J’écoutais hier à la radio l’avocat de la famille de Madame Sarah Halimi, la victime assassinée par un islamiste, supplier monsieur le Procureur de bien vouloir reconnaître le caractère antisémite de ce crime.
A ces suppliques réitérées, le Parquet répond par un silence assourdissant.
L’opinion publique doit savoir que dans les affaires dites sensibles, et l’affaire de l’assassinat de Madame Halimi en est une, le Parquet ne peut agir seul; il prend l’aval de son autorité de tutelle, le ministre de la Justice. Il est peu probable que la Présidence de la République ne soit pas tenue au courant d’un tel « dossier ».
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Cette affaire prend ainsi une double dimension. Elle est à la fois judiciaire (il y a crime, assassinat) et politique (il y a le silence du parquet).
– Du point de vue du droit, le caractère antisémite de ce crime semble incontestable. D’où l’incompréhension des avocats par rapport à l’attitude du parquet.
– Qu’en est-il du point de vue politique ? Car c’est sous l’angle politique et uniquement politique qu’il faut comprendre le silence du Parquet.
1°) Première signification du « silence » vis-à-vis des dirigeants eux-mêmes
On contraint tacitement les Français à vivre en paix avec leurs assassins potentiels
Si le crime n’est pas antisémite, alors il s’agit d’un banal « fait divers ». Un simple conflit entre voisins qui dégénère. Par le déni, c’est sa fonction première, on se rassure.
Paradoxalement, le non-message délivré par ce « silence » n’est pas, a priori, destiné aux familles de la victime, mais aux islamistes eux-mêmes.
Que dit ce silence en substance de manière subliminale ?
« Eh bien, vous pensiez tuer une juive, vous vous êtes trompés. Pour nous, Institution judiciaire et politique, vous n’avez tué qu’une femme. Ne comptez pas sur nous pour faire de la publicité à votre action antisémite ».
La France renoue ici avec une antique tradition : les terroristes du FLN, en 1954, n’étaient-ils pas traités comme des criminels de droit commun ?
Nous le savons. Le terrorisme islamiste choisit sa cible et compte sur les médias pour en faire un symbole et donner ainsi une répercussion maximale à son acte.
Or, le fait d’assassiner une voisine est particulièrement grave. Il rend impossible le fameux « vivre-ensemble ». Il jette la suspicion entre gens appelés à se côtoyer en permanence, et constitue à moyen terme, le germe de la guerre civile. Il suffirait qu’il y ait riposte et l’engrenage de la guerre civile serait amorcé.
Au plan symbolique, le voisin, c’est le « prochain » et le « prochain » c’est tout un chacun.
De surcroît, ce crime met en cause le dogme du « pas d’amalgame ». Tout comme il met en cause le caractère non-antisémite de la religion musulmane.
Bref, ce crime fait en réalité littéralement exploser l’ensemble du dispositif idéologique permettant aux dirigeants d’appréhender le phénomène du terrorisme islamiste ; par sa nouveauté, il induit une profonde mutation.
Cette mutation, nos dirigeants sont absolument incapables de l’appréhender lucidement de sorte que ce crime les laisse littéralement, sans voix.
En quoi consiste cette « mutation » ?
Avec cet assassinat, le fameux « vivre-ensemble » devient le « vivre-avec ». On contraint tacitement les Français à vivre en paix avec leurs assassins potentiels.
Le «vivre avec» devient « mourir avec ».
2°) Signification du silence vis-à-vis de l’opinion publique et des proches de la victime
Le silence est perçu par une partie de l’opinion publique (informée par Internet), comme un déni de justice lui-même fondé sur un déni des réalités.
Quoi ! Tout prouve, tout montre que l’acte est antisémite et la justice persiste à le nier ! Insupportable ! Inadmissible ! Révoltant !
A très court terme, dans une société où il est impossible d’empêcher la libre circulation des informations et des opinions, la politique du silence, finit par jeter le discrédit sur l’autorité judiciaire ; sur les médias qui semblent obéir aux ordres du gouvernement, et d’une manière générale sur les autorités chargées de la lutte antiterroriste.
Le silence contribue à creuser le fossé chaque jour grandissant qui sépare le peuple de ses représentants, à dissoudre lentement la République.
3°) Le silence vis-à-vis des terroristes islamistes
D’une manière générale, les terroristes islamistes revendiquent leur crime. Sachant que les autorités veulent le cacher, ils ont tendance à en « rajouter ». Lorsqu’ils le peuvent, ils filment leur assassinat font circuler les vidéos sur le Net… mais ils ont conscience que face au « mur du silence », il faut en faire davantage. Il faut que l’ampleur du crime soit telle qu’il ne peut plus être dissimulé.
Le silence officiel devient paradoxalement un encouragement à commettre des crimes de plus en plus monstrueux, impossibles à nier. Les islamistes ont tendance à rechercher l’horreur maximale et s’orientent vers le « massacre » impossible à dissimuler, à cacher, le massacre de masse.
Conclusion :
Que ce soit envers les proches des victimes, l’opinion publique ou les terroristes islamistes eux-mêmes, le « silence » est à très court terme, contre-productif. Il alimente l’engrenage de la violence.
Pourquoi les responsables politiques persistent-ils alors à en faire usage ?
Tout simplement parce qu’ils fonctionnent selon des « scénarios idéologiques » anciens auxquels ils tiennent comme à la prunelle de leur jeunesse ; ces préjugés sont devenus, avec la chape de plomb du « politiquement correct », un véritable dogme, dogme qui leur a été enseigné pendant leurs études et qui est répandu partout comme une sorte de bloc de la foi, comportant des vérités évidentes, indiscutables.
Cependant, force est de constater que refuser de nommer le crime, c’est refuser de désigner l’ennemi.
Il y a dans cette attitude un double déni: à l’égard des victimes; à l’égard des tueurs,
Affirmer que l’on est en guerre et refuser de désigner l’ennemi lorsqu’il frappe, est incompréhensible.
Pour combattre le terrorisme islamiste, il faut le dénoncer politiquement; en étudier les soubassements idéologiques et religieux; enfin le condamner judiciairement, et ce quelles que soient les formes qu’il revêt.
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Dans l’assassinat de Sarah Halimi, victime en tant que juive du terrorisme islamiste, le silence des autorités judiciaires et politiques montre qu’il y a démission de l’Etat.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
Il y a longtemps que l’état français à démissionne, bien avant cet assassinat de Sarah Halimi , en fait ce silence assourdissant autour de cet acte antisémite commis par un musulman est un catalyseur qui démontre à quel point ce pays est soumis et collabore comme à une certaine époque pas si lointaine …
Seul l’ennemi à changé, il est moins blond , mais tout aussi dangereux …
Bravo Victor , l’islam remplace le nazisme !
– mêmes attentistes
– mêmes collabobos dhimmis … bobonnes comprises
– mêmes collabobos actifs … bobonnes comprises
……….. nous sommes en 1938 ! Tout va très bien Madame la Marquise !
L’Etat représenté par la police était devant la porte de l’immeuble de Mme Halimi. L’Etat n’a pas empêché ce meurtre odieux. Solidarité avec les Juifs de France et d’ailleurs.
Le terrorisme est partout, infiltré dans tous les appareils de l’Etat, , la justice est devenue son bras séculier, rien ne pourra changer la donne sinon une révolution, dans tous les pays de l’union européenne.
L’antisémitisme à haute dose est maquillé, acidifié, bétonné pour que quiconque s’avisant à vouloir le faire apparaître à la une des journaux ou en plein tribunal soit immédiatement condamné lourdement pour “l’exemple”! Nous sommes sortis de l’Etat de droit, la justice est une institution -zone de non droit: défense d’entrer,
la défense est priée de se taire! L’antisémitisme est une spirale infernale qui part de Gaza et étend son souffle dévastateur, sur le monde entier.
Que notre société admette tout à coup comme tout naturel que le politique puisse influencer le judiciaire m’indispose sérieusement. Le Ministre de la Justice doit plutôt veiller à la totale indépendance de ses administrés, y compris contre lui-même s’il était mis en cause…
Mais, après l’agression judiciaire de François Fillon en pleine Présidentielle puis l’élection de Micron à l’arrachée et la presse unidirectionnelle pro-satan de l’AFP, le doute n’est plus possible : nous ne sommes plus en démocratie mais plutôt en “démonocratie” (: le mal est bien et le bien est mal).
“…Au plan symbolique, le voisin, c’est le « prochain » et le « prochain » c’est tout un chacun…” : c’est ce qu’on a tendance à croire angéliquement dans les religions chrétiennes, mais heureusement que le Christ a préciser dans sa parabole dite du “Bon Samaritain” que les deux “religieux” qui passent leur chemin sans aider l’homme blessé sur le bord du chemin… NE SONT PAS SON PROCHAIN : donc, on n’a pas à les aimer comme soi-même, mais en s’en méfier comme de la peste.
Jésus y cite à dessein des religieux, sans préciser l’islam qui n’existait pas encore…
Mr Touati, pour faire court : la politique du silence équivaut à permis de tuer.
La justice française devra rendre des comptes mais il est certain qu’elle fera tout pour diluer les responsabilités. Les crimes racistes sont niés en République quand les victimes sont européennes.
Toutes les institutions françaises, sans exception , sont coupables de trahison.
“Il suffirait qu’il y ait riposte et l’engrenage de la guerre civile serait amorcé.” La riposte arrivera un jour, soyez-en assuré, la patience des peuples n’est pas inépuisable… La question n’est donc pas de savoir “si” mais “quand” ! :@
n’est ce pas le président désigné par le CRIF & les autres autorités Juives de France maintenant il est élu vous savez à qui vous adresser il vous doit bien ça mince c’était celui des musulmans aussi qui entre de vous à le plus d’influence vous l’avez voulu
Résumé de ce que vous ne dites pas, Monsieur:
Mme Halimi a été assassinée, en pleine campagne électorale, par un voisin
africain mahométan qui l’avait déjà souvent menacée et insultée auparavant
parce qu’elle était juive.
Le voisinage a ” couvert” ce crime , n’essayant pas de neutraliser le haineux
bien connu d’eux, et de la police.
La police, alertée, et arrivée sur les lieux, n’est pas intervenue, laissant,
de fait, par sa coupable inaction, torturer et défenestrer la victime dont
tous entendaient les hurlements.
Ceci s’est passé en plein Paris.
Avant, ce type de crimes se passait dans des pays musulmans où
vivaient des communautés juives.
Ou hors de Paris.
La presse n’a quasiment pas parlé de cet assassinat, pour ne donner aucune
chance au FN de gagner la présidentielle.
Les dirigeants de la communauté ont fait profil bas , pour la même
raison.
Résultat:
1) Leur favori, Macron, a gagné ( avec l’appui de la droite, happée par la
gauche).
2) Les médias communautaires , ainsi que les dirigeants essaient, trop
tard, de faire reconnaître par la Justice , la qualification de “crime antisémite”:
l’évidence!
Mais, autant cela va de soi ( l’antisémitisme) pour tout ce que l’on peut,
à tort ou à raison, classer à l’extrême droite, autant cela pose question
quand le crime est causé par de supposées victimes issues de l’Afrique.
La Justice de Taubira, Hollande et Macron avait ” couvert” le ” Mur des cons”.
Leur Justice laisse traîner, libres, et par centaines, des fichés S, des
délinquants multi-récidivistes.
L’IPJ fait savoir, hier, que F. Martres, ex-présidente du Syndicat de la Magis-
trature, lors de la susdite affaire, va recevoir une promotion: vice -présidente
de la Cour d’Appel de Bordeaux.
Rappel: figuraient, entre autres ” cons”, un père de famille dont la fille
avait été assassinée, — ainsi que le secrétaire gnénéral de l’IPJ, à l’époque.