Défendant la liberté de dire «Nique la France» et s’interrogeant sur les raisons de déclarer «Vive la France», la député insoumise, Danièle Obono, a provoqué de vives réactions. Gilles-William Goldnadel dénonce cette attitude, souligne l’inanité idéologique d’une certaine gauche.
L’affaire Obono est un tristement banal concentré de tout ce qui abrase quotidiennement et progressivement la société française.
C’est d’abord l’histoire d’une hypocrite imposture. Lorsqu’au micro d’une radio que je connais bien, la nouvelle député prétendument insoumise raconte qu’elle ne soutient l’expression «Nique la France!» qu’au nom de la sacro-sainte liberté d’expression, elle ment effrontément. Il suffit de lire la pétition qu’elle a signée en faveur du groupe rap qui avait mis en musique la formule consacrée pour se convaincre qu’elle adhère à l’idéologie anti- vieille France effrayante diffusée par ces Indigènes de la République indigents avec lesquels elle fraye.
Contrairement aux dénégations de son camarade Alexis Corbière, les tweets de la «camaradobono» sont moins mensongers qu’elle: «meufs , indigènes et salle comble, bougnoulesunited pour les 10 ans du PIR à St Denis , la classe» (8 mai 2015). Pour l’ambiance, je rappellerai également un autre de ses doux gazouillis: «la police vous parle tous les soirs à 20h ,manifgaza, Israël assassin, Hollande complice» ce tweet est daté du 19 juillet 2014, date mémorable d’une manifestation pro Hamas ou l’on entendit force slogans antijuifs.
Il est, en tout état de cause, piquant de constater que ceux qui se sont empressés de voler au secours de la député insoumise par soumission idéologique et feint de croire à sa fable sur la liberté d’expression appartiennent précisément au camp de ceux qui traquent la phrase déviante. Un souvenir, à ce sujet, me revient. Je défendais un syndicat de policiers, émus par la chanson du groupe rap «Ministère Amer» intitulée «Sacrifice de poulets». Mathieu Kassovitz était venu fièrement défendre à la barre la liberté totale d’expression. Je lui demandai alors s’il défendait aussi celle de Jean-Marie Le Pen. Le silence qui s’ensuivit fut encore plus pesant que celui que prit Mme Obono pour confirmer sans enthousiasme qu’elle pouvait bien murmurer «Vive la France»…
L’affaire Obono symbolise également la complaisance médiatique qui accueille dans le cadre d’un psychodrame névrotique tous les débordements commis par les tenants de l’affrontement ethnique ou racial au nom de l’immigration souffrante. A fortiori, lorsque leurs militants invoquent le combat social-révolutionnaire. C’est ainsi qu’une pétition en faveur d’une Houria Bouteldja qui pose à côté du slogan «sionistes au goulag» a les honneurs du Monde.
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On ne dira aussi jamais assez combien le chavezisme confortable de M. Mélenchon bénéficie également d’une bienveillance médiatique exceptionnelle.
L’affaire Obono montre également clairement comment se met immédiatement en place non seulement le phénomène de victimisation raciale de l’intéressée mais également de culpabilisation raciste de celui qui ose mettre celle-ci en cause. On trouve ici la marque de l’obsession de la race propre à l’antiracisme gauchisant. C’est ainsi que le journaliste qui questionne une député qui vient de soutenir «Nique la France» sur un éventuel soutien à «Vive la France» n’est pas censé avoir questionné une militante racialiste issue de la LCR et du NPA mais, selon Mélenchon et autres, une malheureuse jeune femme noire…
Mais ce qu’il faut surtout comprendre, c’est que si je m’arrêtais là dans la description des causes de cette affaire symptomatique de la désagrégation de la société française, je n’aurais rien dit.
Car dans le creux de cette affaire de mensonges, d’impunité, de victimisation, de culpabilisation, se niche le non-dit: celui de la haine du blanc. C’est pour cela qu’on veut niquer le pays maudit dans lequel il est encore majoritaire, c’est pour cela que l’on veut tuer ses juifs qui ne sont plus depuis longtemps des métèques mais des super blancs, et c’est pour cela aussi que l’on déteste ses policiers forcément racistes.
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Mieux qu’un dessin, une preuve: ce gazouillis de Daniel Simonnet, représentante insoumise parisienne: «Vive la France? Oui, sauf celle des vieux cons blancs qui exigent d’une jeune député noire de le dire!»
Mon imagination est impuissante à décrire la réaction médiatique ou judiciaire, si un obscur conseiller cantonal d’un parti très à droite, en réaction à quelque «Nique la France», avait invectivé électroniquement cette nouvelle France des «jeunes cons noirs».
M. Mélenchon , une réaction?
L’excellente Cécile Pina se demandait dans ces colonnes si on pouvait être député d’une nation que l’on déteste.
Je pose à mon tour une question plus existentielle: quelle sorte de nation est encore celle qui ne montre que faiblesse envers ceux qui la détestent et le professent?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Cher Gilles-William Goldnadel, c’est toujours un grand plaisir de vous lire. Cela évite de désespérer de l’ignominie ambiante dans les médias et dans l’odieux monde politico/judiciaire. Votre voix compte. Continuez SVP votre combat pour le bien, pour le vrai et pour la justice. ( Je pense en particulier à l’affaire Sarah Halimi).
JE suis d accord avec vous – Il faut le dire HAUT ET FORT – afin de se faire comprendre
https://www.youtube.com/watch?v=ELXvfoFGVNY
Ci-dessus mon ordonnance pour soigner les jeunes cons et connes noires !
Excellent !!!
Je ne connaissais pas cette chanson.
Je transmets !!!!!!!
Suite à l’émission où Alain Marschal a été mis en cause, je me suis posée une question quel avenir avons-nous ? Je crains que vous et vos semblables ne soyez bâillonnés et que notre DEMOCRATIE devienne une dictature de la pensée et de la parole ! Nous sommes de plus en plus désinformés et le peu de MEDIAS objectifs qui restent n’oseront plus intervenir pour défendre le racisme anti-blanc !!!! Un grand merci à vous Mr Golnadel pour ce que vous faîtes, je crois que nous sommes beaucoup à vous apprécier !!!!
Face à ce risible et minable tandem néo-stalino-chavezistes Mélenchonobo, je crains que vous ne vous trompiez de combat, cher GWG.
D’une part cette députée Danièle Obono est un pur produit sous-vide de l’éducation déliquescente à la française et de toute l’inculture crasse qui va de pair, et c’est la raison pour laquelle Hugo Mélenchavez se l’est choisie comme acolyte. Entre elle et une barquette de lasagnes surgelés, il n’y a que le code-barre qui change.
D’autre part, GWG, quand vous vous demandez “Quelle sorte de nation est encore celle qui ne montre que faiblesse envers ceux qui la détestent et le professent”, à qui croyez-vous avoir à faire, ici ?
La notion de “nation” est justement TOUT ce que ces gauchistes et ces ultra-gauchiste haïssent au plus haut point.
EN CHAQUE GAUCHISTE SOMMEILLE UN NO-BORDER !
Leur rêve ultime est d’exploser une à une chaque forme d’appartenance à un peuple ou à une nation, justement !! EXIT le genre H/F, la race, la langue, la culture, l’origine, la citoyenneté, la nationalité !! Inutile d’aller leur titiller une quelconque fierté cocardienne à défendre, ils n’en ont pas !! Même l’Etat français n’en a pas, et c’est le pourquoi de cette “faiblesse” à aller rectifier le derche à grands coups de pompes à Ruquier et à tous ses clones comme cette députée Obono !! Ceci est l’alpha et l’oméga de toute cette génération “nique-ta-mère nique-la-France” !!
les bonobos qui nique ! bon qu’a ça !
lui tordre le cou
1999, Christian JELEN: ” La guerre des rues”, pages 234-235:
” Le Front National a progressé parce qu’on n’a pas traité correctement les
problèmes qui le nourrissent.
Voilà la réalité.
J’ai montré, dans ce livre, quelques causes essentielles de la montée des violences.
Sans négliger le facteur du chômage, j’ai insisté sur les carences familiales, le non-
contrôle des flux migratoires, le refus de la loi, la crise de l’école, la pusillanimité de
la justice envers les mineurs, LE MEPRIS DE CEUX QUI VEULENT NIQUER LA
FRANCE,le rejet de toute forme d’autorité — “.
Moins de 20 ans après ce lucide et courageux constat, nous voyons triompher
la politique raciste anti blanche dont vous parlez, Monsieur, lorsque vous évoquez
les propos condamnables d’une députée fraîchement élue, dénigrant son pays
d’accueil en empruntant le vocabulaire obscène des voyous de banlieue
( étendu à la France entière, du reste).