Pour la première fois de l’Histoire des Etats-Unis, un Congrès a voté le retrait de troupes engagées dans une guerre en cours. Au Vietnam, le retrait avait été décidé après la signature de l’amistice avec les communistes.
Le parti démocrate est devenu le parti de la défaite. Au lendemain du 7 novembre, il avait le choix entre rester le parti d’abrutis qu’il était, ou évoluer vers plus de maturité. Depuis longtemps dominés par leur aile gauche, les grands esprits du parti démocrate ont pris, comme je m’y attendais, la voie sans issue :
La Maison Blanche imposera son veto au vote sur l’Irak, mais le mal est fait. Hillary Clinton a promis de "terminer la guerre" si elle est élue en 2008, quelle que soit la situation sur le terrain. Peu importe que la Somalie et l’Irak (précisément) ont prouvé que des retraits unilatéraux sans victoire au préalable ne font que précipiter une nouvelle guerre. Si les Démocrates parviennent à décrocher la Maison Blanche, ils ne feront qu’accélérer le lancement de la Troisième Guerre du Golfe, tout en ayant, au passage, perdu tous leus alliés, abandonné le Moyen Orient aux fanatiques et précipité la mort de l’Europe.
VIDEO : Se rendre n’est PAS une option
Comme toute chose en politique, leur bêtise a un prix. Même affaiblis par les scandales à répétition, sous le feu continu des médias, les Républicains dominent toujours la course aux prochaines présidentielles. C’est éloquent. Aux élections de la mi-mandat 2006, le GOP a perdu moins de sièges que Clinton en 1994. Même le Time Magazine s’interroge le 29 mars 2007 : "pourquoi les Républicains ont-ils encore l’avantage pour les présidentielles de 2008" ?
Le néoconservateur William Kristol a raison lorsqu’il écrit que les Républicains ont le sourire. Il y a de quoi. En face, le parti des ânes gris multiplie les bourdes.