Et quelles portes ouvrons-nous ?
Le 14 juillet 2007 une  “réunion interlibanaise” aura lieu à La Celle Saint-Cloud. Elle durera jusqu’au 16. Depuis le début du mois les déclarations se succèdent.  Certaines sont indécentes. À la mesure d’un choix : accueillir des terroristes du Hezbollah. 
Interrogé à ce propos pendant la préparation de la rencontre,  l’émissaire français à Beyrouth  a répondu que cette présence «ne pose pas problème. C’est un acteur de la vie politique libanaise. Il est invité à ce titre».
Quel pays sommes-nous  pour banaliser ainsi des criminels ? Pour les légitimer aux yeux de tous le jour même de la Fête nationale.

Pendant que les parachutistes du 1er RCP et du 9e RCP défileront sur les Champs-Elysées, les terroristes qui tuèrent 59 des leurs dans l’attentat du Drakkar seront traités comme invités.
Le 14 juillet c’est  la liberté que nous fêtons.  Et non l’époque la plus sombre de la révolution. Nous ne rendons pas hommage à la Terreur. Passée ou contemporaine. Nos soldats n’ont pas adopté le salut nazi comme ces assassins. 
Pourquoi les recevoir ?
Nous avons par le passé porté très haut la Défense des Droits de l’Homme. Aujourd’hui nous accueillons ceux qui les bafouent quotidiennement.. 

Il y a un an jour pour jour des terroristes du Hezbollah enlevaient deux soldats israéliens. À  cette action criminelle a succédé le silence. Nul n’a été autorisé à leur rendre visite. Aucune signe. Nous ne savons plus rien d’Eldad Regev et d’Ehud Goldwasser. Un silence terrible. Et nous n’exigeons même pas qu’il soit rompu.
Pourquoi légitimer leurs ravisseurs en les recevant sur notre sol ? 
Quel chemin montrons-nous ?  

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