Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 août 2017

Une société avance et prend les bonnes décisions pour le bien de chacun lorsqu’un débat d’idée existe, lorsque les idées sont échangées, examinées par le peuple, et traduites dans la loi.

Tristement, la gauche est devenue le parti du deux poids deux mesures, le parti qui exclut du débat ceux qui ne pensent pas comme ils veulent que l’on pense. Sur tous les combats qu’ils épousent, les socialistes en France, les Démocrates aux Etats-Unis, procèdent par purge sociale et idéologique de leurs opposants.

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Je dis tristement parce qu’un pays a besoin d’un débat entre la droite et la gauche, ou, pour ceux qui considèrent que la ligne droite gauche n’a plus de sens, entre les conservateurs et les progressistes.

Il n’existe plus de débat entre les conservateurs et les progressistes, dans nos sociétés “avancées” entre guillemets, car ce n’est pas une avancée mais une société fliquée par les détenteurs automatiquement proclamés par eux-mêmes du camp du bien.

Et comme ils ont asséché le débat, ils ont déclarés forfait par abandon, leur amertume se voit à l’œil nu, et c’est bien triste.

Tristement, c’est la gauche, oui la gauche qui un jour a défendu la liberté d’expression, qui un jour a interdit d’interdire, qui un jour a défendu la diversité, qui un jour a défendu les minorités, qui un jour descendait dans les rues pour sous les pavés trouver la plage.

C’est la gauche qui maintenant fait interdire la liberté d’expressions opposées, qui combat la diversité d’opinions, qui attaque les idées minoritaires qui ne sont pas les siennes, et qui enferme derrière les murs gris de l’infâme label “identitaires” ceux qui regrettent la disparition des belles plages et du beau pays.

Des idées intéressantes à débattre sont venues de la gauche. Je les rejette toutes, je les trouve destructrices de la société, je considère qu’elles affaiblissent un peuple et une nation, mais elles existaient, et avaient un droit légitime, absolu, d’être débattues :

  • L’assurance santé obligatoire et assumé par un assureur unique, l’Etat,
  • La place des syndicats dans l’entreprise, et leur financement par la décision de l’Etat,
  • La prépondérance de l’Etat dans la vie de chacun,
  • Le mariage homosexuel,
  • L’adoption d’enfants par des homosexuels,
  • L’euthanasie,
  • Les toilettes et les douches séparées pour les transsexuels, ou l’accès aux toilettes et douches de leur choix,
  • La théorie du genre qui nie le sexe d’un être humain pour le réduire à une décision sociale,
  • La distribution du fruit du travail des plus doués à ceux qui ont un poil dans la main,
  • La disparition des frontières pour un monde sans contours,
  • L’immigration illimitée sans contrôle,
  • La fabrication du mythe que l’islam est une religion de paix de tolérance et d’amour,
  • L’idée qu’une femme voilée est une femme libérée, etc.

Autant d’idées dont la gauche a la paternité, et qu’elle impose par la terreur et la dictature de la pensée. C’est bien triste, car pas une seule de ces idées ne passerait l’analyse, et le bon sens en sortirait gagnant, la société aussi.

Quand une société ne peut plus confronter ses idées, elle s’étiole, s’étrique, se rabougrit et finalement disparaît. Et c’est une histoire bien triste.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 

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