Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 24 juillet 2017

Qu’on se console : l’Hommage officiel rendu à madame Simone Veil n’est pas le premier et ne sera pas le dernier.

Avec Macron, l’Hommage officiel rendu aux Grands Hommes ne sera pas seul. Or, Macron n’a pas fini de surprendre depuis que ça pense (En Marche à plusieurs). Qu’on veuille bien se rappeler, si l’on en juge par le passé, que les Hommages officiels ont déjà beaucoup servi, parmi tant d’autres représentations, tendant à expulser le religieux du cœur humain avec l’horreur du surnaturel. Avec Macron, l’Hommage officiel doit chasser les divinités de l’imagination, espérant lui-même être divinisé à titre posthume par ses disciples.

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Lu sur le Salon beige par Philippe Maxence : “L’annonce officielle par le Président de la République du transfert de la dépouille de Simone Veil au Panthéon n’a étonné personne. Pourquoi le Panthéon ? Le penseur catholique Jean Madiran l’a écrit naguère dans un petit livre au titre révélateur : La République du Panthéon (DMM) :

Le Panthéon résume (…) et symbolise parfaitement, l’histoire moderne de la France contrainte à l’apostasie… Le Panthéon, parfait symbole, n’a pas été construit à côté de la cathédrale, comme la Sorbonne ou le Louvre, ou comme le château de Versailles. Il a été établi à la place d’une église : une église annexée, désacralisée, colonisée par un culte hostile à la tradition religieuse constitutive de la France.

“Cette église devait remplacer celle de l’abbaye Sainte-Geneviève qui tombait en ruine. Peut-être pour son malheur, terminée en 1789, à temps pour que l’Assemblée nationale constituante s’en empare pour la transformer en un temple laïc, destiné à accueillir la dépouille de Mirabeau, puis des grands hommes que la patrie (révolutionnaire, cf. Jean de Viguerie) reconnaissante tenait à honorer.

“La mort de Victor Hugo lui vaut un sort fatal avec le culte laïc des grands hommes de la République, de cette religion nouvelle qu’est la démocratie moderne, de ce qu’on appelle en France, sur un ton sacré qui implique tout refus des hérétiques, les “valeurs de la République“. Un symbole porteur de sens.

“En 1982, dans La République du Panthéon, Jean Madiran expliquait le symbole de cette histoire :

Le Panthéon, c’est le culte de l’homme sans Dieu avec promesse de mort éternelle.

C’est pourquoi le divin Macron est un dieu, un dieu glorieux En Marche, qui inventa cette doctrine à laquelle ses disciples donnent le nom de Sagesse Politique…

L’idolâtrie de ses disciples En Marche a rendu possible l’institution politique du groupe En Marche, sans quoi le système En Marche s’effondrerait. L’idolâtrie se définit comme la recherche du dieu vivant, et il n’est pas de groupe politique qui ne puisse durer sans référence à un mythe originaire, même la société des amis du divin Macron En Marche. Point originaire du temps compté de la “République En Marche”, comme la naissance du Christ, l’irruption du divin Macron marque l’origine du programme sectaire : “C’est toi, ô divin Macron, l’inventeur de la vérité de toutes choses !”

L’idolâtrie des disciples En Marche témoigne de l’attitude de ces animaux conséquents, c’est-à-dire du sentiment religieux, dans la mesure même où ils doivent se regrouper et serrer les rangs pour mettre leur système politique d’amitiés mutuelles à l’abri des critiques et des dégradations du temps politique en général. Au point qu’on peut y voir une sorte de “société secrète” pour justifier un “embryon de parti politique”.

Cette sorte de “société secrète” doit faire triompher dans le monde En Marche une “conception ultra-mondialiste du monde moderne sans frontières”. Ce qui ramène l’idolâtrie des disciples du divin Macron En Marche à leur point de départ, des conceptions autoritaires et politiques qui doivent dominer le monde actuel qu’ils veulent déraciner. Tout devrait déraciner les Français de souche avec l’ordre de mission En Marche et les instructions de combat. C’est pourquoi “le principe de justification” du Grand Remplacement En Marche est transformé en cri de ralliement, avec, dès le départ, “l’invocation filiale de Soros-père”, avec Move On (MoveOn.org) qui a donné son nom à En Marche. @RTenfrancais :

“Un échange entre Soros et le conseiller de Hillary Clinton évoque le financement de l’organisation MoveOn.org, qui pousse aux manifestations anti-Trump, révèlent les messages de John Podesta publiés par WikiLeaks. Dès après l’annonce des résultats des présidentielles, la plateforme MoveOn.org, affiliée au milliardaire (spéculateur) mondialiste Soros, a publié un communiqué de presse où les Américains étaient appelés à manifester (contre le vote démocratique) :

Les citoyens étasuniens sont invités à se rassembler par centaines afin de participer à des rassemblements pour exprimer solidarité, résistance et convictions face aux résultats des élections. Des centaines d’Américains et des dizaines d’organisations appellent à se réunir de manière pacifique, aux abords de la Maison Blanche et dans les villes et mégalopoles de tout le pays, afin de s’opposer à la misogynie, au racisme, à l’islamophobie et à la xénophobie“, lit-on dans le communiqué de presse. (@RTenfrancais)

Lu sur Résistance Républicaine :

Macron est-il l’homme de Soros ? Publié le 23 janvier 2017 par Hildegard von Hessen am Rhein. (Dans) une vidéo de Russia Today, (on voit) des associations financées par Soros qui n’ont fait descendre dans la rue que 2 millions de manifestants contre Trump, sur presque 330 millions d’habitants, sous couvert de féminisme… Le logo d’une de ces associations agitatrices s’intitule Move On, traduit en français : En marche ! Move On sur Wikipédia où il est clairement indiqué sous la rubrique : “Financial Contributors” la participation de Soros. Étrange coïncidence sur une vidéo, où Asselineau lance le “soupçon que Macron pourrait être un homme de Soros”. Dans ce cas, comment intervient Soros ? Enfin, le doute est installé… Il faut (pouvoir le) prouver. Macron est soutenu par Minc, Attali, grands adeptes l’un et l’autre du “Nouvel Ordre Mondial”. Manquerait plus qu’Henri de Castries, président de Bilderberg… aille rejoindre Macron… la boucle du N.O.M serait bouclée en France. Tout ça mérite enquête”.

Dans l’organisation pratique En Marche, depuis le temps qu’elle vécut, En Marche s’est moquée de la pensée. C’est pourquoi nul ne reprochera au divin fondateur de En Marche de ne pas mettre sa théorie en pratique. Le “despotisme” de En Marche viole les règles les plus élémentaires de la démocratie intellectuelle.

Association légalement constituée, En Marche ne devrait pas être ce qu’elle est : “une secte régie par une autorité divinisée et archaïque“. L’Association En Marche “d’essence autoritaire” montre une ignorance inquiétante du monde réel et de “ceux qui ne sont rien“. Quiconque est attaché à la démocratie ne peut pas admettre qu’un homme providentiel, tel le divin Macron, au nom de la mission qu’il s’attribue, et de sa soi-disant supériorité élitiste, se place en dominateur au-dessus des sans-dents et de “ceux qui ne sont rien”.

La France ne devrait pas supporter longtemps l’insupportable loi de la domination du divin Macron. La superbe du roitelet a pourtant ses titres de légitimité dans la mise en scène de son discours ultra-médiatisé. C’est pourquoi le bon usage de la représentation grandiose des Hommages officiels doit faire diversion avec le recours au sacré médiatisé et à la religiosité des apparences du laïc pour essayer de dissimuler la rigueur En Marche aux dépens des retraités pauvres. Ces derniers seront délestés de leurs économies par la CSG baroque et circonstancielle, dévoyée par la propagande de la “confiscation fiscaliste” du divin Macron, sous les regards amusés des médias soumis et corrompus. En faisant de ses propres dérobades un principe de fondation En Marche, le divin Macron témoigne d’une défaillance délibérée face aux médias critiques.

“L’Élysée a trouvé l’argument ultime pour justifier la fin de l’interview du 14 juillet par Geoffroy Clavel Chef du service politique du HuffPost (de gauche) Eric Vidal/Reuters Politique – Le chef de l’État ne donnera pas d’interview télévisée le 14 juillet, a annoncé mercredi soir à l’AFP son entourage, Macron rompant ainsi avec une tradition mise en place par Giscard d’Estaing. “Le président de la République aura eu l’occasion de s’exprimer largement devant la Nation” le lundi 3 juillet, en réunissant le Parlement en Congrès à Versailles. Un “discours solennel sans contradiction dans un cadre royal” plutôt qu’un entretien en direct avec des questions potentiellement gênantes ? Depuis son élection, Macron n’a jamais accordé d’entretien à la presse hormis une interview dédiée aux seules questions européennes… Interrogé par Le Monde, l’entourage assure qu’il ne s’agit pas d’une stratégie délibérée visant à court-circuiter la presse et préfère mettre en avant la “pensée complexe” du président qui se prêterait mal au jeu des questions-réponses avec des journalistes.

“Une expression particulièrement malheureuse (quand) l’opposition dénonce “le pouvoir personnel” et les dérives “monarchistes” d’un Macron qui a accaparé tous les pouvoirs de la Vème République. L’épisode en dit long sur les relations compliquées entre l’Élysée et les journalistes, volontairement maintenus à distance par le pouvoir exécutif. La veille, le porte-parole du gouvernement avait suggéré aux journalistes de ne pas “chercher à affaiblir” la ministre du Travail Muriel Pénicaud, visée par une enquête judiciaire, sous prétexte qu’elle portait un projet de loi important. Faute d’entretien, Macron n’aura donc pas à s’exprimer sur le sujet ni sur la future réforme du code du travail ni sur (sa politique) controversée…”

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Victor Hugo a écrit “Napoléon le Petit, un pamphlet républicain contre Napoléon III : “Le Président se démène, il fait rage, touche à tout, court après les projets, ne pouvant créer, il décrète, il cherche à donner le change sur sa nullité, c’est (avec) le mouvement perpétuel (qui) tourne à vide. L’homme est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue ! Triste spectacle de l’absurde d’un homme médiocre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

(source : http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1347)

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