (celle ?) qui la prononce n’a pas une once de connaissance des fondements doctrinaux de la théologie totalitaire appelée islam. Le mot “amour”, au sens de lien affectif profond entre les membres de la communauté humaine dans son entièreté, indépendamment de leurs éventuelles croyances personnelles, n’est pas mentionné dans le coran UNE SEULE FOIS. Comment pourrait-on donc “tenir [l’islam] pour un message de paix et d’amour” ?? ” Tu aimeras ton prochain comme toi-même ” ne figure ni dans le coran, ni dans un seul hadith. Encore cet angélisme bisounours des chrétiens utopistes qui croient, pour des raisons profondément mystérieuses, leur enseignement universel ! Or il ne l’est point et le croire face à l’islam est suicidaire.
Vous mettez le doigt sur le cœur du problème: la plupart des islamophiles naïfs ne connaissent rien de l’islam et des musulmans, de leur façon de penser.
Ils raisonnent à partir de généralités sur “les religions”, généralités fausses qui sont en fait des généralisations abusives induites à partir du modèle qui leur est familier, la religion chrétienne, et posées comme caractéristiques communes de toutes les religions, sans étude exhaustive de celles-ci ni démonstration. Et ainsi ils projettent sur l’islam leur propre définition/conception de la religion, conception inférée du christianisme, comme s’il s’agissait d’un modèle universel duquel toutes les religions dériveraient
[Ce qui est déjà absurde chronologiquement, vu que le christianisme est une religion tardive précédée de biens d’autres]
En gros, l’islam est pour eux une simple variante du christianisme, avec Mahomet remplaçant Jésus-Christ. Un genre de protestantisme, ou plutôt d’arianisme avec des différences dogmatiques sur la nature de Dieu, mais portant fondamentalement le même message et le même enseignement.
Ainsi ai-je pu entendre ou lire à d’innombrables occasions des âneries comme “toutes les religions prônent le respect des humains” (donc l’islam aussi), “toutes les religions sont pour la paix” (donc l’islam est pour la paix, puisque c’est une religion).
C’est aussi idiot que d’affirmer que puisque tous les oiseaux volent, les autruches et les kiwis volent.
C’est en effet une erreur de raisonnement, de logique formelle que de généraliser à une catégorie entière les particularités d’un de ses éléments, ce que l’on appelle l’induction par inférence, puis de dériver de cette règle induite qu’un autre élément possède forcément les mêmes caractéristiques.
Ce n’est pas parce que j’observe que dans tel troupeau de cygne que tous sont blancs que je peux en inférer que tous les cygnes sont blancs. Je ne peux affirmer cela comme une règle absolue que si j’ai observé tous les cygnes, et constaté qu’ils étaient tous blancs. Sauf qu’il existe bel et bien des cygnes noirs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cygne_noir
Ce n’est pas parce que la religion chrétienne, ainsi que le bouddhisme (ou le jaïnisme et le taoïsme, moins connus en Occident) , prônent l’amour et le respect du prochain, ainsi que la paix et la concorde, et réprouvent la guerre, que toutes les religions en font nécessairement de même.
Avant de pouvoir affirmer cela, il faut étudier toutes les religions. Et la réponse tombe rapidement: cela n’a rien d’une règle absolue et générale, les contre-exemples pullulent
Les religions amérindiennes précolombiennes pratiquaient le sacrifice humain à grande échelle et intensif (aztèques, mayas, incas, etc). Les religions polythéistes ont généralement un dieu de la guerre, comme Arès, Mars, Athéna, Ishtar, Thor, Irmin, Toutatis…
Dans la guerre de Troie, les dieux et déesses n’hésitent pas à mettre la main à la pâte…
Et l’islam prône la guerre religieuse, le djihad, avec comme but de l’imposer à toute l’humanité par la force s’il le faut.
Il faut regarder les choses telles qu’elles sont, et non pas telles qu’on souhaiterait qu’elle fussent. La méthode Coué, ça ne marche pas.
Dans l’islam, le mot amour n’est quasiment jamais employé, et dans des occurrences très particulières (l’amour d’Allah pour ses fidèles, autrement dit ceux qui gobent les balivernes de son prétendu Prophète et lui obéissent comme des moutons. Pauvre Allah, Dieu “Tout-Puissant” incapable de s’adresser aux hommes autrement que par le truchement du seul Mahomet, dont il dépend entièrement pour délivrer son message, et qui ne peut le démentir si celui-ci en profite pour raconter n’importe quoi, ce qui l’arrange… ce dont il ne s’est pas privé).
Comme en témoigne cette excellente source:
http://www.dreuz.info/2015/10/21/dans-le-coran-lamour-du-prochain-nexiste-pas-le-mot-amour-est-oublie/
Non l’islam n’est ni une religion de paix, ni une religion d’amour: ce sont les élucubrations d’un faux prophète voulant créer une secte à sa dévotion et à son service pour mener la bonne vie, l’ancêtre de Claude Vorhilon dit Raël, Gilles Bourdin (Mandarom) ou Lafayette Ron Hubbard (Scientologie), pour ne citer qu’eux. Un imposteur.
erratum: Gilbert Bourdin, autoproclamé “Messie Cosmoplanétaire”, le Destructeur d’Atlantes.
http://www.dailymotion.com/video/x14u9f_les-exploits-guerriers-du-messie-co_news
Mahomet, ça devait ressembler à ça…
Un superbe résumé de la problématique.
“C’est aussi idiot que d’affirmer que puisque tous les oiseaux volent, les autruches et les kiwis volent.”
Ce serait plutôt le contraire : puisque le kiwi – le christianisme – ne vole pas, il est propre aux oiseaux de ne pas voler (une particularité considérée comme une règle universelle unique, comme vous l’expliquez). 😉
La conception de l’obligation (même si en quelque sorte conditionnée) de mener un combat meurtrier est tout à fait spécifique à l’islam, en ce sens que l’unique but de cette action est de répandre la “vraie foi”, autrement dit l’islam. La guerre est conceptuellement consubstantielle à l’islam, elle est sa substance même, parce qu’il ne sait pas imaginer son existence sans elle, tant qu’il subsiste un seul endroit au monde qui échappe à son emprise – ce qui sera le cas encore pour longtemps. Et aussi longtemps on sera exposés à l’agression guerrière de l’islam.
Ni les dieux de guerre des religions polythéistes, ni les guerres menées pour se procurer des captifs destinés aux rites sacrificiels ne représentaient ni ne reflétaient la méthode obligatoire du prosélytisme obligatoire et une sorte de raison d’être de la croyance (ce qui est indubitablement le cas de l’islam). Si la vie sur Terre est impensable sans la perpétuation (et donc l’existence même, autre que passagère et purement momentanée) des espèces par la reproduction, l’islam par ses fondements doctrinaux les plus essentiels est impensable sans sa perpétuation (qui implique l’élargissement également perpétuel de sa sphère) par la guerre.
Les islamophiles naïfs ne le sont plus autant lorsqu’ils refusent de lire le Coran. Et il y en a beaucoup comme cela. … En dehors des illettrés ….et de ceux qui disent qu’on n’a pas besoin de savoir le lire, qu’il suffit de répéter avec les autres
Faites une recherche sur Google : le Figaro, Atlantico et Valeurs actuelles, voilà nos médias qui parlent des propos de Tariq Ramadan. Les autres les mettent sous le tapis sans se dire que le public a le droit de savoir cela… Non, la bienpensance va jusqu’à se mettre en danger en niant le mal. Et ensuite, ça vient dénoncer Trump pour ses prétendues atteintes aux droits des femmes…
Toujours un double visage et double langage et grande pratique de la Taqyia ! Il est Bien le digne petit fils de son grand père Hassan Al Bannan.
“Chaque Occidental tient chaque musulman pour son ennemi personnel. ”
J’acquiesce. C’est mon cas.
Les musulmans nous accusent d’être racistes, mais eux le sont et d’une manière bien plus dangereuse , puisque cela va de la persécution à la folie meurtrière dès qu’ils sont en supériorité numérique.
Il faut être soit cinglé, soit aveugle et sourd pour ne pas voir que la communauté musulmane est violente et ingrate par dessus le marché.
«L’excision fait partie de nos traditions» : ce barbare devrait être déclaré “persona non grata” par les autorités françaises et définitivement interdit de séjour sur le territoire français !!!
S’ils veulent vivre selon leurs traditions, qu’ils restent chez eux, qu’ils y retournent ou qu’ils aillent dans d’autres pays où l’Islam est la religion d’état ou religion dominante. Au moins ils se sentiraient chez eux, entre eux et vivraient comme ils le souhaitent, comme bon leur semble. Point barre !
Ramadan est citoyen suisse, n’est ce pas?
Eh bien, je verrais plutôt le côté positif de son questionnement.
D’autres théologiens ne se posent même pas de questions.
Du reste, il progresse, à la fréquentation de l’occident: n’a-t-il pas proposé, il y a qqs
années, lors d’une interview donnée en France, “un moratoire sur la lapidation
des femmes” ?
D’aucuns, en Arabie ou en Iran, doivent lui préparer une fatwa , car il sent le
fagot.
Mais pourquoi on parle toujours de la lapidation de la femme uniquement,il faut savoir que l’homme aussi est lapidé pour cause d’adultère
Se permettre de se questionner sur l’excision et l’infibulation ??? Il n’y a pas de question, c’est NON, NON et NON. 60 ans de prison aux parents.
Par contre à faire d’urgence sur les fillettes des laïcardes qui soutiennent les délires de Mal aux dents.
Et sus aux associations de gauche qui en ce moment appellent à donner des Dollars, pour lutter contre l’excision en Afrique. Elles feraient mieux de s’occuper de l’excision et l’infibulation dans nos banlieues.