Pierre Rehov revient sur l’histoire de la Palestine et les échecs successifs, tout au long du XXème siècle, des tentatives d’établissement d’une solution politique durable avec Israël.
L’identité collective dépend du groupe qui la porte et non de ceux qui se donneraient mission de la lui accorder. En vertu de cette évidence, personne ne devrait s’interroger sur le droit d’un groupe à exister, ni remettre en question l’identité qu’il s’attribue. Ceci est valable pour les peuples comme pour les nations.
Que dire alors d’un groupe qui maintiendrait son identité exclusivement en opposition à un autre, avec la volonté à peine masquée de le remplacer?
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N’en déplaisent à ceux qui les soutiennent aveuglément, les faits historiques sembleraient démontrer que c’est le cas du Peuple Palestinien.
Cette nation en devenir mérite, bien sûr, respect et compassion. Mais comment fermer les yeux devant l’intolérable stratégie qui, depuis des décennies, les conduit à détourner officiellement à leur profit exclusif tous les lieux saints du Judaïsme, depuis le Mont du Temple à Jérusalem, au caveau des Patriarches de Hébron?
Qu’une organisation mondiale telle que l’UNESCO se soit faite complice de telles pantalonnades, au risque de perdre toute crédibilité pour sa mission, ne fait qu’ajouter à l’affront subi par l’Histoire de l’humanité.
De la même manière, les partisans du B.D.S, seul mouvement international à prôner le boycott d’un pays tout entier et son principal fondateur, le Koweitien Omar Barghouti, n’hésitent pas à affirmer que le but du mouvement est la création d’un état palestinien binational sur toute la Palestine mandataire. Autrement dit, un état appelé à devenir musulman par renversement démographique, dans lequel les Juifs reviendraient à leur situation antérieure de citoyens de seconde zone. Des «dhimmis».
Le Père Patrick Desbois, que j’ai eu l’honneur de rencontrer pendant la seconde Intifada, évoquait déjà «la sécularisation de la théorie de substitution».
Mais, alors que l’universitaire d’extrême gauche Shlomo Sand reçut un accueil triomphal dans le monde arabe et parmi les antisémites occidentaux à la sortie de son essai «Comment le peuple juif fut inventé», tout questionnement sur les origines du peuple palestinien risque de provoquer davantage de grincements de dents.
Et pourtant.
Interviewé sur son identité palestinienne en mars 1977 par le quotidien hollandais Trouw, Zuheir Mohsen, alors l’un des principaux leaders de l’OLP répondit: «Il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens ou les Libanais. Nous faisons tous partie de la Nation Arabe… C’est uniquement pour des raisons politiques que nous mettons en avant notre identité palestinienne. Parce que c’est dans l’intérêt du monde arabe de soutenir l’existence des Palestiniens pour contrebalancer les Sionistes. Cependant, la création d’une identité palestinienne indépendante n’est que tactique. L’établissement d’un État Palestinien est une arme contre Israël et pour l’unité du monde arabe».
C’était, bien sûr, avant les accords d’Oslo.
Mais les interventions des dignitaires arabes allant dans ce sens sont nombreuses depuis. Pour n’en citer qu’une, le 21 août 2012, Fathi Hammad, ministre de la sécurité de la bande de Gaza, affirmait devant la télévision égyptienne: «Mes frères, la moitié des Palestiniens sont jordaniens, et l’autre moitié, saoudiens».
Tout peuple auto-proclamé a une histoire et celle des Palestiniens, souvent réécrite pour les besoins de la cause, s’inscrit dans un contexte qui gagnerait à être rappelé, pour tout amoureux d’une paix authentique.
Le premier nationalisme palestinien né en parallèle au mouvement sioniste, dans un cadre conflictuel avec «l’occupant» anglais, fut rapidement oublié à la naissance d’Israël par le reste de la planète, y compris le monde arabe, pour deux raisons.
La première: il avait été porté par un Nazi notoire, ami d’Hitler et de Himmler, complice de la Solution Finale, le grand Mufti Hadj Amine Al Husseini.
La seconde et sans doute la plus importante: l’ensemble des pays arabes, convaincus qu’ils ne feraient qu’une bouchée de l’état Juif naissant, refusèrent le plan de partage de l’ONU de 1947, qui aurait dû donner naissance à une Palestine indépendante, aux côtés d’Israël.
Cinq pays arabes attaquèrent la jeune nation, qui résista, remporta quelques victoires et survécut.
Cette première guerre eut plusieurs conséquences.
L’exode de six cent cinquante mille Arabes «ayant vécu depuis au moins deux ans en Palestine» ( selon la définition de l’UNRWA ) et leur établissement, à la charge de l’ONU, dans des camps insalubres par les pays avoisinants (Jordanie, Syrie et Liban notamment).
Celui de neuf cent mille Juifs spoliés, harcelés ou chassés des pays musulmans, dont près de six cent mille trouvèrent refuge en Israël.
Et la conquête puis l’occupation de la Judée-Samarie ( rebaptisée Cisjordanie ) par le royaume Hachémite, tandis que l’Égypte s’emparait de la bande de Gaza.
L’histoire de la Palestine aurait pu s’arrêter là.
Car les pays arabes limitrophes d’Israël avaient bien d’autres chats à fouetter que se préoccuper de ces malheureux réfugiés à la charge du monde occidental, citoyens de dernière zone qui leur fournissaient des troupes supplétives permettant de perpétuer le conflit avec Israël sous forme d’actions terroristes.
Citons sur ce point Richard Crossrrian, député travailliste anglais, repris dans Le Monde par Tibor Mendé, le 21 avril 1951: «Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique. II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe…! La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël…»
Dès son accession au pouvoir en 1952, Nasser n’eut qu’une obsession: devenir le leader incontesté du Proche Orient arabe par la fondation d’un panarabisme, dont l’Égypte prendrait la gouvernance.
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Mais à partir de 1960, le Raïs allait essuyer de nombreux revers, rendant son projet improbable.
Echec de sa réforme agraire, méfiance de la Jordanie, opposition de l’Arabie Saoudite, furieuse de l’adhésion du Yémen à la RAU, croissance de l’influence des frères musulmans, rivalité avec Bourguiba…
Suite à des échecs répétés, Nasser eut impérativement besoin de redorer son blason.
C’est alors qu’il se souvint d’une cause largement oubliée, qui entre 1948 et 1956 avait eu pour principe fédérateur de masquer les divergences d’intérêts arabes.
L’antisionisme.
Le raïs s’est immédiatement tourné vers ses conseillers les plus experts en stratégie. D’anciens nazis et des membres du KGB (dont il a été révélé depuis que Mahmud Abbas faisait partie). Le souvenir encore vivace de l’extermination des Juifs d’Europe rendait la propagation de l’antisionisme difficile, surtout auprès de la gauche occidentale, à l’exception du parti communiste.
Il fallait avancer dans une direction qui permettrait de faire accepter cette cause auprès notamment d’une Europe traumatisée.
Le 28 mai 1964, se réunit à Jérusalem le premier Congrès National Palestinien, auquel, curieusement, aucun réfugié arabe de Palestine ne fut convié. C’est durant cette instance que s’est créée l’OLP, dont la direction fut confiée un peu plus tard au plus fidèle des proches de Nasser, un certain Mohammed Yasser Abdel Rahman plus connu sous son nom de guerre Yasser Arafat.
Arafat était né au Caire, avait combattu aux côtés des frères musulmans, mais son appartenance lointaine à la famille d’Hadj Amine Husseini en faisait un authentique Palestinien.
La charte de l’OLP, pour la première fois, remplaça le terme «Arabe de Palestine» par celui de «Peuple Palestinien».
Une nouvelle identité nationale était née.
Sa définition, d’après la charte reposait sur les concepts suivants:
«La Palestine est le territoire du mandat britannique qui constitue une unité territoriale indivisible… Le peuple arabe détient le droit légal sur sa patrie et déterminera son destin après avoir réussi à libérer son pays en accord avec ses vœux, de son propre gré et selon sa seule volonté… Le peuple palestinien désigne les citoyens arabes qui résidaient habituellement en Palestine jusqu’en 1947»
Il est à noter que, bien que déclaré caduque par Yasser Arafat, la charte de l’OLP n’a jamais été modifiée.
Puisqu’un Peuple venait d’être créé, il fallait expliquer les raisons de son inexistence matérielle, son manque de racines et de présence dans l’histoire et, évidemment, en accuser le sionisme, dont le seul objectif n’était pas l’autodétermination des Juifs sur leur terre ancestrale, mais bien la victimisation de leurs voisins.
La raison de tant de méchanceté? La reproduction par les Juifs, pour se venger, du sort qu’ils avaient subi dans les camps nazis, dont l’existence même était pourtant contestée comme une invention sioniste de plus.
Mahmud Abbas ne venait-il pas d’obtenir son doctorat d’histoire à l’Université de Moscou en publiant une thèse négationniste?
Mais le Moyen Orient n’est jamais à une contradiction près…
L’entreprise sioniste était définie par l’article 22 de cette même charte comme: «un mouvement politique, organiquement lié à l’impérialisme mondial et opposé à tous les mouvements de libération et de progrès dans le monde. Le sionisme est par nature fanatique et raciste»
Le ton était donné puisque, brusquement, le nationalisme Juif était dégradé au rang de force obscurantiste et colonialiste contre laquelle tout humaniste bien pensant devait s’insurger.
Attendu qu’Israël était défini comme pays «voyou», tous les moyens étaient admis pour le combattre et annihiler son intolérable projet expansionniste. Selon cette nouvelle narration, les Juifs n’avaient pas reconstruit leur nation sur les terres d’une région aride et quasiment laissée à l’abandon. Ils avaient volé un pays, la Palestine, dont les légitimes propriétaires vivaient désormais dans des camps.
La guerre de six jours, et la victoire écrasante d’Israël allaient apporter l’eau nécessaire à faire tourner le moulin de sa destruction progressive «par la diplomatie, si la guerre n’aboutit pas» pour en revenir une fois de plus à la charte de l’OLP.
En créant des zones tampon nécessaires à sa sécurité, Israël venait enfin de prouver sa nature colonialiste. Les attentats terroristes qui ensanglantaient l’État Hébreu depuis sa création, trouvaient donc leur justification.
La Palestine qui aurait pu voir le jour entre 1948 et 1967, ne fût-ce qu’en répondant positivement au partage décidé par l’ONU, ou tout simplement parce que la Jordanie et l’Égypte en avaient fait leurs territoires, devait maintenant exister à tout prix.
Lorsqu’Israël proposa la restitution des territoires qu’elle avait gagnés à l’issue de cette guerre de survie en échange d’une paix globale, ce fut pour se faire opposer les trois fameux «Non» de la ligue arabe, réunie le 3 septembre 1967 à Khartoum.
Non à la paix avec Israël, non à la reconnaissance d’Israël, non à toute négociation avec Israël.
Cette fois, pour de bon, le Peuple palestinien était né. Avec, pour conséquence, la multiplication des attaques terroristes contre Israël et les intérêts Juifs du monde entier.
À la Shoah, les Palestiniens opposèrent la Nakba. Face aux 6 millions de Juifs morts dans les camps, ils additionnèrent 6 millions de réfugiés. Le mur des lamentations avait déjà été renommé «mur Al Buraq». Un Juif né à Hébron, dont les ancêtres pouvaient être retracés sur des millénaires, était maintenant «un colon». Que dire alors de ceux d’immigration récente?
En 1976, peu de temps après la création de l’OPEP, le sionisme allait même être défini comme une «forme de racisme» par les Nations Unies, alors dirigées par l’ancien nazi Kurt Waldheim.
Les condamnations se sont depuis multipliées, sans tenir compte un seul instant du fait que, s’ils avaient vraiment voulu un pays, les Arabes de Palestine l’auraient eu depuis longtemps.
Et, certes, face à cette situation aberrante, et déchiré par des conflits politiques intérieurs, les gouvernements israéliens successifs ont commis à leur tour toutes les erreurs possibles, comme s’ils avaient besoin d’offrir à l’ennemi les bâtons qui serviraient à les battre.
Mais, pour citer l’ancien ministre israélien Golda Meir: «On ne peut pas et on ne doit pas changer le passé parce qu’il ne répond pas aux exigences du présent»
Pour que le peuple palestinien obtienne son autodétermination, il faudra qu’il commence par renoncer à détruire et remplacer Israël. Mais le musée de l’histoire palestinienne récemment construit à Ramallah reste désespérément vide.
À moins de considérer Moïse et le roi David comme des ancêtres de Mahmud Abbas et d’Ismaël Haniyeh.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Rehov. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Ai-je bien lu, vu avez dit UNESCO???
C’est quoi ce machin, l’annexe de Meinkorampf?
tout est dit !
Très bonne analyse mais avec une erreur que je qualifie de double-standard à savoir la mention des “erreurs des gouvernements israéliens successifs “.
Il n’est pas fait allusion dans cet article aux erreurs indubitables des gouvernements des autres pays du monde et du Moyen-orient en particulier .
En ce qui me concerne, j’estime que les gouvernements israéliens successifs n’ont pas commis d’erreurs au niveau du conflit israélo-palestinien .
Signature
Hamos Zot
Ce n’est peut -être pas directement le conflit israélo-palestinien mais la décision de Moshe Dayan de permettre au WAQF de contrôler l’Esplanade du Mont du Temple et le manque de réaction des gouvernements israéliens successifs vis-à-vis aux violences de ce même WAQF , de l’Autorité Palestinienne et Palestiniens envers les Juifs ( 2ème intifada, lancer de pierres contre les fidèles Juifs depuis l’Esplanade,agressions contre des Juifs, interdiction faite aux Juifs de prier à voix haute sur l’Esplanade ) et les votes par l’UNESCO et par l’A.G. de l’ONU sur initiative des Palestiniens et de pays Arabes niant tout lien des Juifs avec le Mont du Temple , ILS Y SONT POUR QUELQUE CHOSE.
Au lieu d’établir Israel, on aurait dû créer une Fédération d’Israel et Palestine!
Conneries, si cela avait été fait il n’y aurait plus d’état juif depuis longtemps.
La non création d’un état palestinien !!! n’arrangerait ni le fatah, ni le hamas, ni
le hezbola ni aucun des dirigeants de ces organisations car si d’aventure il y avait des élection “libre” ils perdraient leurs places, leurs pouvoirs, leurs prébendes…
Quel est la fortune amassé par abbas lui qui n’est plus président depuis longtemps???
“À moins de considérer Moïse et le roi David comme des ancêtres de Mahmud Abbas et d’Ismaël Haniyeh.”
Cela ne les gênerait pas le moins du monde. Tout comme Moïse, le Roi David est musulman.
“Le prophète Dâwôud – David – `alayhi s-salâm fait partie de la descendance de Ya`qôub, le prophète de Allâh [Ya`qôub s’appelle aussi ‘Isrâ’Il, il est musulman comme le sont tous les prophètes, il avait douze enfants qui ont donné naissance aux douze tribus des fils de ‘Isrâ’Il ; parmi le peuple des fils de ‘Isrâ’Il il y avait des musulmans et des non musulmans]”
Ou comment réécrire l’histoire d’Israël en l’adaptant aux fantaisies coraniques!
“Le prophète et roi Dâwôud – David – `alayhi s-salâm a reçu un miracle éclatant de la par de Allâh. Allâh lui a accordé une voix belle et forte qu’Il n’a accordée à personne d’autre avant lui. Lorsqu’il récitait Az-Zabôur, le Livre céleste qui lui avait été révélé, les oiseaux s’immobilisaient dans les airs : les anges et le vent les rassemblaient pour lui. Ils écoutaient son beau tasbîH (ses évocations de glorification) et répétaient ce qu’il disait, ils faisaient avec lui le tasbîH avec des sons divers et des mélodies des plus belles.
”
“Il n’y avait pas que les oiseaux qui faisaient le tasbîH avec lui : lorsque Dâwôud – David – `alayhi s-salâm avec sa voix imposante faisait le tasbîH (évocations et glorifications de Dieu), les montagnes aux cimes élevées auxquelles Allâh accordait alors une capacité et un langage faisaient le tasbîH avec lui où qu’il aille, en disant : « SoubHânal-Lâh », c’est-à-dire qu’elles exemptaient Allâh de tout associé, de tout semblable et de tout ressemblant”
Si l’Unesco, vampirisé par les nations musulmanes, se base sur les élucubrations coraniques, pour islamiser l’ histoire du peuple juif, il n’est pas surprenant que cette organisation néfaste légitimise les mensonges arabo-palestiniens, dont le but est de s’approprier l’histoire du peuple juif et de sa terre.
Ce soi disant “peuple palestinien” inventé il y a 7 décennies par les nations arabes pour nuire à “l’entité sioniste” , avait besoin d’un passé, d’une histoire, d’une culture , de vestiges historiques, pour justifier son existence ” plurimillénaire “. Qu’à cela ne tienne, selon les bonnes vieilles traditions musulmanes, il suffisait de s’approprier de l’histoire du peuple voisin, faire valider ce vol par l’Unesco et ainsi le conte de fée d’un peuple palestinien était né.
Déjà horrible en soi, ce mensonge, devenu “vérité” grâce à la complicité de l’ubuesque Unesco, a laissé de marbre les pays occidentaux et plus grave encore, non seulement certains ont voté pour cette réécriture inique de l’histoire du peuple juif, mais l’Eglise de Rome est demeurée étrangement silencieuse. Pourtant, cette falsification de l’histoire d’Israël et l’islamisation des lieux saints juifs, de ses patriarches et de ses prophètes préfigurent le sort que réservent l’Unesco et ses sbires musulmans à l’histoire du christianisme en terre sainte.
Si Israël n’est plus le berceau du Judaïsme, ni celui du Christianisme, mais une terre islamique, le Vatican deviendrait donc une imposture , la Bible un livre fantaisiste et la civilisation judéo-chrétienne une fable du passé à détruire.
Comment les pays occidentaux ont-ils pu cautionner un tel mensonge, demeure pour moi un mystère. Quel aveuglement diabolique s’est abattu sur le monde occidental, pour qu’il capitule de la sorte devant l’idéologie islamonazie et se range du côté des ennemis d’Israël et du Christ?
J’admire, Rosaly, votre article ci-dessus, qui décrit de façon magistrale le drame des Palestiniens, du moins ceux que les autres pays arabes ont baptisé Palestiniens. Certes, le Grand Mufti de Jérusalem y a fortement contribué, ainsi que les papes successifs, et les gouvernements qui ont préféré assurer leur approvisionnement en pétrole en appuyant toutes les motions anti-israéliennes de l’ONU. C’est d’ailleurs ce qui va peut-être bientôt condamner l’ONU à subir le même sort que feue la Société des Nations, sa disparition soit par départs par-ci, par-là, soit son effondrement pur et simple. Et en effet, la merveilleuse UNESCO va devoir bientôt déclarer Moïse et le roi David d’héritage historique palestinien.
“Le peuple palestinien” est un ensemble hétéroclite de jordaniens et d’égyptiens
( Yasser arafat était égyptien ) qui sont arrivés, il y quelques décennies pour coloniser la terre d’israel, qui elle est juive depuis 4000 ans.
“Que dire alors d’un groupe qui maintiendrait son identité exclusivement en opposition à un autre, avec la volonté à peine masquée de le remplacer?”
Les soi-disant filastiniens, inventés très tardivement au cours de la période de l’après-guerre, sont en écrasante majorité musulmans. Tout l’islam, comme tout un chacun peut le vérifier aisément dans leur coran, est intégralement et exclusivement fondé sur le référencement aussi perpétuel que confrontationnel à tout ce qui n’est pas “musulman”. On pourrait dire qu’un islam en soi, autonome et libéré de toute dépendance, n’existe pas et ne peut exister. La volonté clairement énoncée de remplacer tout ce qui n’est pas lui est son deuxième pilier. Ceci explique cela. Parce que la contestation d’Israël n’est pas filastinienne, mais arabo-musulmane, filastinisme n’étant qu’un de moult outils de subversion, sans que les arabo-musulmans accordent la moindre importance au “peuple filastinien”. L’existence d’Israël s’oppose aux droits suprêmes de l’islam, par rapport auxquels tout autre “droit” est nul et non avenu. En ce sens, le problème est et restera insoluble.
Il n’y aura jamais d’accord de “Paix” entre les Arabes et Israël, d’ailleurs il n’y en a jamais eu, au sens occidental d’une « Paix partagée et réciproque ».
Certes il y a déjà eu deux « Traités de Paix ». L’un entre Israël et l’Egypte le 26 mars 1979 à Washington, l’autre entre Israël et le Royaume Hachémite de Jordanie le 26 octobre 1994 dans la ville frontière de Wadi Arabaa.
En fait « d’accords de paix », ……. A y regarder de plus près, il ne s’agit que d’accords de « non agression » ….. Puisque les juifs ne peuvent toujours pas vivre dans ces pays, ni pratiquer leur religion, ni les visiter librement. Enfin, ces deux pays sont signataires et même instigateurs de toutes les résolutions qui condamnent Israël à l’ONU et à l’UNESCO.
Est-ce ça « la Paix » ?
D’autre part, Israël a du faire d’énormes concessions pour obtenir ces accords. Ainsi, le Sinaï a du être abandonné dans sa totalité, et l’Esplanade des Mosquées a du être cédé administrativement à la Jordanie. Une Mosquée domine le Kotel, c’est une réalité.
Pour obtenir un accord, il faut toujours donner l’impression que l’Islam reste conquérant et supérieur.
Mahmoud ABBAS ne pourra jamais reconnaître Israël pour la simple raison que l’Islam se place au dessus de tout. Le Coran et la Charia sont supérieurs à toute loi occidentale. Reconnaître Israël est blasphématoire.
Le frein principal à toute normalisation et à toute reconnaissance réciproque, c’est l’Islam. Celui qui interdit de traiter d’égal à égal, surtout s’agissant de peuples qui n’appliquent pas les lois coraniques.
Le souhait de l’Europe et des Européens en ce qui concerne une Paix partagée dans cette partie du monde reste vain et restera vain. Parce que l’Europe semble ignorer l’Islam, le Coran et la Charia. Ceci est la principale constante des peuples Arabes.
Dans le même esprit, c’est ce qu’il s’est passé lorsque Israël a voulu normaliser ses relations avec la Turquie.
Accords signés avec la Turquie le 27 juin 2016 – Israël s’est plié à indemniser la Turquie. Cet accord prévoit le versement de 20 millions de dollars (18,15 millions d’euros) aux proches des victimes de l’assaut par les forces israéliennes d’un bateau turc en 2010. Dix militants turcs pro palestiniens avaient été tués dans l’assaut du Mavi Marmara, navire amiral d’une flottille qui venait de briser le blocus de la bande de Gaza.
Pourquoi Israël s’est plié à indemniser ?, … Alors que l’agresseur est Truc.
Ainsi, dans tous les cas de figures, l’Islam doit l’emporter !
Israël, ne pouvant aller plus loin dans ses concessions, le problème concernant la Judée, la Samarie et Jérusalem Est, reste entier.
Pour cette raison, les arabes cherchent à délégitimer Israël à l’aide de l’ONU, de l’UNESCO, à l’aide des pays Européens, et de celui du Parlement Européen.
Mais voilà le « Pompon ! », … C’est gros comme une montagne !
Tout le monde l’a devant les yeux, et personne ne le voit ?
Ainsi
Nous savons qu’une « Frontière Internationale » a déjà été tracée. Elle a été reconnue sous l’égide de l’ONU et jamais dénoncée par qui que ce soit. Cette frontière a été matérialisée par le tracé du fleuve le Jourdain, puis par le tracé du Yarmouk plus au nord. Des accords internationaux et internationalement reconnus entre la Jordanie et Israël ont été signés.
Reprenant les terme de ce « Traité de Paix » entre Israël et La Jordanie.
Il est écrit :
« Les parties contractantes mettront en application les dispositions de la Charte des Nations Unies et les principes du droit international régissant les relations entre Etats en temps de paix. »
Puis en son article 3
Article 3
Frontière internationale
1. La frontière internationale entre Israël et la Jordanie est délimitée par référence à la frontière sous le Mandat (voir Cartes et Appendices en Annexe I. a.).
2. La frontière, telle qu’elle est décrite en Annexe I a., est la frontière internationale permanente, sûre et reconnue entre Israël et la Jordanie, sans préjudice aucun au statut de tout territoire placé sous le contrôle du gouvernement militaire israélien en 1967.
3. Les parties reconnaissent comme inviolable la frontière internationale, de même que leur territoire respectif, leurs eaux territoriales et leur espace aérien, et ils les respecteront et les accepteront.
4. La démarcation de la frontière correspondra à celle indiquée dans l’Appendice I en Annexe I a. et prendra effet neuf mois, au plus tard, après la signature du présent Traité.
5. Il est convenu que là où la frontière longe un cours d’eau, dans l’éventualité de changements naturels dans le cours d’un fleuve, comme indiqué dans l’Annexe I a, la frontière suivra le nouveau cours du fleuve. En cas de tout autre changement, la frontière n’en sera pas affectée, à moins qu’il en soit décidé autrement.
6. Dès l’échange des instruments de ratification du présent Traité, les deux parties se déploieront de part et d’autre de la frontière internationale, telle que définie dans l’Annexe I a.
Puis – Annexe I a.
DELIMITATION ET DEMARCATION DE LA FRONTIERE INTERNATIONALE ISRAELO-JORDANIENNE
1. Il est convenu que, conformément à l’Article 3 du Traité, la frontière internationale entre les deux Etats concerne les secteurs suivants :
A. Jourdain et Yarmouk
1) La ligne frontière suivra le milieu du cours principal du Jourdain et du Yarmouk.
2) La ligne frontière se conformera aux changements naturels (alluvionnement ou érosion) survenant dans le cours des fleuves, à moins qu’il en soit décidé autrement. Des modifications volontaires du cours des fleuves, ou d’un point de leur parcours, ne devront pas affecter la localisation de la frontière, à moins qu’il en soit décidé autrement. On ne pourra procéder à aucune modification volontaire sans l’accord des deux parties.
3) En cas de brusque changement naturel survenant dans le cours des fleuves ou en un point de leur parcours (arrachement de terrain ou creusement d’un nouveau lit), la Commission mixte de délimitation des frontières (cf. Article 3 ci-après) se réunira le plus tôt possible pour décider des mesures nécessaires, qui pourraient comporter la restauration de la localisation antérieure du cours du fleuve.
4) La ligne frontière passant au milieu des deux fleuves est indiquée sur les cartes ortho photographiques au 1:10 000, ci-jointes, datées de 1994. (Appendice III joint à la présente Annexe).
5) Dans le cas où des changements naturels (alluvionnement ou érosion) surviendraient dans le cours de l’un des fleuves, on ajustera le cours du fleuve à la ligne frontière, soit à chaque fois que la Commission conjointe de délimitation de la frontière le jugera nécessaire, soit une fois tous les cinq ans.
6) Les lignes délimitant la région spéciale de Naharayim-Baqura sont indiquées sur la carte ortho photographique au 1:10 000 ci-jointe (Appendice IV joint à la présente Annexe).
7) Les cartes ortho photographiques et les spatiocartes où est indiquée la ligne séparant la Jordanie de la Cisjordanie adopteront une présentation différente de cette ligne, dont la légende comportera la réserve suivante :
“Cette ligne est la frontière administrative entre la Jordanie et le territoire passé sous le contrôle du gouvernement militaire israélien en 1967. Tout aménagement effectué sur cette ligne ne devra pas porter préjudice au statut du territoire.”
En conclusion
Si Israël n’avait aucune légitimité internationale en Judée et en Samarie, comment se fait-il que ce pays a pu signer un « Traité de Paix » avec le Royaume Hachémite de Jordanie, avec une frontière internationale reconnue, suivant les méandres du fleuve le Jourdain puis celui du Yarmouk. Ces cours d’eau traversent d’une part, la Judée / Samarie et d’autre part le Royaume de Jordanie !
Est-il possible de ne pas posséder de terrain mais de pouvoir le clôturer ?
C’est ce qu’il se passe pour Israël, la Jordanie et le Jourdain. Ainsi, Israël aurait le droit d’avoir une frontière internationalement reconnue, mais pas de territoire ?
Le droit international ne s’invente pas. Aucune juridiction législative supranationale ne décide du « Droit International ». Pas même l’ONU dans ses décisions unilatérales à l’encontre d’un pays tiers.
Tant que le pays concerné n’a pas ratifié une résolution Onusienne prise à son encontre. Cette décision reste non avenue et inapplicable. Elle devient caduque.
Par contre le « Droit International » se crée au fur et à mesure des accords entre « Nations Souveraines » qui ont décidé de ratifier réciproquement ces accords.
Israël a obtenu des accords internationaux d’une part avec l’Egypte et d’autre part avec la Jordanie.
Les arabes vivants dans la « Bande de Gaza » et ceux vivants en « Cisjordanie » n’en possèdent pas. Ils ne peuvent produire aucun accord internationalement reconnu.
Ils ne sont donc pas légitimes. Nous comprenons mieux la décision d’Ariel CHARON d’abandonner « unilatéralement » la Bande de GAZA. Puisque signer un quelconque accord avec le Hamas, l’aurait rendu légitime en Droit.
Depuis 1948, Israël peut produire plusieurs accords internationaux. A commencer par sa déclaration d’indépendance. Celle du 14 mai 1948 qui ratifie le plan de partage proposé par l’ONU, le 29 Novembre 1947. Jusqu’aux accords récents sur ses eaux territoriales entre l’Egypte, Chypre et le Liban. Venant se rajouter aux deux « traités de paix » Egyptiens et Jordaniens.
Israël est donc légitime, internationalement reconnu sur son territoire et dans ses frontières, englobant la Bande de Gaza, la Judée, la Samarie et Jérusalem Est.
PDF : Traité de Paix Israélo Jordanien avec comme frontière le Jourdain
http://jcpa-lecape.org/wp-content/uploads/2012/05/355481.pdf
Pour confirmer mon article, …
A propos du “Traité de Paix” Israélo Jordanien. Qui en fait, doit être appelé “Traité de non agression réciproque”
Voilà ce que représente la “Paix” avec Israël, pour les Jordaniens, …
Attentat à Jérusalem: le Parlement jordanien honore les trois terroristes 17/07/2017
Pour Tarawneh, les trois terroristes sont des “martyrs qui ont semé et abreuvé la terre pure”
Le Parlement jordanien a honoré dimanche la mémoire des trois terroristes qui ont tué vendredi deux policiers druzes-israéliens, le sergent-major Hail Stawi âgé de 30 ans et Kaamil Shanan âgé de 22 ans, à la porte des Lions près de la vieille ville de Jérusalem.
“Qu’Allah accorde la miséricorde à nos martyrs”, a déclaré le président du Parlement, Atef Tarawneh, une semaine après que le roi Abdallah II de Jordanie a condamné l’attaque, rapportent les médias israéliens.”Que Dieu ait pitié de nos jeunes, membres de la famille Jabarin, famille qui mérite de recevoir gloire et honneurs”, a-t-il ajouté.
Les trois terroristes, des arabes israéliens originaires d’Umm al-Fahm au nord d’Israel, ont été identifiés comme Mohammed Ahmed Mohammed Jabarin, 29 ans, Hamed Abd al-Latif Mohammed Jabarin, 19 ans et Ahmed Muhammad Jabarin, 19 ans.
“Nous relèverons nos têtes grâce au sacrifice des jeunes Palestiniens qui se battent encore au nom de la nation”, a lancé Tarawneh, soulignant ce qu’il a qualifié d’”occupation” d’Israël sur les sites saints de Jérusalem, et justifiant l’attentat comme de la “résistance” contre “l’oppression et la tyrannie”.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/150607-170717-attentat-a-jerusalem-le-parlement-jordanien-honore-les-trois-terroristes
Pas de Paix possible avec l’Islam !
la seule “paix” reconnue par l’islam est la soumission aux lois d’Allah, l’aboutissement de la charia.
Je reconnais avec l’auteur de cet article excellent de synthèse, que les gouvernements israéliens successifs ont commis des erreurs:
les accords d’Oslo en est une fameuse:
Israël n’avait pas à négocier pas avec un chef de voyous qui affirme par sa charte, la négation de l’existence d’Israël: c’est reconnaître par là même que ce chef de voyous a raison: et de fait, les arabes n’ont pas mis longtemps à reconnaître cette logique et à l’appliquer par leurs assassinats d’israéliens et par leurs multiples attentats.
Gaza n”aurait pas dû naître, non plus, et la Judée-Samarie devrait depuis longtemps être annexée à Israël, car Israël l’a conquise par du sang et des larmes , en se défendant contre de multiples agressions et désirs de mort. C’est faire injure à ceux qui ont participer et sont morts en 1967, que de donner froidement ces terres.
Moshe Dayan n’est pas blanc non plus; en ayant donné aux WAQF la gestion du Mont du Temple
Et Israël actuellement, devrait châtier beaucoup plus durement les assassins d’israéliens, car pour le moment, le châtiment est vraiment bénin, bénin… en dehors des “neutralisations quand elles peuvent avoir lieu.
C’est une honte de la part d’Israël, de ne pas suffisamment préserver les jeunes policiers de frontières israéliens, qui meurent avant d’avoir vécu
Le véritable objectif des musulmans au proche-orient, est de détruire toute trace juive et chrétienne en israel.
Les musulmans sont les plus grands falsificateurs de l’histoire de l’humanité.
Les musulmans palestiniens n’en ont rien à foutre de la terre d’israel.
Il y a autour d’israel des millions de kms carrés musulmans ou ils pourraient vivre tranquilement.
Leur seule obsession est l’élimination des juifs et des chrétiens de l’orient.
Ils ont déjà islamisé béthléem qui est le leu de naissance du Christ.
Leur prochain objectif est la conquète d’israel et son islamisation par la démographie et la polygamie.
Cue references to Joan of Arc—that was actually the illustration chosen by Drudge at some point today, under the title ‘Le Pen, La Panique’—a theme that’s been pushed, in fact, by the National Front itself for years, ever since Marine’s Big Bad Dada decided his Party would celebrate the crazy virgin’s birthday every 1st of May.
Leaving aside for a moment the fact that Joan of Arc was nothing short of a wild-eyed fanatic who engaged into warfare for political and religious reasons, in order to put an usurper on the throne of France, this curious trend from the western side of the Atlantic to see le Pen as France’s one and, perhaps, only chance is quite puzzling to me.
Consider this: internationalist socialism put us in the hole. I fail to see how nationalist socialism could get us out.
How and please, enough with the Joan of Arc shtick already. The real French heroine, and my personal favorite French historical figure, is Charlotte Corday.