Publié par Piotr Stammers le 26 juin 2017

Interpellé mercredi 21 juin, un gestionnaire de patrimoine musulman a avoué avoir détourné près de 400 000 euros d’assurance vie d’une vieille dame, âgée de 89 ans, et pour cacher son crime, il l’a accusée de racisme.

Un détournement de crapule en col blanc, c’est ainsi qu’il convient de décrire les agissements de l’homme qui a tout avoué aux enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, venus le cueillir au domicile de ses parents dans le Val-d’Oise.

Jeune conseiller en patrimoine, l’escroc est parvenu à tromper tout son monde pendant près d’un an. Entre les mois de mars et décembre 2016, le délinquant en costume cravate qui cachait son jeu pour être bien considéré pas sa hiérarchie, a monté un scénario machiavélique pour ne pas éveiller les soupçons et a pillé l’assurance vie d’une de ses clientes, âgée de 89 ans.

Le pot aux roses a été découvert quand le directeur de l’agence bancaire à remarqué le soudain changement d’adresse de la victime. « Cette cliente n’avait, en réalité, jamais changé d’adresse, confie une source proche de l’affaire. Cette nouvelle domiciliation correspondait à un appartement acheté avec ses économies par son conseiller financier. Il en a acheté un second à Bagnolet. Ces deux biens immobiliers vont être saisis. »

Outre des investissements fonciers, le malfaiteur, âgé de 27 ans, a dépensé sans compter en matériel informatique et vêtements de luxe sur Internet, a entièrement équipé son logement, et acheté quatre lingots.

Pour dissimuler ses agissements délictueux, l’aigrefin s’était fait établir des cartes bancaires au nom de la victime, puis a effectué des virements vers un compte créé également sous l’identité de l’octogénaire dont il avait lui le contrôle. « Il s’est accaparé plus de 380 000 euros d’épargne appartenant à cette retraitée, poursuit la même source. Il a agi sans aucun scrupule. »

Jusque là, il s’agit d’une affaire banale de petit banditisme en col blanc, un minable escroc qui s’est fait prendre.

Les médias s’en mêlent et l’affaire commence à sentir très mauvais

Pour “justifier” sa crapulerie et son absence totale de scrupule, le délinquant a prétexté que sa cliente lui tenait des « propos racistes, anti-chinois et islamophobes », dans renversement classique de la culpabilité.

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Et là, les médias ont pris le relais…

Trop contents de pouvoir nier la réalité qui accuse un musulman crapuleux d’avoir escroqué une vieille dame, alors que dans le paradigme de la gauche médiatique, les musulmans sont obligatoirement et exclusivement des victimes, et ils doivent rester des victimes, et ne jamais devenir des bourreaux – sinon les journalistes ne sauraient plus comment les défendre et se servir d’eux comme d’arme anti-blancs, les journalistes ont décidé de croire les propos du voyou, et de les reprendre pour calomnier la victime.

  • Ainsi, pour BFMTV, le titre devient : “un banquier escroque sa cliente raciste” : suggérant que la cliente l’a bien mérité, et que l’acte est moralement défendable puisque la cliente est raciste. Sous-entendu : “si vous êtes raciste, vous méritez d’être pillé, de vous faire voler, de vous faire escroquer, et pourquoi pas, d’être frappé et tué”.
  • Le Point va encore plus loin. Un minable journaliste, Stéphane Sellami, endosse sans discuter le narratif victimaire du voyou et justifie son acte crapuleux en titrant : “Se disant ulcéré par le racisme de sa cliente, le banquier a siphonné ses comptes”. Autrement dit, pour punir sa cliente d’être raciste – ce qui est compréhensible – il lui vole son argent et la morale est sauve. Saleté de journaliste qui, s’il avait fait son travail, n’aurait pas tenté de faire un lavage de cerveau à ses lecteurs, et aurait mis entre guillemets et au conditionnel les déclarations de l’escroc, et se serait intéressé à la seule victime de l’affaire, la vieille dame.

Déféré devant un magistrat du parquet de Bobigny vendredi 23 juin, le “conseiller bancaire” a été placé sous contrôle judiciaire – c’est-à-dire qu’il est libre d’aller et venir en attendant d’être jugé à la fin du mois d’août. Musulman de son état, si le juge appartient au syndicat de la magistrature qui considère que son rôle est de redresser les injustices, punir les riches et aider les pauvres, la sanction sera sans doute très symbolique.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Stammers pour Dreuz.info.

http://www.lepoint.fr/faits-divers/se-disant-ulcere-par-le-racisme-de-sa-cliente-le-banquier-a-siphonne-ses-comptes-25-06-2017-2138139_2627.php

http://www.bfmtv.com/police-justice/seine-saint-denis-un-banquier-trouve-sa-cliente-raciste-et-lui-vide-ses-comptes-pour-se-venger-1194791.html

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