Publié par Guy Millière le 12 juillet 2017

La presse européenne continue encore très largement à ironiser sur Donald Trump, son «inintelligence» et son «inexpérience» de la scène diplomatique.

Elle oublie que Donald Trump a passé quarante ans de sa vie dans le monde des affaires à l’échelle mondiale, avec succès, ce qui est bien plus difficile que de mener une carrière diplomatique, et implique de négocier et de passer des contrats dans des conditions complexes.

Lors d’un premier voyage à l’étranger qui l’a mené en Arabie Saoudite, en Israël, au Vatican et à Bruxelles, Donald Trump a prononcé, à Riyad, un discours historique sur l’islam qui contrastait très heureusement avec le lamentable et nocif discours prononcé au Caire par Barack Obama huit années plus tôt. Il a passé avec les pays arabes sunnites des accords qui impliquent une cessation du financement de l’islamisme et du terrorisme islamique par les pays concernés et la mise en place d’une alliance avec Israël destinée à endiguer l’Iran islamiste. Il a souligné son amitié envers Israël sans évoquer une seule fois la «solution à deux Etats» et a dénoncé explicitement comme aucun Président ne l’avait fait avant lui l’imposture criminelle constituée par l’Autorité palestinienne. Il a rappelé fermement aux pays européens membres de l’OTAN à leurs devoirs en matière de défense et a exigé que l’Alliance atlantique dirige désormais ses efforts vers la lutte contre islamisme et terrorisme islamique, ce qui est en train de se faire. Il a, enfin, rappelé pourquoi il quittait les accords de Paris sur le «climat». Aucun Président en un seul voyage n’a autant accompli. Cela n’a pas été dit. Je le dis ici.

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Donald Trump se conduit en maître de la diplomatie mondiale, et est en train de procéder à une recomposition du monde

Lors d’un deuxième voyage, qui vient de s’achever, qui l’a mené en Pologne et à Hambourg, Donald Trump a prononcé, à Varsovie, un discours plus important encore que le discours de Riyad, a rappelé tout ce que le monde doit à l’Occident, contribué à la mise en place d’une alliance entre les douze pays d’Europe centrale (Initiative des trois mers) destinée à contrebalancer l’esprit d’apaisement de l’Europe occidentale et à renforcer la position des pays membres de l’alliance face à la Russie, posé les bases d’une coopération américano-russe dans la lutte contre le terrorisme islamique, souligné clairement que toute menace russe sur l’Europe centrale serait contrée fermement par les Etats Unis, obtenu que les pays signataires des accords de Paris sur le «climat» entérinent dans un document officiel le départ des Etats-Unis, et obtenu aussi une augmentation concrète des dépenses militaires de plusieurs pays de l’OTAN.

  • Il a obtenu aussi de la Chine la promesse que celle-ci accroisse ses pressions sur la Corée du Nord et a mis sur la table au titre de pressions la possibilité de sanctions commerciales contre l’économie chinoise et celle d’un réarmement du Japon pouvant aller jusqu’à l’arme nucléaire.
  • Il venait de montrer qu’il entendait que les Chinois le prennent au sérieux en matière de réarmement en procédant à une importante vente d’armement à Taïwan.
  • Il a obtenu de Poutine une cessation de toute opération militaire dans les zones de Syrie limitrophes d’Israël et de la Jordanie, et la création d’une zone tampon de cinquante kilomètres où toute présence du Hezbollah et d’éléments iraniens sera interdite, ce qui était une demande d’Israël. Poutine a accepté car il sait que Donald Trump dispose face à la Russie d’un moyen de pression majeur, le prix des matières premières énergétiques dont les Etats-Unis sont désormais les maîtres, grâce à la relance de la production américaine de gaz et de pétrole, rendue possible par le départ des Etats-Unis des accords de Paris. Poutine connaît d’autant mieux ce moyen de pression que Trump a dit à Varsovie que les pays de l’Initiative des Trois mers étaient à l’abri de tout chantage russe en matière de fourniture énergétique, car les Etats-Unis veillent. Aucun Président en un seul voyage n’a, de nouveau, autant accompli. Cela n’a pas été dit. Je le dis ici.

Donald Trump se conduit en maître de la diplomatie mondiale, et est en train de procéder à une recomposition du monde destinée à effacer les désastres des années Obama, à refaire des Etats-Unis la puissance hégémonique sur la planète et, comme je l’ai écrit récemment, le chef de file du monde libre. Il avance dans ces directions. Vite.

Je ne sais combien de temps il faudra encore à la presse européenne pour comprendre. Je ne sais si elle comprendra un jour. Je lis encore des titres de journaux disant que Donald Trump a «isolé» les Etats-Unis. Qu’on me permette de sourire.

Donald Trump adore être sous-estimé. S’il lisait la presse européenne, il serait comblé.

Aux Etats-Unis, CNN, MSNBC, le Washington Post et le New York Times sont en catalepsie en voyant que Trump a osé défendre l’Occident, et n’ont que deux mots sur les lèvres et au bout de la plume: «Russie, Russie».

Il y a longtemps que c’est grotesque, mais ils ne se lassent pas. Le parti Démocrate qui dit aussi «Russie, Russie» se prépare à ses prochaines défaites, car «Russie, Russie», c’est un programme un peu court. Faute de pouvoir toujours s’en prendre au père, toute cette piètre cohorte s’en prend aujourd’hui au fils, Donald Jr, parce qu’il a rencontré une avocate russe. Une avocate russe ! Vite: «Russie, Russie»! Donald Trump doit jubiler.

Pour quiconque vit aux Etats-Unis, tout va bien.

Pour quiconque vit en Europe, c’est beaucoup moins sur.

Avoir vu le petit Macron bousculer l’ordre protocolaire pour être sur la photo à côté de Donald Trump à Hambourg n’en a pas moins été un moment jubilatoire. On aurait dit un adolescent cherchant à montrer sans y parvenir qu’il était presque aussi grand que son papa. Va-t-il proposer à Trump en marge du 14 juillet un concours pour savoir lequel urine le plus loin lorsqu’il recevra Trump à Paris? Le suspense est à son comble.

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Le khmer vert du gouvernement français, Nicolas Hulot, l’homme qui veut que les Français ferment leurs centrales nucléaires et s’éclairent à la bougie (qui sait? Au prix que, le cas échéant, coûtera l’électricité) et que les voitures à moteur soient remplacées par des voitures à pédales ou des vélos (les voitures électriques ne seront pas encore performantes et très onéreuses au moment énoncé) a dit qu’il ne serrerait pas la main de Donald Trump. Cela n’a aucune importance. Donald Trump ne sait pas qui est Nicolas Hulot, et s’il le savait, le prendrait pour un imbécile. Ce qui serait logique et légitime.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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