Publié par Rosaly le 25 juillet 2017

Le Général Santo en est certain : les débarquements de migrants peuvent être arrêtés.

. Est-il vrai que l’immigration est un « phénomène historique « qui ne peut être arrêté ?

NON ! Il suffit de confier à l’armée la mission, pour laquelle elle a été créée : la défense de nos frontières. Si le gouvernement le souhaitait réellement, l’armée pourrait mettre fin aux flux migratoires en quelques jours.

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Ainsi, s’est exprimé le Général du Corps de l’Armée, Vincenzo Santo, ex numéro deux de l’OTAN en Afghanistan, chef d’État major de la mission Isaf (International Security Assistance Force) aujourd’hui collaborateur de l’un des plus importants sites d’information, ayant trait à la Défense.

« Nous avons les moyens de contrôler les côtes libyennes, sans y mettre les pieds. Les routes migratoires, qui nous concernent convergent vers Tripoli, d’un côté via le Fezzan, de l’autre en traversant la région sud orientale libyenne pour ensuite parcourir la côte d’Aidabiya.

La zone à contrôler est beaucoup plus restreinte, contrairement à ce que l’on affirme.

En premier lieu, il faudrait commencer par bloquer les navires des ONG afin de les empêcher d’entrer dans les eaux libyennes, ensuite, envoyer nos forces spéciales frapper les trafiquants « à leur domicile », les capturer et les transférer dans nos prisons. Tout cela sans attendre la bénédiction d’organisations internationales et sans crainte de violer une quelconque souveraineté nationale.

La nôtre est violée à chaque fois qu’un navire étranger débarque sur nos côtes sa « cargaison humaine ». (Traduction : si l’Italie le voulait, elle pourrait frapper et détruire le trafic de migrants, mettant ainsi fin à la grande invasion.)

Le général ne dissimule pas le fait qu’une certaine grogne parcourt les rangs de l’armée, par rapport aux actions du gouvernement en matière d’immigration.

« Les collègues et anciens collaborateurs, avec lesquels j’ai maintenu le contact expriment la même rage, qu’éprouve, je pense une grande majorité de citoyens italiens. Comment peut-on avoir confiance dans les institutions, quand le migrant irrégulier, qui, il y a quelques jours après avoir poignardé un policier à Milan, a été remis en liberté, même s’il va être expulsé ? Il reviendra certainement lors d’une prochaine vague de migrants. Il est facile d’imaginer la frustration de celui qui, au quotidien, patrouille dans les rues pour garantir la sécurité des citoyens. » .

Il ne partage toutefois pas l’idée de créer des camps pour migrants en Libye.

« Nous sommes en train de dépenser de l’argent pour un gouvernement, qui doit encore prouver sa capacité à contrôler le territoire. Idem pour les différentes tribus, qui se partagent le pouvoir et jouent souvent un double jeu. En outre, pour des raisons humanitaires, nous ne pouvons leur confier la gestion de camps éventuels.

Ces derniers, par contre, doivent, être créés et financés en Tunisie et en Égypte, et peut-être en Algérie, à condition, et je me réfère ici à l’Égypte, que l’Italie rétablisse les liens diplomatiques avec ce pays, suspendus suite au cas Regeni. (Giulio Regeni était un jeune chercheur italien, enlevé, torturé puis assassiné en Égypte en 2016)

Et pour les clandestins, à qui on a refusé le droit d’asile, le Général Santo estime qu’il serait temps d’augmenter les effectifs des forces de l’ordre, afin de les arrêter et les réexpédier par avion vers leurs pays d’origine.

« Il faut confier aux forces de l’ordre la mission de retrouver les clandestins et les mettre à la disposition des différentes autorités consulaires, dans le but de procéder à leur identification, même s’ils ont fait disparaître leurs documents et prétendent, qu’ils ont été volés ou retenus par les trafiquants, afin de rendre plus difficile la recherche de leur pays d’origine. Mais je suis convaincu que si l’on veut remonter à la nationalité du clandestin, on réussit toujours, à moins qu’une approche diverse ne convienne mieux à certains ? »

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « Così l’esercito può bloccare in pochi giorni le Ong e lo sbarco di migranti » Il Gironale.it (traduit et adapté par Rosaly)

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