Note : c’est le pasteur Celier lui-même qui m’a transmis ces textes. Merci à lui de consulter mon blog et de vouloir y faire figurer ses écrits.
Par François Celier, pasteur, écrivain, Ecrivain. Scénariste. Conférencier. Pasteur/Evangéliste depuis 1976. Fondateur de Friends of Jesus the Jew. Membre du Bureau Directeur de l’Alliance France-Israël.
Dernier ouvrage : Le choc des religions. Ed. Presses de la Renaissance (2005) (avec les contributions de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris; Daniel Sibony, psychanalyste et du Père Pierre Lambert, Dominicain)
J’étais déjà sioniste par l’esprit de la Bible, mais ce fut Menahem Begin, homme hors du commun, qui m’a fait voir l’image de ce que pouvait être un Premier Ministre israélien sioniste, habité par une conscience vouée à la vocation d’Israël. J’ai bien connu It. Shamir, rencontré A. Sharon, It. Rabin, Sh. Perez puis Ehud Olmert, et mon désenchantement n’a fait que croître, jusqu’à l’indignation. Je l’exprime tout net car, bien que non juif, je suis un ami d’Israël depuis trente ans, prenant parfois des risques (pour ma vie, ou par mes prises de positions m’amenant des problèmes religieux ou relationnels).
Tout en respectant ce qui reste d’âme à Israël (à savoir Tsahal), je suis excédé de voir une classe politique aussi décevante en de nombreux domaines. A tant vouloir ressembler et complaire à n’importe quelle nation occidentale, elle flétrit ce qui lui reste d’honneur, confortée en cela par la complicité de ses propres médias, propices à son dévoiement.
Je voudrais rappeler le commentaire de Yehuda Avner (ex-conseiller de 4 premiers ministres, dont Menahem Begin) qui exposa l’attitude sioniste de ce dernier face à l’hostilité crispée du Président J. Carter, alors maître de la première puissance mondiale, qui tentait de le contraindre à présenter une image toujours plus réductrice et soumise d’Israël.
Petit homme à lunettes et vibrant de conviction, Ménahem Bégin déclara alors qu’Israël ne renoncerait ni à la Judée, ni à la Samarie, ni à la bande de Gaza… Irrité, le Président Carter rétorqua : « Monsieur le Premier Ministre, mon impression est que votre insistance sur vos droits sur les Territoires et Gaza peut-être interprétée comme un signe de mauvaise foi. Elle fera comprendre votre intention de rendre permanente l’occupation militaire de ces zones. Cela mettra un terme à tous les espoirs de négociation. Il serait incompatible avec mes responsabilité de Président des Etats-Unis de ne pas vous le dire, aussi exactement et aussi sincèrement que je le peux, MONSIEUR BEGIN ! Il ne peut y avoir d’occupation militaire permanente de ces territoires conquis par la force."
Le Premier Ministre lui répondit avec gravité et grandeur d’âme : « Monsieur le Président, je vais vous confier quelque chose de personnel –non à mon sujet, mais au sujet de ma génération. Ce que vous avez entendu concernant les droits, qui sont ceux du peuple juif, sur la terre d’Israël, peut vous sembler académique, théorique, voire discutable. Mais pas à ma génération. Pour ma génération de juifs, ces liens éternels sont des vérités irréfutables et incontournables, aussi anciens que le temps qui s’est écoulé. Elles touchent au cœur même de notre identité nationale. Car nous sommes une nation ancienne qui revient chez elle. Nous sommes comme une génération biblique de souffrance et de courage. Nous sommes la génération de la Destruction et de la Rédemption. Nous sommes la génération qui s’est relevée de l’abîme sans fond de l’enfer.
Nous étions un peuple sans espoir, Monsieur le Président. Nous avons été saigné à blanc, non pas une fois, ni deux fois, mais de siècle en siècle, encore et encore. Nous avons perdu un tiers de notre peuple en une génération, la mienne. Un million et demi de ses membres étaient des enfants, les nôtres. Personne n’est venu à notre secours. Nous avons souffert et sommes morts seuls. Nous ne pouvions rien faire. Mais maintenant, nous pouvons. Maintenant nous pouvons nous défendre nous-mêmes. »
Puis, après un temps de démonstration de stratégie militaire, carte géographique en main concernant les impératifs absolus et nécessaires à la survie d’Israël, le premier Ministre conclut « Monsieur, j’en fais le serment devant vous, au nom du peuple juif : cela n’arrivera plus jamais. » (1) Aujourd’hui, à la lecture d’un article commémorant sa disparition datant de 15 ans, je réalise le vide qu’il a laissé et j’avoue ressentir une émotion sincère et nostalgique.
Je ne l’avais rencontré que deux fois, à Jérusalem, mais je garde un sentiment de fierté de l’avoir simplement côtoyé. Jérusalem venait alors d’embraser mon cœur d’un feu qui ne s’est jamais éteint. Pour moi, cette ville symbolise l’âme collective et cosmopolite du peuple juif, à laquelle je me sens providentiellement associé. C’est pourquoi j’écris cet article, quitte à
déplaire à certains. Néanmoins, « Pour l’amour de Sion, je ne me tairais point ».
Ménahem Bégin était un sioniste digne de ses précurseurs et de ses ancêtres bibliques. Et quel tribun ! Sa pensée était claire et sans ambiguïté. Je suis sûr que le souvenir de son autorité naturelle, de sa simplicité de vie, de sa loyauté indéfectible envers son pays amène un grand nombre d’israéliens à soupirer.
Des hommes de sa trempe manquent cruellement à la gouvernance du pays. Il était le guide et le gardien d’Israël. Aucune once de corruption ne pesait sur lui. Tout son être était tendu vers la défense d’Eretz Israël et en retour, celle-ci lui donnait la force d’affronter ses adversaires ou les « géants » de ce monde. Telle une lame d’acier, sa détermination provoquait parfois la colère des arabes mais, dans le secret de leur cœur, les forçait au respect.
Il se trouve, par modernité intellectuelle up to date que la gauche israélienne et son intelligentsia pérore souvent, palabre beaucoup, prend des vessies pour des lanternes et s’entiche de n’importe quels accords, même Mecquois, pourvus qu’ils complaisent aux sirènes des médias, aux versatiles opinions publiques et politiciennes (qui méprisent en secret « ce petit pays de m… », Sic un diplomate occidental), empêcheur de jouer dans la cour des grands stratèges d’un monde déboussolé, flirtant avec la peur d’une guerre nucléaire.
Qu’aurait fait Begin de nos jours ? Un nouvel Osirak ?
Alors que les scandales à répétitions des moeurs politiques israéliennes défrayent les unes et les urnes, illustrant le satisfecit des opinions médiatiques, des politiciens occidentaux tout autant que proche orientaux. Autrement dit : le déficit d’âme d’Israël, témoin de Dieu parmi les nations et l’Histoire qui jadis imposait respect et admiration. N’étant d’aucun parti politique, je m’interroge sur les hommes de notre temps qui défilent sur la scène tragique de l’actualité et je me sens triste en évoquant M. Bégin, triste d’observer que personne de sa force de caractère et de convictions ne se lève pour raviver sa flamme sioniste.
N’est-il pas écrit dans la Torah : « faute de vision, mon peuple se meurt » ? Lecteurs, quelles que soient vos opinions, ne m’en veuillez pas de m’exprimer de la sorte car je n’en ai ni le droit, ni les connaissances requises. Aussi, mon propos n’est nullement de médire ou de froisser qui que ce soit, mais juste d’apporter mon sentiment d’ami fidèle depuis 30 ans.
Venant de l’athéisme, depuis que la conviction de l’existence de Dieu m’a saisit -par la foi en Jésus le juif-, je fonde de grands espoirs sur l’avenir et l’exemplarité du développement d’Israël (notamment en éthique et équité) sous le regard des nations.
En dépit de mon désappointement actuel, cet espoir demeure dans mon esprit. Il ne concerne pas seulement un mieux vivre en paix pour Israël, mais également envers l’immense aspiration de millions et millions de chrétiens tels que moi et d’incroyants de bon sens, répartis dans le monde (une réalité sous-estimée des israéliens).
Je sais que nous avons tous le profond désir du succès d’Israël, pas seulementdans sa force militaire, économique, ses milliers de brevets d’inventions, le nombre de ses prix Nobel ou son admirable éthique mosaïque et humaniste, mais aussi, parce que Israël représente l’indéniable attestation de l’existence de Dieu dans l’inconscient d’une grande multitude d’hommes et de femmes et, par là même, d’une grande espérance messianique dans le secret des coeurs.
Caroline Glick, Jerusalem Post
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=6968
Mercredi dernier, Pelosi a déclaré triomphalement : « Nous étions très satisfaits des assurances que nous avons reçues d’Assad, qu’il était prêt à reprendre le processus de paix. Il est prêt à s’engager dans des négociations de paix avec Israël ». Pourtant, c’est un mensonge. Au cours des semaines écoulées, il est devenu fort clair que la Syrie se prépare à attaquer Israël dans les mois à venir. Si Pelosi s’était souciée d’y prêter attention, elle aurait noté les terroristes à Gaza, au Liban et en Irak, la dépassant à l’aéroport de Damas en route pour les camps d’entraînement en Syrie et en Iran. Malheureusement, Pelosi n’est pas la seule « championne auto déclarée de la paix » qui renforce efficacement le volonté de la Syrie d’attaquer, en lui offrant des compromis, soit directement, soit à travers son maître, l’Iran ».
Un ministre anglais a refusé le terme "guerre contre la terreur" parce qu’il pourrait "encourager l’ennemi".
L’Europe continue à nous faire honte.
http://news.yahoo.com/s/nm/20070416/ts_nm/britain_usa_benn_dc_1;_ylt=Ai.snZAOT7frDDZsg5eN3L5H2ocA
Lu dans Le Monde : " Fouad Alaoui n’a pas prononcé le nom de François Bayrou et c’est plutôt bon signe pour le candidat de l’UDF à l’élection présidentielle. Au cours de l’allocution la plus politique délivrée lors du congrès annuel de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), son premier vice-président a, en revanche, sonné la charge contre le candidat de l’UMP, Nicolas Sarkozy, copieusement sifflé par la salle, samedi 14 avril, au Bourget (Seine-Saint-Denis). Le responsable musulman s’en est pris aussi à la candidate socialiste, Ségolène Royal, également huée, avant de demander aux musulmans de "ne pas voter pour les extrêmes".
"Vous nous avez fait mal", a-t-il adressé aux deux principaux candidats, dans une allusion aux propos sur les pratiques religieuses tenus par M. Sarkozy et Mme Royal au cours de la campagne. "La pratique musulmane, ce ne sont pas les moutons égorgés dans les baignoires, ce n’est pas l’excision, ce n’est pas la polygamie", a-t-il martelé, tout en rappelant les "jalons" qui doivent guider le choix des musulmans lors du vote du 22 avril.
"Il faut choisir son candidat en fonction de ce qu’il dit sur les pratiques religieuses et de la place réservée aux jeunes dans le projet politique. La religion a besoin de visibilité", a souligné M. Alaoui, précisant que cela était "différent du prosélytisme, interdit par l’islam". Que le futur président de la République soit "un croyant" serait aussi plutôt bien vu par le responsable de l’UOIF. "Un homme qui croit est en symbiose avec son environnement." Une dimension revendiquée par M. Bayrou et rappelée, samedi, par le maire du Bourget Vincent Capo-Canellas, délégué départemental de l’UDF. "Il faut respecter les croyants ; c’est ce que fait François Bayrou dans la campagne", a insisté l’élu local devant les responsables de l’UOIF.
APPEL À "VOTER MASSIVEMENT"
Seul élu national présent au congrès, le député de Moselle, François Grosdidier, secrétaire national de l’UMP à l’intégration, s’est livré à un plaidoyer pour son candidat, rappelant le rôle de l’ancien ministre de l’intérieur dans l’organisation de l’islam en France et insistant sur le fait qu’"il n’a pas accepté qu’un recteur interdise l’ouverture d’un lycée musulman le recteur de Lyon, Alain Morvan, a été limogé en mars, peu après l’ouverture du lycée Al-Kindi à Décines". Aucun représentant socialiste ne s’est présenté devant les musulmans.
Les intervenants au congrès ont abordé les discriminations à l’encontre des jeunes musulmans et l’islamophobie, et multiplié les critiques contre la loi du 15 mars 2004 interdisant le port de signes religieux à l’école. "Nous pensions qu’avec l’intégration du culte musulman dans le cadre républicain et sa reconnaissance par la société, l’hostilité à l’encontre de l’islam allait être atténuée", a déclaré Lhaj Thami Brèze, le président de l’UOIF. "Au contraire, cette intégration attise les passions et dérange les détracteurs. Face à cette situation il nous faut réagir par une attitude citoyenne et un engagement politique", a-t-il ajouté, en appelant les musulmans à "aller voter massivement".
Stéphanie Le Bars "
Réaction salutaire d’un internaute lisant (encore) Le Monde :
" Daniel L. : Simple question: dans les
pays de religion musulmane,
est-ce que des catholiques,
les juifs (!!!) y résidant sont
autorisés à donner leur avis
sur les dirigeants politiques,
sur les candidats aux
élections (là où il y en a,
évidemment!) Sont-ils même
autorisés à pratiquer leur
religion ? On est vraiment
(b)on, chez nous !!!! "
On ne peut mieux dire…
Ce que la France savait de Ben Laden
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-896448@51-892780,0.html
Le site de notation des médias Media Ratings démolit "le Monde" pour son soutien à la terroriste Soha Béchara :
http://www.m-r.fr/actualite.php?id=1478
EXTRAIT de l’analyse de Media-Ratings, l’agence indépendant de notation des médias francophones :
Le 26 octobre 2006 la Télévision Suisse Romande a diffusé un reportage intitulé Soha, retour au pays du Hezbollah.
Peu après la diffusion de ce reportage, des résidents suisses, conduits par Alain Jean-Mairet, ont porté plainte auprès de l’Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision, jugeant le reportage non respectueux de la déontologie et des règles du journalisme.
Selon les signataires de cette plainte, ce reportage présente le Hezbollah comme un simple parti politique alors que ce groupe a été, et est toujours, impliqué dans des actes de terrorisme.
Le reportage de la TSR retraçait, de façon complaisante, le voyage de Soha Béchara au sud du Liban et à Beyrouth. Or, cette sympathisante du Hezbollah est une ex-militante communiste libanaise qui a tenté d’assassiner un général libanais de l’Armée du Liban Sud.
Cette affaire aurait pu rester un incident local si Le Monde du 8 avril 2007 n’était pas intervenu en défense… de Soha Béchara !
Une journaliste du quotidien parisien, Agathe Duparc, a donc choisi de publier un article pour accabler « l’extrême droite suisse » qui couvre « d’allégations mensongères » « une figure emblématique de la résistance à l’occupation israélienne ». Excusez du peu !
Précisons que d’ordinaire, nous ne communiquons pas les noms des journalistes fautifs car nous estimons que les médias sont collectivement responsables des errements de leurs collaborateurs. Toutefois, la faute est ici manifeste, et l’intention d’induire en erreur tellement flagrante. Nous estimons donc que les autres journalistes du Monde ne doivent pas en pâtir.
La première chose qui choque dans cet article est l’insignifiance de l’information développée.
Rendez-vous compte : une personne a déposé une plainte en diffamation contre une autre personne qui s’est indignée du caractère propagandiste d’un reportage dans lequel se trouvait la première personne. Tout ceci se passe en Suisse et concerne un reportage tourné au Liban.
Dernier point : la plainte n’a pas encore été reçue…
Cette information était-elle si importante pour les lecteurs du Monde ?
Ou bien était-ce un coup de main apporté à la sympathisante d’un mouvement terroriste ?
Mme Duparc a donc dressé un portrait idyllique et sans nuances de cette apprentie assassin libanaise.
La journaliste du Monde nous apprenait que Mme Béchara a attaqué pour « calomnie » et « négationnisme » les signataires de la pétition.
Dans cet article, Agathe Duparc utilise des qualificatifs insultants sans apporter le moindre début de preuve de ce qu’elle avance. Elle qualifie les plaignants d’« alliance réunissant islamophobes d’extrême droite, politiciens de l’UDC (droite nationaliste helvète) ».
Qu’est-ce qui lui permet de qualifier Alain Jean-Mairet et ses cosignataires « d’islamophobes d’extrême droite » ?
Rien, si ce n’est la reprise de la propagande de Mme Béchara.
Pourtant, après simple enquête, nous nous sommes aperçus que ces plaignants n’étaient pas une alliance mais de simples citoyens de toutes tendances politiques et confessionnelles.
Quant à l’UDC, son sigle signifie Union Démocratique du Centre. C’est un parti qui comprend une aile centriste et une aile de droite nationale.
Nous avons visité le site d’Alain Jean-Mairet pour y trouver les traces de sa xénophobie, de son racisme et de son extrémisme. En vain. Nous y avons trouvé en revanche une critique raisonnée de l’islam.
Nous avons interrogé M. Jean-Mairet et il nous a déclaré :
« Soha Béchara confond notre critique des journalistes de la TSR, qui reprennent son témoignage à leur compte comme s’il s’agissait de faits avérés, avec la mise en doute de sa sincérité, puis elle qualifie cette attitude de négationnisme . Voilà bien la vraie calomnie, dans cette affaire. »
Il nous a aussi appris que, se sentant injustement diffamé par Le Monde, il a envoyé un droit de réponse au quotidien français qui, a ce jour, n’a pas encore été publié.
Nous lui avons demandé de nous le transmettre. Vous pouvez le lire en cliquant ici.
Le site du magazine suisse "l’Hebdo" – qui est la plateforme du blog de Guy Sorman, propose les résultats des élections françaises dès 18h30, comme le blog de JM Morandini.
Pour l’instant, les résultats sont :
Elections présidentielles en France
Dimanche 22 avril, dès 18h30, retrouvez sur ce site les résultats de sondages effectués à la sortie des urnes.
Le sondage du 12 avril
(source: Institut LH2)
Nicolas Sarkozy: 27%
Ségolène Royal: 23%
François Bayrou: 19%
Jean-Marie Le Pen: 14%
Olivier Besancenot: 5%
Arlette Laguiller: 2,5%
Marie-George Buffet: 2,5%
Dominique Voynet: 2%
José Bové: 1,5%
Frédéric Nihous: 1,5%
Philippe de Villiers: 1,5%
Gérard Schivardi: 0,5 %
Pour en revenir au débat concernant la Suisse, j’y ai longtemps vécu et malheureusement, si les choses vont bien mieux qu’en France (et sans commune mesure) il est clair que les partis de gauche ont totalement envahi les plateaux télé, not. sur les chaines romandes ; d’ailleurs, il n’y a qu’à voir le foin qu’ils font autour de Tariq Ramadan, honnête intellectuel helvète bien connu, dont l’amour pour le peuple juif est bien connu…
Quoi ? Antisémite Ramadan ? Noooooon, si peu…
Sinon, relayé par le site fahayek, un article sur le projet d’incrimination des propos déniant l’holocauste…
http://www.ft.com/cms/s/122134be-ed14-11db-9520-000b5df10621.html
C’est tout simplement odieux ; encore une fois la loi va ériger un comportement en délit pénal, mais aussi – et surtout – va encore creuser un peu plus le fossé entre les crimes nazis et les crimes communistes puisque personne n’a le courage en Europe (sauf à l’Est, bien sur, eux au moins ont le souvenir du passé) a vouloir critiquer le communisme qui était tout aussi antisémite que le national-socialisme…
Sans oublier les chers amis d’Eurabia, membres du hezbollah ou "sympathisants"… qui eux pourront continuer à vouloir détruire Israël – mais ca ils ont le droit, puisqu’ils ne nient pas (du moins pas formellement) l’holocauste…
L’Union européenne est pitoyable, et nous avec.
Jeudi 5 avril sur I-tv, la candidate socialiste a exprimé sa sympathie pour les familles des otages retenus en Afghanistan, puis elle a appelé l’opinion internationale à faire pression sur le régime des talibans ! Excellente initiative, mais pourvu qu’elle n’aille pas la proposer à l’ONU, parce que le régime des talibans… est tombé en 2002 !
L’interview entière:
Thomas Hugues: Alors, dans l’actualité également de ce jeudi, ces deux Français qui sont membres d’une ONG qui ont été enlevés en Afghanistan, c’est ce qu’annoncent les Talibans. Talibans qui espèrent sans doute négocier le sort de ces Français contre la libération de Talibans prisonniers des forces occidentales. C’est en tout cas ce qui s’était passé, il y a à peu près deux semaines, pour un reporter italien pris en otage. Que feriez-vous dans un cas comme cela si vous êtes présidente de la République ? Est-ce qu’il faut négocier ?
Ségolène Royal: D’abord, je pense que ce type de problème doit, bien sûr, être condamné très, très fermement. Je voudrais témoigner ici toute ma solidarité à l’égard des familles. Je pense que c’est aussi le système des Talibans qui doit faire l’objet d’une pression internationale. La France doit vraiment œuvrer pour qu’il y ait une politique extérieure commune de l’Europe. Et puis, elle doit œuvrer aussi pour qu’au sein du Conseil de sécurité, un certain nombre de décisions soient prises contre les régimes de ce type. Je veux dire par là que ce n’est pas une nation isolée, même si sa voix est forte et doit peser dans le monde, qui pourra faire bouger les choses, mais c’est s’il y a une démarche conjointe et convergente de l’ensemble des démocraties pour que recule ce type de régime.
Thomas Hugues: Mais les Talibans ne sont plus au pouvoir en Afghanistan. Malgré tout, il va peut-être falloir discuter avec eux dans un dossier comme celui-là. Est-ce qu’il faut le faire ? On dit que les Italiens ont obtenu que cinq prisonniers talibans soient libérés.
Ségolène Royal: Oui, l’exemple que vous venez de donner avec l’Italie prouve bien qu’il faut éviter, je crois, des initiatives dispersées et séparées ; et, au contraire, peut-être, s’appuyer sur déjà des contacts pris par les Italiens pour faire que l’ensemble des pays occidentaux visés par ce type d’acte terroriste soit justement… se consolide les uns les autres et que les démarches puissent être collectives pour être plus efficaces.
Source: http://marie-segolene.blogspot.com