Début mars, une émission de télévision irakienne a accueilli un général de corps d’armée des Gardes Républicaines.
Son témoignage, relayé par la MEMRI, est intéressant à plus d’un titre. Jugez-en plutôt :
1) Saddam affirmait que son armée "était protégée par Allah et le servait", ce qui ne colle pas avec la vision d’un chef d’état laïque.
2) Selon ce général, Saddam préparait une nouvelle invasion du Koweit en 1994.
3) Mieux encore, "après avoir mis l’Amérique à ses pieds", Saddam a annoncé à ses généraux vouloir "libérer la Palestine"…
Et après on viendra nous dire que le dictateur ne menaçait pas la stabilité du Moyen Orient…
Une autre vidéo avait fait le tour des télévisions américaines en février 2006. Son authenticité a été confirmée par le FBI. Les 12 heures d’enregistrement ont été traduits par Bill Tierney, ancien inspecteur des Nations Unies en Irak, qui a déclaré : "quand j’ai vu cette vidéo, j’ai reconnu la valeur des informations qui s’y trouvaient."
En réunion dans l’équivalent du Bureau Oval irakien en 1998, Saddam est entouré de ses généraux, ainsi que ses deux films, Oudaï et Kousaï.
Durant son intervention, Saddam prédit une attaque terroriste contre les Etats-Unis. "Le terrorisme arrive. Je l’ai dit aux Américains et aux Britanniques… qu’il y aura dans le futur des attaques terroristes avec des Armes de Destruction Massives. (…) Comment prévenir une voiture piégée au nucléaire à Washington, une attaque chimique, biologique ? (…) Ceci va arriver, ceci va se dérouler, mais pas en provenance de l’Irak."
Le 20 septembre 2001, Oudaï Hussein, le fils de Saddam, note : "à ce niveau, 
il est possible de lancer une attaque biologique, où une petite boîte, pas plus grande que la taille de la main, soit en mesure de répandre des virus qui peuvent se répandre partout. Les virus se répandent dans l’air, et les gens sont touchés sans le réaliser." L’affaire des lettres d’anthrax a été classée sans suite aux Etats-Unis. Pourtant, la première lettre a été envoyée le 18 septembre 2001, et Oudaï semble être au courant du mode opératoire avant que le monde apprenne l’existence de l’anthrax, une semaine plus tard. Rappelons ici que les Fedayeens de Saddam, commandés par Oudaï Hussein, avaient des laboratoires et projetaient des lancer des attaques biologiques en Occident, selon le rapport officiel de l’Iraq Survey Group, délivré au Congrès en 2004.
Un officiel des services secrets israéliens a expliqué au Daily Telegraph en 2001 que la CIA et le FBI avaient rencontré le Mossad en août 2001, et que ce dernier les avait mis en garde "contre une attaque à grande échelle, avec une implication de l’Irak." Au lendemain du 11 septembre, des agents fédéraux ont déclaré au Washington Times que les attentats étaient "très probablement du terrorisme d’Etat. Oussama Ben Laden a eu des contacts avec des agents irakiens dans les mois qui ont précédé le 11 septembre". L’ancien directeur de la CIA James Woosley et l’ex-directeur du Mossad Rafi Eitan sont du même avis.
Enfin, lisons cet extrait du journal irakien Al-Nasiriya, du parti Baas, dans son édition du 21 juillet 2001 :
Dans le coeur de cet homme (Oussama Ben Laden), vous trouverez de la persévérance,
Une étrange conviction qu’il parviendra une fois à pénétrer les tunnels de la Maison Blanche
Et détruira tout… avec le sérieux du Bédouin
Du désert, il va essayer de faire exploser le Pentagone et détruire la Maison Blanche…
Le révolutionnaire Ben Laden est convaincant, il insiste sur le fait qu’il attaquera l’Amérique sur le bras qui lui fait déjà mal. (une référence à l’attentat de 1993 contre le World Trade Center ?)
C’est cet homme… qui maudira le souvenir de Frank Sinatra chaque fois qu’il écoutera sa chanson. (une référence au "New York, New York" de Sinatra ?)
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