Publié par Dreuz Info le 2 avril 2007

Pour la première fois de l’Histoire des Etats-Unis, un Congrès a voté le retrait de troupes engagées dans une guerre en cours. Au Vietnam, le retrait avait été décidé après la signature de l’amistice avec les communistes.

Le parti démocrate est devenu le parti de la défaite. Au lendemain du 7 novembre, il avait le choix entre rester le parti d’abrutis qu’il était, ou évoluer vers plus de maturité. Depuis longtemps dominés par leur aile gauche, les grands esprits du parti démocrate ont pris, comme je m’y attendais, la voie sans issue :

Si les stratèges démocrates sont ceux de John Kerry en 2004, le parti ira droit dans le mur en confrontant la Maison Blanche de front sur tous les sujets. En augmentant les impôts et en prônant un virage sec en Irak – réalisant par là ses promesses électorales –  il s’attirera les louanges de sa base et la foudre de tous les autres électeurs. Une Nancy Pelosi fouillant les dessous de la guerre en Irak et un Ted Kennedy appelant Cheney à la barre, c’est un peu ce que les médias nous ont annoncé. A la clé, une déroute démocrate pour 2008.

La Maison Blanche imposera son veto au vote sur l’Irak, mais le mal est fait. Hillary Clinton a promis de "terminer la guerre" si elle est élue en 2008, quelle que soit la situation sur le terrain. Peu importe que la Somalie et l’Irak (précisément) ont prouvé que des retraits unilatéraux sans victoire au préalable ne font que précipiter une nouvelle guerre. Si les Démocrates parviennent à décrocher la Maison Blanche, ils ne feront qu’accélérer le lancement de la Troisième Guerre du Golfe, tout en ayant, au passage, perdu tous leus alliés, abandonné le Moyen Orient aux fanatiques et précipité la mort de l’Europe.  

VIDEO : Se rendre n’est PAS une option

   Comme toute chose en politique, leur bêtise a un prix. Même affaiblis par les scandales à répétition, sous le feu continu des médias, les Républicains dominent toujours la course aux prochaines présidentielles. C’est éloquent. Aux élections de la mi-mandat 2006, le GOP a perdu moins de sièges que Clinton en 1994. Même le Time Magazine s’interroge le 29 mars 2007 : "pourquoi les Républicains ont-ils encore l’avantage pour les présidentielles de 2008" ?

Le néoconservateur William Kristol a raison lorsqu’il écrit que les Républicains ont le sourire. Il y a de quoi. En face, le parti des ânes gris multiplie les bourdes.  

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